I CAD/CAM _ impression 3D par le passage du laser. Les avantages sont nom- breux. La coulée de l’empreinte est évitée, la mise enrevêtementn’estplusnécessaireetlaformedu tenonest100%fidèleàl’empreinte(idéalpourles tenons anatomiques [Fig. 4]). Cette technique est aussi employée pour la conception d’armatures de bridge ou la réalisation de couronnes métal- liques (Fig. 5). Prothèse amovible/Châssis métallique Pour les châssis métalliques, l’impression 3D peut intervenir à deux étapes de la fabrication. La première étape se situe lors de la création de la maquettedefonderie.Celle-cipeutêtreimprimée en résine calcinable. Elle est ensuite mise en revê- tement, avant d’effectuer la coulée du métal en fusion. Or cette technique n’élimine pas l’étape fastidieuse de la coulée et surtout du grattage. Comme vu précédemment, la fusion laser semble être une avancée majeure pour se passer de cette phase. En effet, la modélisation 3D du châssis est directement matérialisée dans sa matière défini- tive en chrome cobalt. La manutention demandée pour la finition se limite à un traitement ther- mique et à la découpe des tiges supports, puis un simple polissage. Un inconvénient est le volume occupé par le châssis sur la plaque de la machine de fusion laser. Celui-ci est important et se fait au détriment de nombreuses autres conceptions (chapesarmaturescouronnes),cequiaunimpact économique quant à l’accès à ce type de réali- sation. Occlusodontologie/Gouttière occlusale Afin de soulager notre patient ou pour recher- cherunenouvellepositionderéférenceocclusale, la mise en place d’une gouttière est quelquefois nécessaire. Au lieu d’être thermoformée ou réali- sée par un mélange poudre/liquide de résine, elle peut maintenant être imprimée. La CFAO offrait déjà la possibilité de les usiner. L’impression 3D, moins gourmande en matière, peut se présenter comme une alternative à la matérialisation de la conception informatique. Ce qui est nouveau danscecasparrapportauxgouttièresutiliséesen implantologie, c’est la certification du matériau, Figs. 5a–c_Couronne coulée réalisée en impression 3D. Ajustage de l’occlusion et de la morphologie (a). Vue de l’intrado. Les points d’impacts sont légèrement visibles. La partie extrado est polie (b). Vue intrabuccale et contrôle de l’occlusion (c). Modélisation : Laboratoire Adeis, Challes les Eaux. Figs. 6a–c_ Vue de la modélisation juste avant l’export vers la machine outil (a). Situation du châssis sur la plaque de fusion en sortie de frittage (b). Validation de l’ajustage sur le modèle (c). Baixe, Etienne, Kress, & Taddei, 2010. Figs. 7a–c_Modélisation de la gouttière occlusale et contrôle de l’occlusion (a & b). Situation intrabuccale (c). Cas clinique : Dr Sébastien Felenc ; Modélisation : Dr Maxime Jaisson ; Fabrication : NextDent. 40 I Le magazine 3_2015 Fig. 7a Fig. 7b Fig. 7c Fig. 6a Fig. 6b Fig. 6c Fig. 5a Fig. 5b Fig. 5c