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Dental Tribune Édition Française No.11, 2017

Dental Tribune Édition Française | Novembre 2017 CONFÉRENCE À VENIR 21 SPÉCIAL ADF matoïde. Ainsi, il apparaît que le contrôle de la parodontite chronique aurait des effets bénéfi ques locaux mais aussi généraux et à distance. Le lien entre parodontite chronique et manifestations systémiques est très impar- faitement compris. Le rôle de certaines cel- lules immunitaires parodontales comme les cellules myéloïdes et en particulier les monocytes et les cellules dendritiques qui représentent les précurseurs des ostéo- clastes responsables de la destruction os- seuse, ainsi que les lymphocytes T et B semble émerger. Les cellules dendritiques parodontales, véritables sentinelles antigéniques, pour- raient être modulées et activées par l’infec- tion bactérienne et en particulier par Pg, pour migrer ensuite sur des sites anato- miques infl ammatoires à distance. Ces cel- lules dendritiques pourraient constituer un véritable « réservoir infl ammatoire » et constituer une source non négligeable d’os- téoclastes « infl ammatoires ». Cette voie os- téoclastogénique alternative viendrait ren- forcer la voie ostéoclastogénique conven- tionnelle monocytiare (Figure 1). Des facteurs moléculaires pro-infl amma- toires (en particulier certaines cytokines comme l’IL-1, ll’IL-6, le TNF- et les nouvelles cytokines de la famille de l’IL-1 comme l’IL-33 et l’IL-36-) jouent un rôle dans la pa- thogénèse de la parodontite chronique. Ils pourraient être aussi impliqués dans la sen- sibilisation de ces cellules immunitaires in- fectées par Pg avant leur migration par voie sanguine. Ces différents facteurs pourraient également moduler leur capacité à se diffé- rencier en ostéoclastes. Le but de ce projet est d’investiguer le rôle potentiel de ces facteurs sur l’activation de ces cellules dendritiques parodontales d’ori- gine monocytaire à l’aide d’une approche collaborative in vivo et in vitro, humaine et animale de manière à générer des données permettant ensuite de candidater sur des appels d’offre plus conséquents de re- cherche fondamentale et de recherche cli- nique. Les premiers résultats montrent qu’effec- tivement les cellules dendritiques ont bien la faculté de se transdifférencier en ostéo- clastes mais il semble que certaines cytokines plutôt référencées comme pro-in- fl ammatoires dans le cadre de la parodon- tite chronique, comme l’IL-33, aient plutôt un rôle inhibiteur de l’ostéoclastogénèse d’origine dendritique. De plus, dans des biopsies gingivales et des prélèvements san- guins de patients atteints de parodontite chronique, aucune modifi cation quantita- tive signifi cative n’est enregistrée la popula- tion cellulaire dendritique. En revanche une sous population monocytaire CD16+ est augmentée signifi cativement alors qu’une autre sous population monocytaire CD14+ est diminuée. Ces premiers résultats sug- gèrent que les cellules dendritiques ne constitueraient pas une ressource ostéo- clastogénique dans le cadre infl ammatoire de la parodontite chronique au contraire d’une sous population monocytaire CD16+. Parodontites et hémochromatose Sandrine Le Gall-David1, Emile Boyer1, 2, Olivier Loréal1, Martine Bonnaure-Mallet1, 2 et Vincent Meuric1, 2 1 U-1241 INSERM-INRA, Equipe CIMIAD, Univ. Rennes 1, Univ. Bretagne Loire, 2 Avenue du Pr. Léon Bernard, F-35043 Rennes, France. 