Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

DT Study Club - Le magazine de formation continue dentaire

roots _ restauration en composite I d’une défaillance de la restauration dentaire dé- finitive (due notamment à une micropercolation résultant de la rétraction de polymérisation, de l’élimination du ciment, de l’insuffisance du recou- vrement total, des phénomènes de flexion, etc.) et en raison de la formation de caries secondaires.12 _Rétraction de polymérisation Lepraticiendisposeactuellementd’unefoulede composites différents, notamment des matériaux microchargés, macrochargés, hybrides, hybrides à petites particules, nanochargés, nanohybrides ou microhybrides.13 Quoique les formulations puis- sentêtreadaptéesdefaçonàrendrecescomposites « condensables », « fluides » ou « façonnables » lors de la manipulation, leur utilisation sur le plan cli- nique est toujours associée au problème majeur de la rétraction de polymérisation ou des contraintes dues à la rétraction.14,15 Cette rétraction et les contraintes créées varient entre composites, no- tamment en raison du type et de la proportion des charges dans le matériau, de la matrice de résine et desonpoidsmoléculaire,delateinteetdel’opacité, de la forme de préparation cavitaire (facteur de configuration cavitaire, ou facteur C), de la largeur, de la longueur et de la profondeur de la cavité, de l’épaisseur du composite, du module d’élasticité ducompositeetdeladent,duniveaud’éclairement énergétique et de la durée de polymérisation, de la puissance spectrale de la lampe à photopolyméri- ser, de la position de la lampe à photopolymériser, de l’obturation en masse ou par couches succes- sives, du taux de développement des forces (éclai- rement énergétique élevé), du système d’initiateur utilisé, et du taux de conversion.16–25 Des études publiées sur divers composites ont indiqué des taux de rétraction allant de 2,00 à 5,63 pour cent en volume,26 et de 1,67 à 5,68 pour cent,27 les matériaux fluides présentant la rétraction la plus élevée et des contraintes variant de 3,3 à 23,5 mégapascals (MPa).26 En fait, les composites annoncéscommeayantunfaibletauxderétraction n’ont pas tous des valeurs basses lors des mesures de rétraction de polymérisation. À l’occasion d’une évaluation de sept composites à base de diméth- acrylateglycidiquedebisphénolA(Bis-GMA)àfaible taux de rétraction, Aelite LS Posterior et N’Durance ont affiché des valeurs relativement élevées.28 Comme indiqué précédemment, la rétraction de la résine composite lors de la polymérisation, et les contraintes créées en raison de cette rétraction, peuventgénérerdeseffortsdetractionsurlastruc- ture dentaire et le système adhésif, et ces efforts peuvent non seulement affaiblir la liaison avec les parois de la cavité,29, 30 mais également fracturer l’émail le long des prismes (à l’origine de l’aspect de ligne blanche au niveau des limites marginales).31 Cette défaillance peut causer des caries, une sensi- bilité des dents pulpées, et une micropercolation entraînant la pénétration de bactéries, de liquides et de toxines, susceptibles d’avoir une incidence négative sur la réussite du traitement endodon- tique (percolation coronaire).32 Selon Braga et al., Fig. 3_Présentation de clichés radiographiques d’une patiente souffrant d’une douleur au niveau de la deuxième molaire inférieure gauche, ayant fait l’objet d’une restauration minimalement invasive. Fig. 4_Présentation clinique de la deuxième molaire révélant suffisamment de structure dentaire résiduelle après le traitement canalaire, de sorte qu’un tenon en fibres et un matériau de reconstitution corono-radiculaire ne sont pas nécessaires. Fig. 5_Vue agrandie de la crête distale de la deuxième molaire présentant une fêlure verticale. Le magazine 4_2015 I 27 Fig. 3 Fig. 4 Fig. 5

Sommaire des pages