I implants _ sites édentés 56 I Le magazine 3_2014 Figs. 16a & b_L’implant placé en position idéale dans l’os régénéré dans les 3 dimensions. Figs. 17_Le résultat final. Figs. 18_Morphologie de la lésion osseuse après élévation d’un lambeau. Figs. 19_Membrane en titane idéalement positionnée, recouvrant la zone ayant fait l’objet de la procédure d’augmentation. Fig. 20_Réhabilitation prothétique définitive. (Fig. 15). L’extraction dentaire a été suivie d’une reconstitution du site alvéolaire, selon une pro- cédure identique à celle décrite précédemment, sans recours à un substitut osseux. La deuxième phase chirurgicale d’augmentation des tissus mous a également été décrite auparavant. La troisième chirurgie a consisté en la pose d’un implant, avec augmentation simultanée du tissu dur. Le matériau d’augmentation utilisé était une xénogreffe d’origine bovine (BDX) qui a été recouverte par une membrane à résorption lente. La largeur et la hauteur de la crête alvéolaire se sont révélées suffisantes pour assurer une stabilitéàlongtermedelarestaurationimplanto- portée (Figs. 16a et b, 17). _Cas 3 (Figs. 18-20) Le troisième cas était un patient âgé de 49 ans, dont l’incisive latérale supérieure gauche présen- tait une lésion intra-osseuse horizonto-verticale avancée, sur la face mésiale (Fig. 18). L’extraction dentaire a été suivie d’une procédure de con- servation de la crête alvéolaire et de la pose d’un implant avec augmentation simultanée, comme décrit précédemment. Le matériau d’augmenta- tion était une xénogreffe d’origine bovine (BDX) qui a été recouverte d’une membrane en titane (Fig. 19). L’augmentation finale des tissus mous a été suivie par la réhabilitation prothétique sous forme d’une couronne céramo-métallique (Fig. 20). _Résultats Après le traitement parodontal ciblant la cause, les patients ont pratiqué une hygiène buccodentaire personnelle satisfaisante. L’indice gingival et l’indice de plaque de chacun des pa- tients étaient inférieurs à 20 %, l’indice de plaque moyen était de 7,7 %, et l’indice gingival moyen de 12,7 %. Initialement, la profondeur de poche parodontale moyenne des dents voisines était de 3,97 mm, la récession gingivale de 0,88 mm et le niveau d’attache clinique de 4,78 mm. Après la cicatrisation de la 3e phase, la profondeur de poche autour des dents voisines correspondait à 2,55, la récession gingivale à 2,13 et le niveau d’attache clinique à 4,58. Les paramètres cli- niques indiquaient une légère amélioration, bien que le nombre de cas soit trop faible pour per- mettre une analyse statistique. La composante intra-osseuse des dents voisines est écartée cliniquement et radiologiquement et pendant tout nouvel accès. Des conditions optimales des tissus durs et mous ont été observées autour des implants. _Discussion La réussite à long terme du traitement im- plantaire, dépend d’un volume osseux suffisant autour du site implantaire. Le manque de tissu minéralisé est une condition défavorable pour un traitement implantaire sans surprise (Lekholm et al., 1986). Un autre facteur déterminant de la conservation de la hauteur de crête alvéolaire au- tour de l’implant, est le volume et la morphologie des tissus mous de couverture. Le traitement im- plantaire dans la zone intéressée par l’esthétique, doit être envisagé minutieusement au regard de plusieurs facteurs contributifs. Chez les patients atteints d’une maladie parodontale, la pose d’un implant est encore plus complexe. Les dents com- Fig. 16b Fig. 17Fig. 16a Fig. 19 Fig. 20Fig. 18