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Dental Tribune Study Club Le magazine de formation continue dentaire

I CAD/CAM _ implantologie dentaire indispensables. L’étude de cas décrite dans cet article explique comment l’équipe de soins inter- disciplinaire peut combiner ses différents aspects, etprésenteleremplacementd’unepremièremolaire inférieure gauche (position dentaire 36) par un implant (XiVE) et un pilier individualisé (ATLANTIS) fabriqué par CFAO. Des années de recherche et de développement ont été consacrées à la conception des implants et aux propriétés de leur surface. Le meilleur résultat possible a été atteint dans ce domaine. Aujourd’hui, tous les efforts convergent vers le pilier implan- taire. Outre les piliers standards, les composants personnalisésselonlesbesoinsdupatient,prennent de plus en plus d’importance et promettent des résultats esthétiquement supérieurs ainsi qu’une stabilité à long terme. Les restaurations d’avant- garde font également intervenir d’autres facteurs tels que l’intervention minimalement invasive et la démarche orientée vers le pronostic, notamment la prévention de la péri-implantite. Avant de procéder à la fabrication du pilier, la pose de l’implant ou la planification de sa position idéale, doit être prise en considération. Il est également indispensable d’évaluer l’émergence de la plateforme ou du col de l’implant au niveau du tissu mou à ce stade précoce du traitement, et le pilier doit être conçu en con- séquence. Les diagnostics en trois dimensions sont le meilleur fondement pour la planification con- ceptuelle. Ils permettent de visualiser à l’avance le résultat idéal et de définir précisément la séquence de traitement. _Situation initiale et plan de traitement Le patient s’est présenté à l’équipe de soins en formulant le souhait d’une restauration pro- thétique implanto-portée au niveau de la position dentaire 36. Les antécédents médicaux généraux du patient ne présentaient aucune anomalie. L’état bucco-dentaire n’indiquait aucun besoin réel de traitement. La denture du maxillaire était complète mais une radiographie avait permis de diagnosti- quer un kyste radiculaire touchant la dent 12, dont le traitement chirurgical est prévu dans un avenir proche.Uneimagesimilairesedégageaitdelaman- dibule.Aprèslafermeturedel’espaceenposition36 et la restauration de la dent 12, le traitement sera donc terminé. La radiographie initiale (un OPG) avait indiqué une dimension verticale suffisante de l’os (Fig. 1), mais un manque de volume osseux vestibulaired’unpointdevueclinique,confirméen- suite par imagerie tridimensionnelle (tomographie volumique numérique). Le plan de traitement virtuel a été établi au moyen d’un logiciel de planification et de naviga- tion. Il a été prévu de positionner l’implant (XiVE, DENTSPLY Implants) légèrement lingualement, puis le besoin d’augmentation osseuse dans la ré- gion vestibulaire a été évalué (Figs. 2a–c). Le profil concave de la crête alvéolaire n’aurait pas mené à unrésultatesthétiquementsatisfaisantsansgreffe. Lebutétaitd’obtenirunecorticalevestibulaired’en- viron2mm,etparconséquentunecrêtelégèrement convexedanscetterégion.Ilfallaitdoncélaborerun Figs. 7a–c_Mise en place du pilier, guide de transfert et couronne provisoire. Fig. 8_Après la phase de cicatrisation, l’état était stable et la largeur de la crête alvéolaire était suffisante. Fig. 9_Exposition prudente de l’implant. Le laser a garanti une intervention minimalement invasive. 22 I Le magazine 4_2014 Fig. 9Fig. 8 Fig. 7a Fig. 7b Fig. 7c SCF0414_20-24_Bergmann 20.11.14 11:55 Seite 3 SCF0414_20-24_Bergmann 20.11.1411:55 Seite 3

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