Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

implants _ performance des Implants courts I stables en l’absence de signe de mobilité, formation de poches et de saignement au sondage, ou de dou- leur au cours de l’examen. Suivi Les patients ont été suivis à deux mois après la mise en charge et les contrôles suivants ont été prévus à raison d’au moins une visite par an. Le pro- gramme de suivi en routine comprenait éventuelle- ment le renforcement de l’hygiène bucco-dentaire, un détartrage et une radiographie (si nécessaire). Évaluationradiologiquedelahauteur del’osmarginal Desradiographiespériapicalesréaliséesenroutine n’ont pas été jugées nécessaires. C’est pourquoi, elles ont été prises 6 mois et 2 ans après la chirurgie, afin devérifierlebondéroulementdel’ostéo-intégration. Un soin particulier y a été apporté afin d’utiliser la technique parallèle-perpendiculaire, c.-à-d., que le support du capteur a été placé parallèlement à l’axe des implants tandis que le tube à rayons X leur était perpendiculaire, de façon à garantir la meilleure projectionpourchaquepatient.Lesradiographiesont été prises minutieusement afin de distinguer l’apex des implants et la face occlusale des couronnes, et permettre ainsi l’évaluation clinique du rapport ra- cine/couronne. Outre le contrôle clinique, les radio- graphies ont été utilisées pour l’évaluation quanti- tative de la hauteur d’os, ce qui a été effectué par un seul examinateur (PZ) au moyen du logiciel ImageJ (NIH, États-Unis, version actuelle). Les images ont été mises à l’échelle sur la base de la hauteur connue du filetage des implants.27 _Résultats 56 patients ont reçu 77 implants courts. Au moment de l’implantation, l’âge moyen des patients était de 59 (34–77) ans. L’un des patients était sous traitement anticoagulant et un autre souffrait d’une maladie cardiovasculaire. Les deux patients ont subi simultanément une procédure d’augmentation osseuse faisant appel à de l’os déproteiné (minéral) d’origine bovine, et de l’os autogène en tant que matériauxdecomblement.Quarante-trois(56%)im- plantsontétéposésdanslemaxillaire(numérotationde la Fédération dentaire internationale : 15–17, 25–27) et 34 (44 %) dans la mandibule (numérotation de la Fédération dentaire internationale : 35–37, 45–47). Parmiles77implantslongsde6,5mm,lediamètredu colétaitde4,0mmpour16(21%)implants,de4,5mm pour37(48%)implants,de5,0mmpour17(22%)im- plants et de 6,0 mm pour 7 (9 %) implants. Deux des trois centres participant à l’étude (DA, JH) ont utilisé une clé à cliquet dynamométrique MONO (Thommen Medical AG, Grenchen, Suisse) avec un couple de serrage maximal lors de l’insertion de 40 implants. Seizeimplants(40%)ontétévissésavecuncouplede 20Ncm,22implants(55%)avecuncouplede30Ncm et deux implants (5 %) avec un couple de 35 Ncm, ce quiindiquaitunequalitéd’ostrèssatisfaisanteauni- veaudessitesimplantésetconcordaitbienaveclefait qu’aucun implant n’a été perdu. En d’autres termes, un taux de survie apparent des implants de 100 %. L’évaluation radio- logique de la hauteur d’os péri-implantaire a confirmé la stabi- lité remarquable de la hauteur osseuse, liée à l’utilisation de cette ligne d’im- plants (Fig. 1).27, 28, 29 La hauteur de l’os péri-implantaire s’est stabilisée à 0,9 mm ± 0,5 mm (moyenne ± écart-type) au-des- sous de la micro- anfractuosité, c.-à-d. au-dessous de la liai- sonpilier-implant.Les implantsutilisésavaientuncolusinéde1,0mmetpar conséquent, dans cette population de patients, la hauteurdel’oss’estégalementstabiliséeauniveaude l’interface de la surface endo-osseuse modérément rugueuse. Danslacohortesusmentionnée,unepatienteâgée de 74 ans présentait un édentement partiel de la région mandibulaire postérieure droite. Les dents avaientétéextraitesplusde3moisauparavantettrois implantsontdoncétéplacésdansdessitescicatrisés. En raison de la distance au canal mandibulaire, la se- condeprémolaireetlapremièremolaire(positions45 et 46) ont été remplacées avec des implants courts, afind’éviterlerisquedelésiondunerf.Lesimplantsont été recouverts avec des piliers de cicatrisation. Après deuxmoisdecicatrisationtransgingivale(nonenfouie) sansincident,lespiliersdecicatrisationontétéretirés (Fig. 2). Cette image illustre également l’adaptation parfaite du tissu mou autour des implants. La prise d’une radiographie périapicale a confirmé l’absence de signes pathologiques (non-montrée). Une em- preinteàcielouvertaétéprise.L’armatureaétévissée afin de garantir une adaptation passive, l’occlusion aétévérifiéeetlescouronnesprothétiquesdéfinitives (Fig. 3) ont été fabriquées et vissées dans les deux semaines qui ont suivi le retrait des piliers de cica- trisation. Une photographie intra-orale prise après deux années de fonctionnement présente l’issue très favorable et prévisible (Fig. 4). Fig. 4_Vue vestibulaire du bridge vissé, 2 ans après la pose de l’implant. Le magazine 2_2015 I 09 Fig. 4

Sommaire des pages