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Dental Tribune Édition Française No.10, 2017

36 CAS CLINIQUE CAD/CAM Tribune Édition Française | Octobre 2017 11). Durant la conception, les zones précises où les attaches devaient être positionnées avaient été soigneusement déterminées et il avait été demandé au centre de fraisage d’usi- ner les filetages internes de la barre afin de pouvoir y visser directement les attaches après le polissage et la finition ; les attaches les mieux appropriées ont alors été vissées en vue d’obtenir le niveau de rétention visé pré- alablement (Fig. 12). Le polissage terminé, la suprastructure de la barre pouvait être fabri- quée (Fig. 13). Une étape délicate est l’affinage et le polissage parfait des zones avoisinant les implants et les tissus mous car la suprastruc- ture ne doit exercer aucune pression (Fig. 14). Il est possible d’élaborer la suprastructure au moyen d’une technique indirecte permettant de répliquer le modèle, ou par CAO, ou encore au moyen de résine appliquée directement sur la structure, comme c’est le cas dans cet article. Ceci fait et avant la coulée de la struc- ture, une vérification supplémentaire des vo- lumes et espaces disponibles (Fig. 15) a été ré- alisée à l’aide des clés en silicone. Ensuite, des tiges de coulée et une barre de stabilisation ont été fixées dans la zone postérieure de la suprastructure (Fig. 16). Immédiatement après la coulée, toutes les parties de la suprastructure ont été exami- nées quant à la qualité de l’alliage. Un spray de marquage a été utilisé pour contrôler si l’ajustement de la suprastructure sur la barre s’effectuait avec une pression minimale (Figs. 17 et 18). Des systèmes de grossissement ont été utilisés pour déceler toutes les zones de friction ou de pression inadéquate, tant sur la barre que la suprastructure ; grâce à cette technique, il est possible de vérifier si la struc- ture et les attaches de rétention fonctionnent au niveau maximal (Figs. 19 et 20). Les dispo- sitifs de grossissement, tels que des micros- copes, permettent une meilleure distinction entre les zones à éliminer et les zones qui ne doivent être que polies car il est indispen- sable de supprimer toutes les traces d’abra- sion métallique (Fig. 21). Si tous ces éléments sont bien maîtrisés, le résultat sera une adap- tation parfaite de la suprastructure, assortie d’une friction négligeable, et des attaches par- faitement centrées dans les boîtiers, comme illustré dans la Fig. 22. C’est à ce moment seu- lement que les coiffes noires du laboratoire ont été mises en place et que la suprastruc- ture a été placée sur la barre après l’applica- tion d’un spray de marquage ; celui-ci permet de contrôler le fonctionnement des attaches durant l’insertion (Fig. 23). La suprastructure a été retirée et les attaches ont été examinées au microscope. Il s’est avéré que certaines zones étaient inadaptées ; en 26 27 28 29 30 31 32 35 33 36 34 37 Fig. 26 : Après la correction des points qui perturbent le fonctionne- ment adéquat des attaches, la suprastructure est parfaitement adaptée sur la barre, ce qui est indiqué par les surfaces de contact adéquates sur les attaches. | Fig. 27 : Après tous les tests fonctionnels sur la structure et la suprastructure, les espaces disponibles sont vé- rifiés à l’aide de la clé linguale en silicone. | Fig. 28 : Les dents ont été repositionnées au moyen de la clé vestibulaire en silicone. | Fig. 29 : La structure et la suprastructure ayant été fabriquées au moyen des clés en silicone, le repositionnement des dents est aisément réalisé vu la disponibilité de l’espace nécessaire, sans porter atteinte aux dents. | Fig. 30 : Détail du modelage des tissus mous après le reposi- tionnement des dents. | Fig. 31 : Le modèle et la prothèse ont été in- troduits dans le moufle aux fins de traitement. | Fig. 32 : La su- prastructure est traitée par sablage et enduite de primer et d’une couche d’opaque. | Figs. 33 et 34 : Détails de la prothèse après l’injec- tion de résine. | Fig. 35 : L’intrados de la suprastructure a été poli et toutes les coiffes de rétention ont été insérées. Pendant l’essayage, il sera décidé s’il ya lieu de les remplacer par un nombre plus élevé ou moins élevé de coiffes de rétention. | Fig. 36 : La prothèse et les structures ont été polies et sont prêtes pour le test final. | Fig. 37 : La structure vissée en bouche. | Figs. 38 et 39 : Prothèse dans la bouche du patient. | Fig. 40 : Examen final après l’insertion de la prothèse ; à ce stade, la stabilité de la prothèse est vérifiée. 39 38

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