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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I implants _ performance des Implants courts _Discussion Depuis peu, les implants dentaires courts ont prouvéqu’ilsprésentaientuntauxderéussitesimi- laire aux implants plus longs. Cette amélioration30 peut s’expliquer par l’utilisation d’implants courts pour des indications plus précises, et aussi par l’amélioration du diagnostic initial résultant de l’utilisation, largement répandue, de la tomoden- sitométrie volumique à faisceau conique (CBCT) dont on dispose depuis le début du siècle, la meilleure conception des implants et notre capa- cité d’identifier les facteurs de risque liés à la péri- implantite.31, 32 La disponibilité d’outils diagnos- tiques plus exacts, qui permettent la fabrication plus généralisée de guides chirurgicaux (précis), a contribué à l’accroissement des taux de survie et deréussitedesimplantscourts.Cetteamélioration de la prise en charge des tissus durs a été accom- pagnée par une gestion diagnostique plus fidèle des tissus mous (biotype mince) qui pourrait, à son tour, avoir également contribué aux meilleurs taux de survie et de réussite mentionnés dans les dernières publications. Les études fondées sur l’analyse par la méthode des éléments finis, semblent indiquer que des contraintes plus élevées ne sont exercées que sur la partie crestale de l’implant dentaire, tandis que defaiblesforcessonttransmisesàlapartieapicale. Selon cette hypothèse, un implant plus long ne devrait par conséquent présenter aucun avantage mécanique si seul cet aspect était considéré. Ce point particulier est sous-tendu par les résultats des études de cas présentées. Nous avons démon- tré que le taux de réussite des implants courts est similaire à celui des implants longs. De plus, le rap- portcouronne/implant<2nesembleavoiraucune importance, ce qui laisse ouverte la question sur la nécessité de solidariser les implants courts aux longs. Nos résultats étayent la faisabilité de traiter desédentementsunitairespardesimplantscourts. Les conclusions d’une étude évaluant l’utilisation d’implantsdentairescourtspourdesrestaurations de couronnes unitaires non solidarisées, ont été publiées très récemment.33 Dans cette étude cli- nique, 221 implants courts (6–9 mm ; diamètres 3,7–5,6mm)posésetsurmontésdesélémentspro- thétiqueschez168patients,ontétésuivispendant 27 mois. Le taux de survie dans le maxillaire était de 88,6 % et de 96,0 % dans la mandibule. Le taba- gisme, le diabète et les procédures d’augmen- tation osseuse n’étaient pas associés à un taux accru d’échec implantaire (précoce). Les auteurs ontconcluqueletauxdesurviedesimplantscourts, pour des restaurations de couronnes unitaires sur une durée moyenne de 37 mois, était favorable et comparable avec celui d’implants plus longs. Lecasprésentédocumentelahauteprévisibilité du protocole de traitement sélectionné (Figs. 2–4). Sans les implants courts, un protocole chirurgical beaucoup plus invasif aurait été nécessaire. Par conséquent un risque clinique significatif a été évité et le traitement s’est aussi révélé économi- quement plus avantageux. Ledéveloppementéventueld’unepéri-implantite demeure un problème majeur. Deux facteurs doi- vent être considérés dans ce contexte : la capacité d’obtenir un contrôle de plaque efficace, qui pour- rait s’avérer difficile en raison de la position pos- térieure de ces implants, et le support parodontal adéquat. Cet aspect devrait être abordé par une priseenchargeappropriéedestissusdursetmous, c’est-à-dire le contrôle d’un volume suffisant de l’os environnant, au niveau des faces vestibulaires et linguales/palatines, et la présence d’un biotype gingival idéal. _Conclusions Compte tenu de ses limitations, cette étude de cas a permis de confirmer l’utilisation prévisible et fiable d’implants courts pendant une période allant jusqu’à deux ans. Les résultats obtenus dans un contexte multicentrique renforcent les observations positives rapportées par d’autres auteurs. Une perte osseuse périapicale minimale (< 1 mm) a été observée sur les radiographies. Des études à long terme demeurent cependant nécessaires pour définir s’il existe des facteurs de risque spécifiques pertinents liés à l’utilisation d’implants courts._ 10 I Le magazine 2_2015 Dr Jean-Nicolas Hasson 5,rue duWerkhof, 68100 Mulhouse Dr Jacques Hassid 8 Rue d'Orbey 68000 Colmar Dr Dominique Aubazac 3Avenue Julien 63000 Clermont Ferrand Paul Zeman PhD Thommen MedicalAG, 2540 Grenchen,Suisse Le magazine _les auteurs

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