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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

| cosmetic nuances de blanc 40 Le magazine 1 2016 tement (J35). Néanmoins, on observe un décrochage vers J21 à 75,21 pour cent, proba- blement dû à un épuisement brusque du peroxyde d’hy- drogène dans la structure dentaire, car il faut rappeler que le peroxyde d’hydrogène persiste jusqu’à deux se- maines après son applica- tion.4 L’augmentation de la luminosité est donc impor- tante pendant toute la durée du traitement et finit par se stabiliser après. À J0, la satu- rationmoyennedesdentsest de 26,22 pour cent (niveau 2 sur le teintier VITA 3D). Elle diminue à 19,98 pour cent (niveau 1,5 sur le teintier VITA 3D) à J14, pour finir à 19,71 pour cent (niveau 1,5 sur le teintier VITA 3D) à J35. De nouveau, on observe logiquement une diminution plus importante pendant la phase de traitement (deux semaines) par rapport à la phase postopératoire (trois semaines). Concernant la to- nalité chromatique (Fig. 12), ellepartde84,29°enpréopé- ratoire,pouratteindre92,63° enpostopératoire,ettermine à 92,82° lors de la dernière mesure. Ceci signifie que la teinte de la dent évolue pro- gressivement d’une teinte orangée vers une teinte jaune. En comparant l’arcade maxillaire avec l’ar- cademandibulaire,lesvariationsdeluminositéetde saturation sont similaires (Figs. 13 et 14). Contre toute attente, nous remarquons que la luminosité des dents mandibulaires est légèrement supérieure àcelledesdentsmaxillaires.Cependant,cettediffé- rence n’est que de 2,4 pour cent. Concernant la saturation, elle décroit que ce soit au maxillaire ou àlamandibule.Toutefois,lasaturationaumaxillaire diminue plus vite pour passer de 27,61 pour cent à 17,93 pour cent contre 24,83 pour cent à 21,5 pour cent à la mandibule. La variation de tonalité chromatique (Fig. 15) ne présente pas de diffé- rence significative entre les maxillaires, elle varie de 86,51°à 90,52° à la mandibule et varie de 82,07° à 95,13° au maxillaire. Une analyse intéressante est celle de l’évolution de la luminosité et de la saturation en fonction de la dent considérée (Figs. 16 et 17). En observant les variations de luminosité, à J0 les incisives appa- raissent plus lumineuses (74,79 pour cent), suivies des canines (72,28 pour cent) et enfin des pré- molaires (60,45 pour cent). Ce classement reste le mêmependanttouteladuréedel’étude.Néanmoins lesdifférencesdeluminositéentregroupesdedents tendent à s’estomper. À J35 la luminosité des inci- sives est de 82,6 pour cent, celle des canines est de 82,2pourcentetlesprémolairesontuneluminosité de 79,76 pour cent. Concernant la saturation, le classement est inversé, à savoir les prémolaires sont les plus saturées (28,96 pour cent), suivies des canines (24,8 pour cent) et enfin les incisives (22,99 pour cent) à J2. En fin d’étude, le classement reste identique, même si les différences entre pré- molaires (20,91 pour cent) et canines (20,48 pour cent) sont minimes. Les incisives marquent la dif- férence en étant clairement moins saturées que les autres dents (18,14 pour cent). Discussion L’éclaircissement dentaire est un traitement ap- précié du public car il permet de manière non- invasive de restaurer l’esthétique du sourire. En technique ambulatoire, le patient peut visualiser les effets jour après jour. Pour le praticien, l’analyse de la teinte se fait généralement avant et après traitement. Dans cette étude nous avons voulu montrer au lecteur comment se fait l’évolution de la teinte au quotidien avant, pendant et après un traitement. Le suivi a pu se faire de manière rigoureuse par l’utilisation d’un outil objectif qu’est le spectrophotomètre. En effet pour déterminer la teinte dentaire, la plupart des études sur l’éclaircis- sementdentairesollicitelavisionhumainequipeut être perturbée par de nombreux phénomènes comme la lumière ambiante ou la fatigue visuelle pour ne citer qu’elles.5 L’Easyshade (VITA Zahnfabrik) va permettre une mesure précise et répétitive de la teinte dentaire, quelque soit l’opérateur ou les conditions environ- nementales,sansêtregênéparl’accessibilitécomme c’est le cas de certains appareils de mesure qui se limitent aux incisives (SpectroShade). Dans le cadre de notre étude, le spectrophotomètre a généré une quantité importante d’informations qui sont inaccessibles en méthode visuelle. La luminosité, la saturation et la tonalité chromatique ont pu être mesurées durant 35 jours d’affilée, pour apprécier finementlavariationdeteintedefaçonglobalepour l’ensemble de la denture, ou de façon pointue selon l’arcade ou le type de dent considéré. Notre analyse montre donc que la luminosité augmente pendant toute la durée d’application du Fig. 13 : Evolution de la luminosité en fonction de l’arcade dentaire et du temps. Fig. 14 : Evolution de la saturation en fonction de l’arcade dentaire et du temps. Fig. 15 : Evolution de la tonalité chromatique en fonction de l’arcade dentaire et du temps. Fig. 13 Fig. 14 Fig. 15 40 Le magazine 12016

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