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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

laser _ maintenance parodontale avec laser I plus liée à la réaction inflammatoire qu’à la flore microbienne (Barthold, 2010). _Protocoles de prise en charge des parodontites Le traitement des parodontites passe par le réta- blissementdel’équilibreparodontal.Leleviermajeur dontnousdisposonsestlecontrôledel’infection,par réduction et modification de la masse microbienne. L’élimination des tissus inflammatoires contribue à activer le processus de cicatrisation parodontal (Lindhe et Nyman, 1985). La stratégie thérapeutique consisteàconfronterlafloremicrobienneausystème de défense immunitaire, en déstabilisant les biofilms protecteurs dans lesquels elle se trouve (Sanz et Van Winkelhoff, 2011, 7e European Workshop). Les protocoles largement admis aujourd’hui pourlapriseenchargedesparodontites,s’articulent autour de deux phases (Dentino, 2013) : _Une thérapie initiale qui va consister à contrô- ler l’infection, réduire l’inflammation et rétablir l’homéostasie parodontale. _Un traitement de maintenance parodontale ou thérapie parodontale de soutien. Elle va consister à maintenir dans le temps la situation d’équilibre parodontal, obtenu pendant la thérapie initiale. Plusieurs protocoles de thérapie initiale ont été décrits (Lindhe et Nyman, 1985) : Leprotocolechirurgical: _Détartrage, surfaçage radiculaire dit à l’aveugle, visant à contrôler l’infection et réduire l’inflam - mation. _Cettepremièrephaseserasuiviedechirurgieparo- dontale d’assainissement des 4 secteurs visant à compléterl’assainissementetàéliminerlespoches parodontales résiduelles : technique du lambeau de Widman (Ramfjord et Nissle, 1974). Le protocole non-chirurgical : c’est un protocole plus conservateur pour les tissus parodontaux qui consiste à ne faire qu’un détartrage et surfaçage radiculaire sans lambeau d’accès, pour assainir le parodonte. Les poches résiduelles sont nombreuses et contrôlées dans un programme de maintenance strict (Badersten et Egelberg, 1984). Lachirurgied’assainissementparodontalemini- invasive (Cortellini et Tonetti, 2007) : le parodonte est assaini à un niveau chirurgical mais sans lam- beau. Des moyens thérapeutiques particuliers tels quelesaidesoptiquesetlelaser,peuventégalement améliorer ces procédures non-invasives. Une tech- nique chirurgicale s’inspirant de l’ENAP publiée dès 1976parYukna,permetdebénéficierdesavantages de l’approche chirurgicale et des techniques non- chirurgicales sans en subir les inconvénients. C’est une troisième voie entre les deux premiers proto- coles proposés. La parodontologie suit la voie prise par la mé- decine en général, qui est celle des interventions à minima. C’est pour cette raison, entre autres, que les techniques non chirurgicales et mini-invasives ont vu le jour. L’approche chirurgicale est très invasive, longue et ne dédouane pas d’un proto- cole de maintenance strict, sous peine de récidive (Badersten, 1984 ; Teles, 2012 ; Westfelt etal., 1983, Lindhe et Nyman, 1984 ; Harper et Robinson, 1987 ; van Winkelhoff et al., 1988 ; Renvert et al., 1990a ; Shiloah et Patters Renvert, 1996). Le cœur du problème des parodontites est mi- crobien et immunitaire. La maintenance parodon- taleàpourbutdestabiliserl’équilibreretrouvédans la thérapie initiale, quel que soit le protocole initial (Ebersole, 2013). Figs. 2a & b_Parodontite agressive. Le magazine 1_2015 I 37 Fig. 2bFig. 2a SCF0115_36-42_Baudot 19.02.15 08:48 Seite 2 SCF0115_36-42_Baudot 19.02.1508:48 Seite 2

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