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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

CAD/CAM _ principes biomécaniques I a été utilisé pour le mordançage de la restaura- tion e.max pendant 60 secondes. La restauration Empress a quant à elle été mordancée durant 20 secondes. L’agent de mordançage a été rincé à l’aide d’un nettoyeur à vapeur. La pâte de net- toyage Ivoclean (Ivoclar Vivadent) a été utilisée pour nettoyer les intrados des deux restaurations pendant 20 secondes. Le promoteur d'adhésion Monobond Plus (Ivoclar Vivadent) a été appliqué 60 secondes dans l’intrados des restaurations, et passé ce laps de temps, il a été légèrement séché à l'air. Un soin tout particulier a été pris pour évi- ter la présence du promoteur d'adhésion sur les surfacesexternesdesrestaurations.Lesdentsont été isolées à l'aide du système Isolite (Fig. 27). Le promoteur d'adhésion Multilink Primer A/B a été frotté sur toutes les surfaces de collage au moyen d’une microbrosse pendant 30 secondes. L’excès de matériau a été dispersé par soufflage d’air,jusqu'àcequelefilmliquidemouvantnesoit plus visible et laisse une surface d’aspect brillant (Figs. 28 et 29). Un bâtonnet de préhension muni d’unepointecollante(Optrastick,IvoclarVivadent) a été utilisé pour placer les restaurations sur les dents, vu que la manipulation des onlays et des couronnespartiellespeuts’avérerdélicate.Chaque région interproximale a été exposée à une lampe à photopolymériser Bluephase (Ivoclar Vivadent) pendant trois secondes, afin d’amorcer la prise du matériau. La résine a été facilement éliminée à l'aide d’un détartreur 36/37 de Brasseler. Les li- mites marginales ont été enduites de Liquid Strip (Ivoclar Vivadent), un gel à la glycérine qui pré- vient l'inhibition par l'oxygène de la couche de surface du ciment résine, avant la polymérisation finale (Figs. 30 et 31). Les restaurations ont en- suite été polymérisées entièrement (Fig. 32) et les cordons no 00 initiaux n’ont été retirés qu’après durcissement complet, ce qui a permis la prise en charge appropriée des tissus jusqu'à ce moment. L’occlusion de la patiente a été vérifiée après avoir incliné le fauteuil à un angle de 45 degrés. Il a d’abord été demandé à la patiente de mâchonner du papier à articuler comme elle l’aurait fait avec un chewing-gum (papier Bausch en forme de fer à cheval, d’une épaisseur de 200 microns). Ensuite, la patiente a mordillé sur un papier à articuler de couleur rouge (Troll Foil) avec de petits mouve- ments verticaux des mâchoires. Tous les endroits qui portaient des traces dues aux mouvements de mâchonnementetnonrecouvertesparlesmarques du papier rouge ont été fraisés et éliminés, afin de supprimer les interférences et de réduire le risque de fracture du matériau (Figs. 33a–c). Les res- taurations ont alors été polies(Fig. 34). En ce qui concerne la restauration e.max de la dent 16, les polissoirsétaientdemarqueNTICeraGlaze,decou- leur verte, bleue et jaune, utilisés dans cet ordre. Le polissoir vert n’a pas été utilisé pour la restau- ration Empress réalisée sur la dent 15. Le résultat final s’est traduit par des restaura- tions minimalement invasives dont l’aspect et la fonction étaient naturels, avec un risque moindre de fracture dentaire et un risque encore plus faible pour les dents (Figs. 35a–36b)._ Note de la rédaction : une liste complète des références estdisponibleauprèsdel'éditeur.Cetarticleaétépublié dans le magazine CAD/CAM C.E. no 01/2014. Figs. 36a & b_Restaurations définitives, vue latérale. Le magazine 4_2015 I 51 Fig. 36bFig. 36a DrMichaelL.Young Diplômédelafacultédemédecine dentairedel’universitédu Michiganen1994.Ilexercedans soncabinetprivédedentisterie généraleàSterlingHeights, Michigan.Depuis2004,ilpratique ladentisterieCFAOaufauteuil. LeDrYoungestconseilleraucentreKois,centre enformationdentaireavancée.Ilestmembrede l’AmericanDentalAssociation,delaMichiganDental AssociationetdelaDetroitDistrictDentalSociety. Le magazine _l’auteur

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