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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

I roots _ restauration en composite « le développement des contraintes dues à la ré- traction doit être considéré comme un phénomène multifactoriel » et « le volume du composite en rétraction devient une variable dont il faut tenir compte ».33 Dans leur article, Unterbrink et Lieben- berg mentionnent que les contraintes dues à la rétraction augmentent avec le facteur C, et que la taille de la cavité restaurée est un élément im- portant en cas d’obturation en masse.34 Selon leur étude,35 une obturation par couches successives diminue le facteur C et s’avère plus favorable qu’une polymérisation en masse, en raison de la meilleure adaptation à la paroi de la cavité, de la réduction de micropercolation et du taux accru de conversion.Uneétudesurlamicropercolationetles dimensions de la cavité a conclu qu’une microper- colation semblait être liée au volume de la restau- ration, mais pas au facteur C.36 Avec les techniques d’obturation en masse, le niveau de dureté ou le taux de conversion d’un composite est nettement inférieuràceluidumêmematériau,misenplaceau moyen de la technique d’obturation par couches successives.37 Watts et al.38 recommandent que la masse du matériau de restauration soit également prise en considération, lors de la transposition des lois scientifiques de la rétraction aux recomman- dations cliniques spécifiques. Ceci étant dit, où tout cela nous mène-t-il vu sous l’angle d’une suggestion de modification de notre technique restauratrice, consistant à placer un matériau de reconstitution corono-radiculaire dans une dent ayant fait l’objet d’un traitement endodontique ? À l’heure actuelle, s’il reste encore assez de parois et de structure dentaire, de nom- breux cliniciens procèdent à l’obturation en masse del’orificed’accèscanalaire,aumoyend’unerésine composite à polymérisation duale (le même maté- riau qui est utilisé pour le scellement du tenon en fibres), puis ils la polymérisent d’une traite à l’aide d’une lampe LED. Comme indiqué précédemment, cette obtura- tion en masse n’est pas seulement problématique quant à l’obtention d’un durcissement en profon- deur adéquat et de propriétés physiques optimales lors de la polymérisation (ce point sera abordé plus loindanscetarticle),elleestégalementresponsable de l’incidence négative sur l’intégrité de l’adhésion, etdel’augmentationdelamicropercolation,enrai- son du volume important de composite appliqué. L’orifice d’accès typique, qui est essentiellement une préparation cavitaire de classe I très profonde, requiert à la fois une quantité importante de com- posite,etlamiseenplaceducompositedansuneca- vité associée à la valeur la plus élevée du facteur C, soit cinq. Seuls les cas de mise en place d’un composite dans la profondeur du canal radiculaire préparé, mènent à des valeurs de facteur C que l’on estime supérieures à 200 jusqu’à l’infini.39 Fig. 6_Débridement des canaux après isolement par une digue en caoutchouc. La figure présente une meilleure vue de l’étendue de la ligne de la fêlure distale. Fig. 7_Les canaux radiculaires ont été obturés avec de la gutta-percha, jusqu’à 2 mm au-dessous du niveau du plancher de la cavité pulpaire. Fig. 8_Après l’application d’acide phosphorique (Ultra-Etch, Ultradent), celui-ci est malaxé au moyen d’une microbrosse afin de nettoyer la dentine, rincé et légèrement séché. Fig. 9_L’adhésif MPa est appliqué sur une microbrosse et malaxé dans les canalicules, puis le solvant est évaporé par soufflage d’air uniquement. Fig. 10_Photopolymérisation de l’adhésif pendant 10 secondes au moyen d’une lampe Valo (Ultradent). 28 I Le magazine 4_2015 Fig. 6 Fig. 7 Fig. 8 Fig. 9 Fig. 10

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