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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I implants _ performance des Implants courts _Contexte et objectif Larestaurationd’unédentementpluralpostérieur a toujours été limitée par le volume et la mauvaise qualité de l’os, généralement observées dans les régions postérieures, en raison de l’atrophie osseuse survenant après une extraction tant dans le sens occluso-apicalquelesensvestibulo-palatin,desinus pneumatisés, etc. Des facteurs supplémentaires tels que les forces fonctionnelles importantes dans les régionspostérieuresmaxillaires,augmententlerisque d’échec d’un traitement implantaire.1 Des limitations anatomiquessimilairessontmentionnéesdanslado- cumentation examinée récemment par Estefanous etal.2 Larestaurationd’implantsdanslesrégionspos- térieuresestpluscomplexeencas,parexemple,d’une perte des dents permanentes à un jeune âge due à la qualité médiocre de l’os (D3 et D4), une résorption osseuse accrue due aux stimuli sur les muqueuses et la présence de structures anatomiques telles que la cavité sinusienne ou le nerf alvéolaire inférieur, etc.3 Danslemaxillaire,l’utilisationd’implantscourts, c’est-à-dire d’une longueur < 7 mm (partie endo- osseuse), est particulièrement avantageuse car elle écartelebesoind’uneélévationduplanchersinusien. Plusieurstechniquesd’augmentationosseuseontété développées dans le but d’accroître le volume de l’os avant l’implantation, et permettre ainsi l’utilisation d’implants plus longs et de plus large diamètre. Les problèmes chirurgicaux et les échecs potentiels de ces techniques ont été abondamment documentés surleplanclinique.4 Laposed’implantspluscourtsest une solution pour éviter de telles techniques, ce qui serait bénéfique pour les patients tant en termes de réductiondelamorbiditéquesurleplanéconomique. Bien que les publications antérieures portant sur les implants courts aient rapporté un taux de pertes élevé,5,6,7,8 les dernières revues systématiques de la littérature indiquent que les taux de survie initiaux étaient comparables aux implants plus longs et constituent de ce fait, une solution de remplace- ment viable aux procédures d’augmentation os- seuse. Cette perspective est en corrélation étroite avec les calculs de modèles par la méthode des éléments finis (MEF), qui indiquent clairement une distribution des forces de charge horizontales et ver- ticales,similaireàcelledesimplantspluslongs.9,10,11,12 D’autres calculs ont également démontré que les contraintes exercées sur l’os devraient être pratique- ment indépendantes de la longueur de l’implant ; un rôle plus important a par contre été attribué au dia- mètre de l’implant.6,13,14 Des rapports plus récents1,14 mentionnent qu’il est possible d’obtenir des taux de survie très acceptables avec les implants courts ac- tuels. Stellingsma et al.13 ont observé des taux de survie de 88 à 100 % dans une mandibule atrophiée. Un taux de survie de 96 % a été rapporté pour des implants courts dans un maxillaire gravement atro- phié.15 Au cours d’une étude randomisée en groupes parallèles, Esposito et al.16 ont comparé les résultats après trois années de mise en charge d’implants courts et longs (dans des conditions de régénération osseuse guidée). Selon leur conclusion, les implants courts sont une solution de remplacement intéres- sante à l’augmentation verticale, pour les cas d’os résiduel limité de 7 à 8 mm au-dessus du canal man- dibulaire.Letraitementestplusrapide,moinscoûteux et la morbidité moindre. Il doit être noté que l’insertion d’implants dans un os d’excellente qualité a été comparée avec la pose d’implants après une élévation préliminaire du plan- cher sinusien.17 Dans cette étude prospective qui incluait 393 implants et 155 patients traités dans deux groupes, les implants posés après une élévation Fig. 1_Hauteur de l’os péri-implantaire (mésial et distal) autour d’implants courts 6 mois (0,5 an) et 2 ans après l’insertion de l’implant. L’épaulement de l’implant est inclus dans le graphique, afin de visualiser également la hauteur de l’os périapical, par rapport à la géométrie de l’implant. 06 I Le magazine 2_2015 Performance clinique et radiologique des implants courts (L6,5 mm) Résultats d’une étude clinique incluant un suivi de 2 ans Auteurs _ Dr. Jean-Nicolas Hasson, Dr Jacques Hassid, Dr Dominique Aubazac & Paul Zeman PhD, France et Suisse Fig. 1

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