2 CHU Rennes, Pôle Odontologie, Rennes, France. a) Introduction Le fer est un élément essentiel au bon fonctionnement des cellules : eucaryotes et procaryotes. Une fi ne régulation molécu- laire du métabolisme du fer est nécessaire dans les différents organismes. Un déséqui- libre de ce métabolisme est susceptible d’affecter la santé et la qualité de vie d’un individu. Un excès de fer dans l’organisme par exemple, peut entrainer des lésions multi-viscérales. L’hémochromatose héré- ditaire liée à une mutation du gène Hfe est la forme la plus commune de surcharge en fer génétique, et peut endommager le foie, le cœur, le pancréas, mais également entrai- ner de l’ostéoporose et des arthropathies.1 Cependant, la sévérité de la pathologie est très variable d’un individu à l’autre. En pa- rallèle de la mosaïque de mutations respon- sable de la maladie, le rôle du microbiote dans ces variations peut également être évoqué. La parodontite, maladie infl ammatoire chronique d’origine bactérienne, est le résul- tat d’interactions complexes entre i) les bac- téries du microbiote oral, ii) l’hôte, et iii) tous facteurs modulant la réponse infl ammatoire et/ou induisant des désordres immunolo- giques. La maladie engendre des lésions des tissus supports de la dent : la destruction N E E N T A L T RIB U T he W orld’s D ental N e w spaper · É ditio n Française E n c olla b oratio n a v e c D Congrès ADF · Paris · 22 – 26 novembre 2016 Zoom Les comblements osseux d’A à Z. » page 20 Comparatif La vie en 3D : Les cones beam. 24 S E T N E T I S S D ©ojal/Shutterstock.com » page 23 Encore plus intuitif ! What to do in Paris ? Sorties, culture, divertissement : une sélection de notre rédaction. 26 25 D E N T A L T RIB U N E T he W orld’s D ental N e w spaper · É dition Française Les p o ssibilités q u’offre la ré alité virt u elle s’éte n d e n t à bie n ple div ertisse m e n t. C ette te c h n o- O C T O B R E 2 0 17 | V lo gie a p pliq u é e à la m é d e cin e est d es plu s bluffa n t et l’o n n’a p a s e n c ore N OTRE ÉP O Q UE d’a u tres se cte u rs q u e le si m to u t e x ploré ! Visite à 3 6 H aric h a n e. ” P a g e 4 Les traça bilités séc urise nt n otre e x ercice. U n e org a nisatio n ratio n n elle é p a ulé e p ar u n e b o n n e co n n aissa n ce d es fo n ctio n s d e n otre lo giciel n o u s facilite nt la m aitrise d u co n ce pt re gro u p a nt plu sie urs traça bilités in- terd é p e n d a ntes. N’est-ce p as D r. P. B o n n es ? monstrations en direct TV, vous permettra, à par- tir d’un cas clinique simple de pose d’implant, d’assister à la préparation de l’instrumentation nécessaire à la chirurgie et à l’organisation du ca- binet en amont de la chirurgie. Une préparation de bloc par des assistantes sera fi lmée en direct, pour aboutir à la pose d’un implant. Le rôle de l’assistante pendant l’acte chirurgical sera parti- culièrement mis en exergue. Enfi n, vous verrez la phase de nettoyage du bloc et la mise en stérilisa- tion des instruments usagés. POSE D’UN IMPLANT EN DIRECT VUE PAR UNE ASSISTANTE : DE LA PRÉPARATION DU BLOC À O. 1 0 LA PRISE D’EMPREINTE, LES ÉTAPES ESSENTIELLES Responsable scientifi que : Béatrice Aldeguer (Voreppe) Modérateur : Michel Isidori (Lyon) Séance D116 | Démonstration sur patient | 14h–17h VistaCam iX HD L‘aide polyvalente pour vos diagnostics. TRAÇABILITÉ ” P a g e s 6 | 7 | 8 0° a v e c le D r. Y. Cette séance, essentiellement axée sur des dé- » page 29 T I S AIR COMPRIMÉ | ASPIRATION | IMAGERIE | ODONTOLOGIE CONSERVATRICE | HYGIÈNE R D S D R L S P O P E A N E E E T B O N NES PRATIQ UES L’a ctivité d e la m é d e cin s a n s e a u. Le ris q u e s a circ ula n t d a n s les u n e nje u m aje u d e pré v e n tio n die n. ” P a g e 1 Assistantes & assistants : nouveau contexte, nouveau programme U 2016 est une