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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

| CAD/CAM utilisation de la technologie disponible 12 Le magazine 1 2016 en passant par les empreintes optiques, jusqu’à l’usinage des guides, pour des chirurgies systé- matiquement guidées. C’est ce dernier maillon de la chaîne qui manquait à notre organisation, et permet maintenant d’usiner des guides complets, de grande précision, avec simplicité, sans pour autant bouleverser nos habitudes. Nous allons enfinassisteràunedémocratisationdelachirurgie guidée, pour le plus grand bien de nos patients, grâce à une technologie au service de l’homme et non l’inverse. Évidemment,cettechaînenumérique,nepouvait être mieux servie que par une société complète- ment en phase avec l’évolution de notre exercice depuis plus de 30 années, le groupe Sirona. Fondateur de la commercialisation de la CFAO pour l’art dentaire, puis la conception 3D et l’usi- nage d’élément céramique en cabinet grâce à l’empreinte optique depuis des décennies et enfin, pionnierdansl’examenradiographique3Doucone beam. C’est pour cela qu’une telle entreprise, grâce àseschercheursdédiésaudéveloppementdetech- nologies pour le dentaire, a pu mettre au point avant tout le monde des passerelles très intéres- santes, avec les différentes technologies qu’ils maitrisaient déjà. Ainsi,noussommesarrivésàunevéritablechaîne numérique, où depuis le diagnostic jusqu’à la finalisation d’un traitement, les différentes tech- nologies numériques communiquent entre elles, pour parfaire le traitement de nos patients. Déve- loppons maintenant les détails de cette chaîne nu- mérique, que nous illustrerons ensuite au travers de cas cliniques. Le premier maillon est apporté par l’utilisation d’un cone beam qui ne fait plus de doute quant à l ‘apport qu’il génère pour garantir un diagnostic 3D très précis. Cet outil nous permet de visualiser parfaitement les particularités anatomiques des dents et de leur support osseux, mais aussi de poser plus facilement un pronostic sur des lésions infectieuses, des traumatismes radiculaires, afin d’éviter certains traitements voués à l’échec. Quand nous nous dirigeons vers un traitement implantaire, nous faisons intervenir dans la même séance le deuxième maillon de la chaine, qui est laréalisationd’unprojetprothétiquevirtuelparfai- tement en adéquation avec l’occlusion du patient. Ce deuxième maillon est concrétisé par le CEREC qui grâce à sa caméra numérique, nous permet de faire une empreinte très précise (sans déformation parfois visible avec des matériaux d’empreinte ou suite à la coulée de maître modèle). À partir de cette empreinte optique, nous pou- vonsréaliserunprojetprothétiqueen3Dconforme à notre plan de traitement. Ensuite la communi- cation facilitée par ces deux maillons d’un même fabriquant, Sirona, nous permet de synchroniser le projet prothétique et l’empreinte optique sur l’examen3Ddenotreconebeam.Àpartirdelà,nous allons pouvoir utiliser le troisième maillon numé- rique qui est la planification 3D, grâce au logiciel GALILEOS fournit avec le cone beam. Cette planification numérique permet d’être extrêmement précis dans toutes les dimensions voulues,axiale,transversale,tangentielleouencore surunrenduvolumique3D;ettoutceciparrapport à notre projet prothétique importé sur l’examen. Une fois cette planification implantaire obtenue, en accord avec toutes les données apportées par les études quant au positionnement implantaire 3D idéal, l’unique moyen ou plutôt le moyen le plus précis de transposer cette planification dans la bouche de nos patients, est un guide de chirurgie. Notre expérience dans ce domaine nous permet aussi de valider aisément le grand intérêt qu’ap- portelachirurgieguidéeenimplantologiedentaire. L’obstacle qu’amenaient des protocoles fastidieux pour faire réaliser ces guides, et maintenant balayé par le quatrième maillon de notre chaîne numé- rique, la conception et l’usinage du guide par le CEREC. Encore une fois, ce qui permet de garantir une grande précision dans le transfert de notre planification avec le positionnement de l’implant en bouche et la simplification de nos protocoles, c’est certainement la communication entre ces différents maillons numériques d’un même fa- bricant. Ainsi, le fichier numérique obtenu à partir de la planification et de l’empreinte optique du projet prothétiqueesttransféréànouveaudansleCEREC. Celui-ci propose directement un modèle de guide en3Doùladouilledeperçageestautomatiquement positionnée par rapport à l’emplacement souhaité de notre implant, ainsi que la longueur de foret désirée. À partir de cette proposition 3D du guide, nous pouvons très facilement modifier le volume du guide ainsi que la position de fenêtres d’inspec- tions, pour contrôler le bon positionnement du guide en bouche. La chirurgie devient un véritable « bonheur » pour nos patients avec un gain de confort (moins d’élévation de lambeau, moins de sutures, moins de suites opératoires, intervention plus rapide), ainsi que pour le praticien (gain de sécurité, de rapidité, et surtout de précision). 12 Le magazine 12016

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