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Dental Tribune Study Club Le magazine de formation continue dentaire

38 I I CAD/CAM _ scan d’empreinte silicone _Cette technique offre la possibilité d’enregistrer numériquement des limites sous gingivales, en profitant de l’effet de déflection des tissus par le matériau « light », ce que ne permet pas la lecture opto-électronique par caméra intra-orale. _Le temps de scannage est passif, le praticien peut réaliser un autre acte ou vaquer à ses occupa- tions. _La qualité du fichier numérique final le rend im- médiatement exploitable par n’importe quel la - boratoire équipé d’un logiciel ouvert, ceci sans nécessité de « nettoyage » de l’empreinte optique. Les praticiens utilisant l’empreinte optique con- naissent bien ce problème d’artefacts générés par la salive, une entrée intempestive dans la zone de scannagedelalangue,delajoue,deslèvresoud’un plancher de la bouche en position haute. _Différents artifices sont alors proposés pour récli- ner les tissus lors de la prise d’empreinte et main- tenir l’ouverture buccale, aspirer la salive ce qui, en plus de l’intrusion de l’embout intrabuccal de la caméra, peut générer un inconfort pour le patient et un temps de travail parfois supérieur à celui d’un simple mordu au silicone. _Le temps global d’empreinte (chimico-manuelle + opto-électronique) avoisine la dizaine de minutes. Cependant ce temps reste quasiment invariable, quelque soit le nombre d’éléments à enregistrer ou la difficulté clinique, comme peut l’être l’em- preinte optique de préparations postérieures, en cas de faible ouverture buccale. _Outre la possibilité de réaliser des petits bridges au fauteuil, on a également la possibilité de réali- ser ou faire réaliser des inlays-core parfaitement anatomiques, le matériau d’empreinte épousant parfaitement la forme de la lumière canalaire (ce qui diffère de la méthode des « Scan Post » inhé- rente à l’empreinte optique intrabuccale). _Enfin, la méthode du scan d’empreinte permet d’envisager concrètement la réalisation de pro- thèses amovibles partielles, en envoyant le fichier à son laboratoire lorsque l’on sait quelle est l’im- portance de l’enregistrement en dynamique des tissus mous par différents mouvements (labiaux, linguaux, jugaux) pour définir correctement les limites de la future prothèse. _Conclusion L’Opera System d’Euromax permet d’intégrer le monde de la CFAO dentaire, sans la difficulté de l’empreinte optique, avec des résultats cliniques tout à fait acceptables en pratique quotidienne. Nous avons vu que de nouveaux matériaux tel que le Lava Ultimate ou l’Enamic, permettent la réalisa- tion rapide de restaurations unitaires au fauteuil, sans utilisation de four de cuisson et avec un faible risque de fracture du matériau, celui-ci présentant une part de résine, le rendant plus élastique lors des contraintes occlusales. Moins onéreux qu’un système complet intégrant une caméra de numé- risation intrabuccale, l’Opera System Euromax et son logiciel DWOS sont complètement ouverts. Ils permettent de connecter ultérieurement à la chaînenumériquen’importequellecaméraouverte, cequipeutconstituerunebonnesolution«d’attente», pour les praticiens qui n’estime pas devoir fran- chir immédiatement le pas de l’empreinte optique intrabuccale._ Fig. 22_Contrôle de l’occlusion. La couronne est collée en bouche (RelyX™ Unicem 3M ESPE). L’occlusion est contrôlée en statique et en dynamique Fig. 23_Contrôle des couronnes en bouche (à 1 semaine) vue vestibulaire. Fig. 24_Contrôle des couronnes en bouche (à 1 semaine) vue palatine. Le magazine 3_2014 Dr Olivier Landwerlin est un praticien libéral exerçant à Cannes,diplômé de l’UFR d’odontologie de Nice.Il est l’auteur du livre « L’Empreinte Optique Intra-Buccaleetsesapplications au cabinet dentaire » (Éditions universitaires européennes),et webmaster du site internet Dentisfuturis.com depuis 2003. Il s’est intéressé,depuis le début de son exercice, aux moyens et technologies innovantes du monde numérique,permettant d’optimiser le travail dans une pratique quotidienne,en particulier la CFAO dentaire. Le magazine _l’auteur Fig. 22 Fig. 23 Fig. 24

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