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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I roots _ retrait d’un instrument fracturé _Introduction La fracture d’un instrument endocanalaire au cours du traitement endodontique est une situa- tion fréquente. Selon les études, le risque de frac- ture d’un instrument se situe entre 0,5 et 5 pour cent.1–6 On constate cependant que le nombre de fractures d’instrument a sensiblement augmenté avec l’utilisation croissante d’instruments rotatifs en nickel-titane (NiTi).2, 4 Diverses techniques de retrait des fragments d’instrumentssontutiliséesdepuisdenombreuses années, mais l’introduction du microscope opéra- toire en pratique clinique a ouvert la voie à une approche entièrement nouvelle. La possibilité de visualiser réellement l’instrument augmente con- sidérablement l’efficacité de la procédure, qui de plus, est grandement facilitée par le développe- ment d’instruments conçus expressément à cette fin. Ces techniques sont maintenant solidement documentées, et les études évaluant les possibili- tés de retirer les fragments d’instruments ont fait ressortir des résultats encourageants.7–10 La tech- nique la plus répandue consiste à préparer un ac- cès en ligne directe jusqu’à la partie coronaire du fragment au moyen de forets de Gates-Glidden, puis à créer une plateforme de travail à l’aide d’un foret de Gates-Glidden modifié et enfin, à utiliser definsinsertsultrasoniques,afind’extrairelefrag- ment des parois canalaires grâce aux vibrations.11 Bien que cette technique soit très efficace, elle comporte certains inconvénients : _Elle exige une grande habileté de la part de l’opé- rateur étant donné que la procédure est réalisée sous fort grossissement. Il est en outre difficile de retirer la dentine entourant le fragment sans toucher ce dernier. Lorsque le fragment est en NiTi, le risque est de fracturer à nouveau le frag- ment si l’insert ultrasonique touche trop tôt celui-ci ou si l’espace libre environnant est in- suffisant.12 _Elleentraînesouventl’éliminationd’unequantité importante de dentine radiculaire et par consé- quent, une fragilisation de la racine.13 _Elle est réalisée sans irrigation, afin d’améliorer le contrôle visuel, ce qui crée un risque potentiel de hausse de température du tissu parodontal.14, 15 Le travail doit donc être interrompu régulière- ment, afin d’assurer le refroidissement. _Elle est passablement chronophage, le temps nécessaire au traitement se situant entre 40 et 55 minutes selon les estimations.16 Une autre technique consiste à retirer les frag- ments au moyen d’un microtube. Il existe plu- sieurs variantes de cette technique, notamment le Micro Kit Masserann (MICRO-MEGA®),17 le Kit IRS (DENTSPLY Maillefer),18 et la solution consistant à coupler un microtube et une lime de Hedström.9 Il est également possible d’utiliser des tubes et un adhésif cyanoacrylate (Kit Cancellier, SybronEndo) ouunerésinecompositeautopolymérisable19 pour extraire les fragments. La technique décrite dans cet article est une méthode combinée qui fait appel à un nouveau dispositif, le kit Endo Rescue (Komet Dental) dont le principe repose sur l’utilisation d’un trépan, et d’aiguilles spécifiques remplies d’une résine com- posite autopolymérisable. Le but est de détruire le moins de structure dentaire possible. La finalité de la présente étude était d’évaluer le taux de réussite Fig. 1_Le kit Endo Rescue (Komet). Retrait d’un instrument fracturé : nouvelle approche Auteurs_ Dr Dominique Martin & Dr Pierre Machtou, France 26 I Le magazine 2_2015 Fig. 1

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