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DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

implants _ extrusion et positionnement I cas n'a été donc qualifiée comme recherche. Conformément aux exi- gences éthiques actuelles (la décla- ration d’Helsinki, édition actuelle), les patients ont été instruits des détails de leur participation et un consen- tement éclairé écrit préalable a été expliqué et signé avant toute inter- vention. Quandlacouronneestprésenteun traitement orthodontique classique permet l’extrusion, sachant que le point d’ancrage devra être le plus apical et que l’ex- trusion devra être menée au point le plus coronaire possible. Pour ce faire les dents sont dévitalisées et réduitesaucoursdutraitement.Silacouronnen’est plus présente il s’agit d’excaver la carie existante et de réaliser un moyen d’ancrage avec un fil rond à crochetquiservirad’ancrage,lepointfixesesituant sur l’artifice prothétique provisoire remplaçant la couronne(Figs.1a–c).Unfilélastiqued’orthodontie comme le Clear Power Thread 25 (Ormco, Glendora, États-Unis) est l’élément permettant la traction or- thodontique.Cemouvementrapidepeutêtreréalisé en l’espace de quelques semaines et doit excéder le niveau attendu des papilles, pour compenser une possible résorption. Une stabilisation ultérieure de 3moispermetlaconsolidationdesrésultatsobtenus avec un début de cicatrisation osseuse et la réalisa- tiond’unegreffeparlatechniquedécriteparAraujo (2015). À ce moment l’extraction peut être réalisée sansaucuntraumatismeparcequelaracineestmo- bile et qu’elle est parfaitement préhensible puis- qu’extrudée, donc supra gingivale (Figs. 2a et b). L’implant est mis en place 6 mois après la chirur- gieprécédentepourpermettre,dansl’intervalle,une maturationsuffisantedelagreffe.L’interventionest réalisée en deux temps chirurgicaux, afin de mini- miser tout risque postopératoire. Les implants uti- lisés sont de diamètre réduit à 3.5 mm (Thommen MedicalInicell,ThommenMedical,Grenchen,Suisse), ce diamètre n’indui- sant pas de risque supplémentaire dans le secteur antérieur (Lee, 2013). L’axe de l’implant diffère légè- rement du paradigme actuel (Belser, 2007) dans la mesure où son positionnement estglobalement1mm plus palatin par rap- port aux propositions précédentes et géné- ralement acceptées. La principale raison est de créer un environnement péri-implantaire suffisamment volumineux, pour assurer une stabilité tissulaire dans le temps. Cette notion, dérivée de l’espace biologique parodontal et décrite initialement par Gargiulo (1966), a été notamment reprise par Cochran (1997) pour les implants, puis par Tarnow (2000), pour évaluer une distance interimplantaire minimale, et enfin par Gastaldo (2004) pour l’espace qui sépare dent et implant.Touteslesaméliorationspermettantdega- rantirunestabilitégingivaleprennentuneorientation similaire, celle d’accroître localement le volume tis- sulaire,quecesoitenréalisantunsurcontourvesti- bulaire(Grunder,2011)ouparl’adoptiondu«platform switching » (Buser, 2011). Nous passons donc de l’espace biologique vertical décrit par Gargiulo à un espace biologique horizontal, capable d’assurer la pérennité du volume gingival péri-implantaire. Le positionnement de l’implant légèrement palatin permet alors à l’émergence de la vis prothétique de sesituerauniveauducingulum.Cettepositionpar- ticulièrement précise permet l’utilisation de bases titane sur lesquelles sera collé le matériau cosmé- tique plus résistant, parce qu’il s’agit de céramique pressée ou de zircone, et plus esthétique par la ré- ductiondelabasemétalliqueàlastricteémergence de l’implant. De plus l’utilisation de ces matériaux moinsperméablespermetunemeilleureintégration gingivale que les métaux ou céramiques utilisés précédemment (Sicilia, 2015). Le magazine 4_2015 I 11 Fig. 3b Fig. 4c Fig. 3a Fig. 4a Fig. 4b

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