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Dental Tribune Study Club Le magazine de formation continue dentaire

roots _ lasers I Dessolutionsderemplacementauxtraitements classiques permettant d’améliorer la désinfection des canaux radiculaires, sont les lasers Nd:YAG et Er:YAG. Une étude a évalué l’efficacité bactéricide des lasers Nd:YAG et Er:YAG dans les canaux ra- diculaires courbes infectés, à des fins expérimen- tales.Ils’estavéréque,danslescanauxradiculaires droits, le laser Er:YAG produisait un effet bactéri- cide de 6,4 à 10,8 % plus élevé que celui du laser Nd:YAG. Par contre, dans les canaux radiculaires courbes, l’effet bactéricide du laser Er:YAG se révélait 1,5 à 3,1 % plus élevé que celui du laser Nd:YAG.13 Ces résultats semblent indiquer que les embouts et les techniques laser à usage endodon- tique, nécessitent un développement plus poussé pour en garantir l’efficacité. _Procédures parodontales au laser (désinfection) Les procédures traditionnelles de traitement parodontal sont notamment le détartrage et le surfaçage radiculaire mécaniques. Ces techniques comportent cependant certaines limitations, surtout au regard de la réduction bactérienne à l’intérieur des poches parodontales profondes. Plusieurs protocoles d’appoint ont donc été dé- veloppés, afin de surmonter les restrictions du traitement mécanique classique. Le laser a notam- ment été proposé pour ses effets bactéricides et détoxifiants, ainsi que pour sa capacité à atteindre des sites inaccessibles à une instrumentation mécanique classique.14 Il serait possible d’utiliser différents lasers dans un traitement parodontal visant à l’élimination du tartre, la décontamination des poches paro- dontales, leur désinfection par photoactivation de colorants et la désépithélialisation, afin de favori- ser les processus régénératifs.15 Plusieurs études ont démontré que la diode laser, émettant à des longueurs d’onde comprises entre655et980nm,peutaccélérerlacicatrisation des plaies en facilitant la synthèse du collagène, en favorisant l’angiogenèse et en augmentant la libération des facteurs de croissance. Par ailleurs, la diode laser produit des effets bactéricides et dé- toxifiants in vitro, et peut éviter une ablation de la surfaceradiculaire,cequi,théoriquement,réduitle risque d’une élimination de tissu radiculaire sain.13 Lors d’une revue systématique, Sgolastra et al. (2012),14 n’ont pas observé de différences signifi- catives dans aucun des résultats analysés (niveau d’attache clinique, profondeur des poches au sondage, et modifications de l’indice gingival et de l’indicedeplaque).Cesrésultatssemblentindiquer quel’utilisationdeladiodelasercommeappointau traitement parodontal non chirurgical classique, n’apporte aucun bénéfice clinique supplémen- taire.Cependant,étantdonnéquel’analyseportait sur un nombre restreint d’études, les résultats doivent être interprétés avec prudence. Il reste à clarifier des questions importantes, dont l’influence du tabagisme sur les issues cliniques, l’efficacité pratique de l’utilisation en appoint de la diode laser sur les issues microbiologiques, et l’incidence des effets indésirables. Il est nécessaire de mener d’autres études pour évaluer l’efficacité de la diode laser en traitement d’appoint, ainsi que pour déterminer la dosimétrie et les réglages appropriés du laser. _Applications aux tissus mous De nombreuses procédures sur les tissus mous peuvent être réalisées avec le laser. Ses deux avan- tages principaux sont la réduction des saigne- ments peropératoires et de la douleur postopéra- toire comparativement aux techniques classiques, telles que l’électrochirurgie. Les lasers, dont les propriétés hémostatiques sont supérieures, sont mieux adaptés à certaines procédures chez des patients atteints de troubles de la coagulation.5 _Conclusion Bien que le traitement laser produise des résul- tats similaires (en termes de sécurité, d’efficacité théorique et d’efficacité pratique) à ceux obtenus grâce aux méthodes classiques, de nouvelles tech- niques et de nouveaux dispositifs ont été dévelop- pés dans ce sens. Le laser pourrait par conséquent deveniruneoptionthérapeutiquebientolérée,etfon- dée sur des données probantes pour le chirurgien- dentiste dans l’exercice dentaire quotidien._ Notedelarédaction:unelistedesréférencesestdisponible auprèsdel’éditeur. Le magazine 4_2014 I 53 Dr Jonas de Almeida Rodrigues Faculté de dentisterie Université fédérale de Rio Grande do Sul Av.Paulo Gama,110 PortoAlegre – RGS 90000-000 Brésil jorodrigues@hotmail.com Le magazine _contact SCF0414_50-53_Rodrigues 20.11.14 10:27 Seite 4 SCF0414_50-53_Rodrigues 20.11.1410:27 Seite 4

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