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Dental Tribune Study Club Le magazine de formation continue dentaire

implants _ sites édentés I que dans certaines situations cliniques, des dents présentant des lésions intra-osseuses profondes, sont situées à proximité immédiate de la crête alvéolaire compromise. Dans ces cas particuliers, la reconstruction simultanée de la lésion intra-osseuse parodon- tale et de la crête alvéolaire résorbée présente un intérêtclinique,carellepermetlaposeappropriée d’implants dentaires. Chez ces patients porteurs d’implants, qui présentent des antécédents de parodontite chronique, il est absolument essen- tiel de réduire les poches parodontales au niveau desdentsnaturellesjusqu’à3mmetmêmemoins, afin de faciliter le contrôle individuel adéquat de la plaque et de réduire le risque de réinfection parodontale(Carnevaleetal.,2007).L’importance du positionnement correct de l’implant et la pré- sence de tissus durs et mous péri-implantaires en quantité suffisante et de qualité satisfaisante, ne doit pas être négligée dans le cadre du maintien de la stabilité à long terme autour des implants. C’est pourquoi les présentes études de cas ont eu pour but d’évaluer l’effet d’une nouvelle technique chirurgicale graduelle, conçue pour reconstruire simultanément la crête alvéolaire résorbée et la lésion intra-osseuse adjacente, afin de parvenir à un résultat clinique pré- visible et à une stabilité suffisante du tissu péri-implantaire. _Matériel et méthodes Trois patients atteints de parodontite chro- nique avec perte osseuse locale importante, avaientétéadressésauservicedeparodontologie de l’université Semmelweis à Budapest, en vue d’un traitement parodontal complet. Les trois patients étaient d’âge moyen (51, 50 et 49 ans), de race blanche, en bon état de santé générale et n’avaient jamais fumé. Chaque patient présen- tait au moins une lésion osseuse avancée du parodonte profond, dans la région frontale su- périeure. Après le traitement initial, l’état des dents avait été considéré comme désespéré en raison de leur pathomorphologie très défavo- rable. Avant d’envisager l’extraction, chaque pa- tient avait fait l’objet d’un traitement parodontal de base qui ciblait directement la cause, et com- prenait un détartrage et un surfaçage radiculaire detouteladentition,ainsiqu’unapprentissagede l’hygiène buccale. Tous présentaient une bonne hygiène buccale avant la chirurgie. Le plan de traitement a consisté en une extra- ction dentaire suivie de la préparation du site d’extraction (chirurgie 1), une augmentation des tissus mous (chirurgie 2), la pose d’un implant avec augmentation simultanée de l’os crestal (chirurgie 3), puis la mise en place d’un pilier implantaire et le retrait de la membrane non- résorbable (chirurgie 4). Les mesures réalisées initialement, immédiatement avant la procédure d’augmentation, et 11 à 20 mois après la pose de l’implant, ont porté sur les paramètres suivants : indice de plaque, indice gingival, indice de sai- gnement au sondage, profondeurs de poche au sondage autour des dents voisines en 6 sites, récession gingivale, niveau d’attache clinique mesuré à l’aide d’une sonde parodontale pourvue d’une graduation millimétrique (PCP-UNC 15, Hu-Friedy, Chicago, IL, États-Unis). Des mesures Fig. 4_Situation clinique immédiatement après l’extraction dentaire. Figs. 5 & 6_Une membrane biodégradable à long terme a été fixée sur la face vestibulaire au moyen de tenons en titane. Ensuite, la lésion a été comblée par une xénogreffe d’origine bovine (BDX, Bio-Oss) et recouverte par une membrane de collagène. Fig. 7_Fermeture de la plaie sans tension, après conservation de l’alvéole. Fig. 8_Le nouvel accès a révélé que la lésion intra-osseuse de la dent voisine a également été comblée avec un nouveau tissu osseux. Figs. 9 & 10_La dimension horizontale du site implantaire est déjà satisfaisante mais sa dimension verticale nécessite une augmentation supplémentaire. Le magazine 3_2014 I 53 Fig. 4 Fig. 5 Fig. 6 Fig. 7 Fig. 8 Fig. 9

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