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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

implants _ extrusion et positionnement I minimum, pour s’assurer de la stabilité des tissus environnants. Si ce n’était pas le cas, il conviendrait de rebaser la dent provisoire et de réitérer cette période jusqu’à ce qu’une stabilité effective puisse être constatée. Ce n’est qu’à cette condition que la prothèse définitive peut être envisagée. Ensuite il faudra que cette prothèse définitive reprenne très exactement le profil précédent. Il faut avoir à l’idée que les prothèses définitives mises en place ne peu- vent plus techniquement être modifiées, le collage de la base titane ne supportant pas la chaleur du four à céramique. Il faut noter que le profil concave imprimé à la couronne prothétique ne modifie en rien la profondeur de la poche, un profil concave ou convexe générant la même dimension de la poche (Figs. 7a et b). Cela permet de penser que la com- position du biofilm sera équivalente dans une zone inaccessible au contrôle de plaque, donc sans conséquence à terme sur la résorption des tissus péri-implantaires. Ce profil d’émergence de la pro- thèse est également retrouvé dans l’espace inter- dentaire, au niveau de la papille, toujours dans le butdepermettreautissugingivaldes’étendredans un volume suffisant. Pour établir une séquence chronologique co- hérente aucune base préexistante ne pouvait être utilisée,lemodèleexpérimentalétudiéétantlechien (Araujo, 2009), qu’il est impossible d’assimiler à nos patients. De plus les variations liées à l’âge et à la morphologie du défaut osseux nous oblige à une approximation clinique qui est certainement aussi, sinon plus précise que les modèles expérimentaux disponibles. En effet, l’observation de différents cas cliniques nous permet de voir que le remodelage osseux, suite à une intervention, prend 20 mois. Nous pouvons par exemple constater dans un cas de régénération osseuse guidée (Figs. 8a et b), une cicatrisation osseuse complète à la radiographie postopératoire à cette échéance. En prenant cette hypothèse, une séquence thérapeutique peut être décomposée de la façon suivante : _Mouvement d’extrusion 1 mois. _Stabilisation de l’extrusion 3 mois. _Xénogreffe et greffe gingivale 6 mois. _Implant 4 mois. _Provisoire/implants 6 mois. Lecasn°3montreunestabilitédelapapilleentre 11et12,unanaprèslamiseenchargedesimplants. Cette stabilité provient à la fois du volume laissé au tissu parodontal et au profil en « ridge lap » qui le protège des agressions mécaniques. Si le développement d’un site optimal pour réa- liser une pose d’implant dentaire a été décrit à plusieurs reprises en utilisant une combinaison de greffons, l’utilisation de moyens orthodontiques à cettefinselimiteàladescriptiondecasisolés(Rokn, 2012). L’originalité de la technique présentée est decombinerlesdeuxoptionspouruneamélioration durésultatdéfinitif,notammentdanslecasdedeux implants adjacents où la papille interimplantaire estextrêmementdifficileàrestituer.Pourobtenirce résultat, plusieurs autres paramètres ont été appli- qués : l’utilisation d’implants de diamètres réduits, unprofild’émergenceconcaveetlepositionnement palatin de l’émergence prothétique. Il reste donc à définir par d’autres études quels sont les éléments indispensables au succès esthétique de telles pro- thèses, quelles sont les indications de ce protocole et vérifier que de tels résultats ne se limitent pas au seul stade de l’anecdote. Notedelarédaction:unelistecomplètedesréférencesest disponibleauprèsdel’éditeur. Le magazine 4_2015 I 13 Dr Jean-Nicolas Hasson a fait ses études de chirurgie dentaire à la faculté de Strasbourg et une spécialité de parodontologie à l’University of SouthernCalifornia(LosAngeles). Il exerce en parodontologie et implantologie exclusive à Mulhouse,et peut être contacté à :hasson@hrnet.fr Le magazine _l’auteur Fig. 7dFig. 7b Fig. 7cFig. 7a

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