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Dental Tribune Study Club Le magazine de formation continue dentaire

implants _ guides chirurgicaux I l’os obtienne un niveau de maturation suffisante et que les implants soient intégrés, une année s’écoule sans qu’un bridge implanto-porté ne puisse être mis en fonction. La solution consiste à temporiser le secteur antérieur et prémolaire et à mettre les implants dans le secteur molaire. Ces implants ne demandent pas la précision de pose de ceux du secteur antérieur. Les implants antérieurs doivent être posés dans l’optique d’une esthétique irréprochable, d’une phonation sans faille et d’une nettoyabilité optimale (Fig. 6). Dans un deuxième temps un guide chirurgical est vissé auximplantsdusecteurmolaire,facilitantlatenue de ce guide. Seul le foret pilote est passé, laissant à l’opérateurlapossibilitédecorrigerdansunefaible mesure, l’erreur du guide au moyen d’ostéotomes ou de piézochirurgie (Hasson, 2012). _Discussion L’apport récent du cone-beam dans l’exercice de la chirurgie implantaire s’est accompagné d’un engouement excessif, à l’image de tous les progrès auxquels nous sommes confrontés. Les études comparant la planification de l’implant et sa pose, montrenttoutesunedifférenceconséquente.Celle- ci aura inévitablement des effets qui se feront sen- tirsurlesrésultatsàlongterme,tantaupointdevue esthétique que fonctionnel. Ces études cliniques présentent les mêmes défauts : la durée de l’étude ne correspond pas à la durée d’utilisation des im- plants (les études à long terme, soit d’une durée supérieureà10ans),etl’estimationestsouventréa- lisée par ceux qui ont réalisé la chirurgie. Tahmaseb etal.(2014)concluent,mêmeenfaisantabstraction decesobjections,qu’iln’yapasd’évidencemontrant que les chirurgies guidées par ordinateur soient supérieures à celles réalisées par des moyens conventionnels. Le cas du bridge maxillaire complet a été traité de manière différente par Malo (2013) en introdui- sant le concept « all-on-four ». Plusieurs remarques peuvent être faites à ce sujet. D’abord la technique est souvent réalisée chez des patients édentés complets, patients qui ont des revenus trop mo- destes pour envisager cette technique. Ensuite en cas d’échec d’un implant, ce qui est plus fréquent aumaxillairequ’àlamandibule(Haas,1992),lages- tion de cet échec devient hasardeuse et coûteuse, lorsqu’en partant de 4 implants, l’un ou l’autre se trouveperdu.Enfin,laprésenced’unvolumeosseux adéquat au niveau de la seconde prémolaire maxil- laireresteincertaine.L’ensembledecesfacteursdé- favorables rend l’indication très anecdotique dans un exercice courant. Nos patients souhaitent une technique éprouvée permettant de rattraper les in- cidents éventuels, qui peuvent survenir pendant la phase thérapeutique ou celle de maintenance. L’aspect positif le plus important de l’arri- vée de la radiographie tridimentionnelle dans notre exercice, reste la planification de nos in- terventions, permettant d’appréhenderaumieux les difficultés d’une in- tervention à venir. Les logiciels les plus évo- lués (SuresmileTM, coDiagnostixTM [Dental Wings], Implant StudioTM [3Shape]), nous permettent en plus d’envisager de manière encore plus précise, la relation entre la position de l’implant et la prothèse envisagée et donc, leur planification. _Conclusion Les guides réalisés à partir d’une radiographie cone beam sont indiqués lorsque les moyens conventionnels ne permettent plus la mise en place d’implants, en termes de sécurité ou d’esthétique. Les implants multiples dans le secteur esthétique et les implants placés dans un volume greffé sont les indications essentielles à l'utilisation de guides réalisés à partir d'une radiographie tridimension- nelle.Ilseraitintéressantd’encomparerlesrésultats dans ces cas précis afin d’établir de manière scien- tifique l’intérêt de ce progrès indéniable._ Fig. 6_Le positionnement de l’émergence des vis prothétiques au niveau des sillons. Le magazine 4_2014 I 35 Dr Jean-Nicolas Hasson a fait ses études de chirurgie dentaire à la faculté de Strasbourg et une spécialité de Parodontologie à l’University of Southern California (LosAngeles).Il exerce en parodontologie et implantologie exclusive à Mulhouse, et peut être contacté à :hasson@hrnet.fr Julien Hanss fondateur du laboratoire Dentitek – laboratoire de prothèse dentaire – créé en 2000 et spécialisé en CFAO et implantologie, peut être contacté à : julien.hanss@dentitek.fr Le magazine _les auteurs Fig. 6 SCF0414_32-35_Hasson 20.11.14 10:22 Seite 4 SCF0414_32-35_Hasson 20.11.1410:22 Seite 4

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