année importante pour les assistantes et assistants dentaires, avec l’inscription de leur profession au code de la santé publique. Dans ce nouveau contexte, l’ADF a élaboré un Congrès qui refl ète et aborde leurs principales préoccupations. MIEUX S’ALIMENTER POUR ÊTRE AU TOP DE L’EFFICACITÉ Responsable scientifi que : Dominique Munoz (La Courneuve) Modérateur : Patricia Mangion (Sartene) Intervenant : Dominique Poulain Séance D92 | 9h–10h30 e n u b i r T o d n E e n u b i r T M A C / D A C L’assistante dentaire, coéquipière privilégiée du chirurgien-dentiste, peut intervenir auprès du patient dans l’explication de sa pathologie, lui révéler son rôle capital dans le contrôle de plaque, lui faire la démonstration des techniques d’hygiène adaptées à son âge, au stade d’évolu- tion de sa maladie et à un éventuel handicap. O L. 9, N © CandyBox Images/Shutterstock.com notre N° de stand à l‘ADF : 2M45 se met en 4 pour vous offrir(cid:3) n e g n i s s i B - i m e h g i t e i B 1 2 3 4 7 · 7 1 e ß a r t S i i f · G A p ö H R R Ü D r e m e h g L A T N E D MIEUX COMMUNIQUER AVEC LE PROCESS COMM® Responsable scientifi que : Isabelle Laval (Clermont-Ferrand) Intervenants : Elisabeth Durand-Mirtain, Marie-Noë lle Mine Séance D115 | Atelier de démonstration | 9h–12h Droit d’inscription complémentaire : 90 € Le déroulement de la consultation emporte le personnel dans un grand tourbillon où la no- tion du temps disparait parfois. Il est absolu- ment nécessaire pour l’équipe soignante d’être en forme dès 9 heures du matin et de rester per- formante jusqu’au soir. Pour qu’énergie et dyna- misme persistent, il faut bien se nourrir. À l’image des conseils donnés dans le milieu spor- tif, Dominique Poulain, athlète, vous aidera à bien choisir vos aliments, préparer des recettes simples, pratiques, et peu onéreuses, afi n que votre déjeuner ne soit pas une corvée... chaque jour du congrès de l’ADF, retrouvez les articles que vous avez plébiscités : (cid:131)(cid:3)(cid:46)(cid:67)(cid:3)(cid:85)(cid:524)(cid:78)(cid:71)(cid:69)(cid:86)(cid:75)(cid:81)(cid:80)(cid:3)(cid:70)(cid:71)(cid:85)(cid:3)(cid:67)(cid:84)(cid:86)(cid:75)(cid:69)(cid:78)(cid:71)(cid:85)(cid:3)(cid:85)(cid:69)(cid:75)(cid:71)(cid:80)(cid:86)(cid:75)(cid:402)(cid:83)(cid:87)(cid:71)(cid:85)(cid:3)(cid:70)(cid:71)(cid:85)(cid:3) conférences (cid:131)(cid:3)Les événements (cid:131)(cid:3)Les nouveautés produits La manière de dire les choses a autant, et parfois plus d’importance, que ce qui est dit ! Apprendre à mieux comprendre l’autre pour dé- velopper une communication effi cace et instau- rer un climat de confi ance avec les patients. Sa- voir répondre de façon adaptée aux comporte- ments de ses interlocuteurs afi n de développer des relations constructives et éviter les sources de confl it. UN RÔLE CLÉ DANS LE CONTRÔLE DU BIOFILM BACTÉRIEN Responsable scientifi que : Thierry Draussin (Toulon) Intervenant : Caroline Compagnon (La Roche sur Yon) Séance D101 | Une question | 11h–12h VistaCam iX HD, la caméra avec la résolution HD pour la détection des caries. Excellente qualité d’image en HD, également en mode video (cid:116)(cid:1)Système de caméra multi-tête (Cam, Proof, Proxi) (cid:116)(cid:1)Autofocus pour des clichés intra-oraux, extra-oraux et macro (Tête Cam). Plus d‘informations sur www.duerrdental.com Dispositif Médical de classe I. Nous vous invitons à lire attentivement les instructions figurant sur les notices. Produits non remboursés par les organismes de santé. N O U V E A U e n H D MERCI pour vos encouragements, en route pour 2018

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