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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

diologiquesinitiauxderéférence.Leconebeamestun examen complémentaire à ces examens, et il ne faut pas hésiter à l’utiliser si les examens initiaux ne don- nent pas toutes les informations nécessaires. Les cas cliniquesdemandantuntraitementcomplexeontsou- ventbesoind’unexamenradiologiquetridimensionnel. _Lesrécentesévolutionsduconebeamsont-elles suffisamment importantes pour penser à investir danscesnouvellesmachines? Les dernières avancées du cone beam ont permis de réduire le temps d’exposition. Les risques de distorsion dus à un patient qui bouge, car il ne peut pastenirlapositionimmobilependantl’examen,sont diminués car ce dernier est beaucoup plus rapide. D’autre part, les nouveaux appareils commencent àêtreproduitsavecunscannerfacial,quidonneune représentation plus précise de la surface du visage, quipourraêtreintégréeauximagesradiographiques, ce qui ouvre de nouvelles possibilités dans les do- mainesoùl’esthétiqueestimportante.L’amélioration des performances, la réduction du rayonnement et des coûts d’achat et son utilisation évidente dans beaucoup de disciplines fondamentales, peuvent certainement justifier un tel investissement. _Est-cequ’uneréponsesimilairepeuts’appliquer àl’empreinteoptique? La situation est différente car nous avons, grâce auxempreintesconventionnelles,lemoyend’obtenir des modèles. Nous n’avons pas à notre disposition dans nos cabinets, le moyen d’obtenir la troisième dimension de nos examens radiologiques, si ce n’est eninvestissantdansunconebeam.Ilyaplusieursrai- sons qui font que les praticiens reportent cet inves- tissement : tout d’abord le fait cité précédemment, qu’ils n’en ont pas un besoin impératif car ils ont les empreintes conventionnelles, le fait que l’empreinte optique actuellement ne peut pas vraiment être utilisable dans tous les cas (cas étendu et complexes oulimitessousgingivalesprofondes),etlefaitqueles coûts sont encore élevés, par rapport aux coûts des matériaux pour empreintes conventionnelles. _Voyez-vousd’autresraisonsquifreinentlespra- ticiensdansl’investissementdel’empreinteoptique? Je peux effectivement penser à une raison pra- tique de l’organisation des laboratoires de prothèse. En effet, pour les cas où l’esthétique est importante et cela s’adresse à quasiment tous les cas complexes, il est impératif de faire appel à une stratification du matériel cosmétique. Pour faire cette stratification vous avez besoin d’un modèle précis, cela veut dire que les laboratoires vont devoir fabriquer des mo- dèles à partir de données numériques. Cette fabrica- tion est faite par un processus d’addition réalisé par desimprimantes3D,quisontaujourd’huiencoretrès onéreuses. _Comment voyez-vous l’avenir de l’empreinte optique? Latechnologieévolueàuneallureincroyablement rapide. Les habitudes des prothésistes et des pra- ticiens sont en train de changer. Mon sentiment est que les fabricants de matériaux à empreinte ont du souci à se faire, et vont rapidement se trouver sans commerce, un peu comme Kodak, à la suite du développement de la photographie numérique._ implants _ interview I Le magazine 1_2015 I 29 SCF0115_28-29_FissoreInt 19.02.15 08:46 Seite 2 SCF0115_28-29_FissoreInt 19.02.1508:46 Seite 2

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