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Dental Tribune Édition Française No.10, 2017

CAD/CAM Tribune Édition Française | Octobre 2017 CAS CLINIQUE 35 sée sur quatre implants lui a été proposée (Fig. 1). Procédure étape par étape Après la chirurgie implantaire guidée par une réplique de la restauration provisoire, la première phase comprenait la prise de l’em- preinte définitive suivie de la fabrication d’un montage diagnostique destiné à rétablir l’es- thétique et la fonction (Fig. 2). Durant l’es- sayage, le gabarit de positionnement qui avait été préparé au laboratoire sur le maître-modèle a également été vérifié (Fig. 3) afin de s’assurer de l’adéquation entre les im- plants et le wax-up. Le gabarit a été vissé sur les implants et stabilisé au moyen de résine aux endroits où il n’était pas ajusté ; on peut de la sorte être assuré de la position des im- 13 13 plants. Le gabarit a été renvoyé au laboratoire pour vérifier la précision de la position du wax-up et son adaptation passive sur le maître-modèle (Figs. 4 et 5). À ce stade, après vérification du montage diagnostique et du positionnement adéquat du wax-up, le mo- dèle, le pilier de scannage et le montage dia- gnostique des dents (Fig. 6) ont été scannés. Le montage diagnostique des dents devenu translucide, la modélisation de la barre a commencé, compte tenu des espaces dispo- nibles et du modèle de prothèse qui devait être créé (Fig. 7). Une barre doit être conçue avec précision jusque dans le moindre détail, y compris les surfaces en regard des gencives, de façon à permettre au patient de nettoyer ses dents quotidiennement. C’est à ce stade seulement qu’il est possible d’identifier le type d’attaches à utiliser et où les placer afin de parvenir à une rétention satisfaisante et à une fonction adéquate (Fig. 8). La conception terminée, le dossier numé- rique a été expédié au centre de fraisage qui a fabriqué la barre dans un alliage chrome/co- balt puis l’a envoyée au laboratoire où une première vérification de la passivité et de la précision a été effectuée au moyen d’une jauge (Fig. 9). Après confirmation de la passi- vité sur le maître-modèle, un autre test a été effectué essentiellement sur les zones pé- ri-implantaires (Fig. 10). La clé linguale en sili- cone placée sur le modèle a permis d’exami- ner l’espace disponible pour la construction de la suprastructure et de la prothèse ; à ce point, il est encore possible d’apporter des modifications au projet. Les structures ont été envoyées au chirur- gien-dentiste pour des essais en bouche (Fig. 14 15 16 17 18 19 20 23 21 22 24 25 Fig. 13 : Après tous les contrôles nécessaires, la structure est polie avant la fabrication de la suprastructure. | Fig. 14 : Après le polissage, la maintenance de l’hygiène est vérifiée sur toute la longueur de la barre. | Fig. 15 : Après le polissage, la structure a été fabriquée directement sur la suprastructure au moyen d’un modèle en résine et d’éléments préformés coulables, et le tout a été vérifié à l’aide de la clé en silicone palatine. | Fig. 16 : La suprastructure pourvue des tiges de coulée principales et secondaires ainsi que de la barre de stabilisation. | Fig. 17 : La suprastructure coulée. | Fig. 18 : La suprastructure est examinée au moyen d’un spray de marquage pour déceler les zones de friction et les mauvais points de contact en vue de l’adaptation correcte sur la barre. | Fig. 19 : Détail d’une zone de précontact pendant l’insertion de la su- prastructure sur la barre. À ce stade la barre ne comportait pas encore de coiffes de rétention. | Fig. 20 : Vue au microscope des zones de friction de la suprastructure ; pendant le test, il est possible d’observer les zones vertes et les surfaces d’abrasion. | Fig. 21 : Les surfaces d’abrasion qui doivent être polies à l’aide de fraises appropriées afin d’obtenir le degré adéquat de friction sont recherchées sous un plus fort grossis- sement. | Fig. 22 : L’adaptation correcte de la suprastructure a été réalisée sans les attaches afin d’éviter toute interférence et permettre la recherche de l’interface adéquate. | Fig. 23 : Après vérification du degré satisfaisant de friction de la suprastructure, toutes les coiffes de rétention fabriquées par le laboratoire ont été mises en place. La barre et les attaches ont de nouveau été pulvérisées avec le spray de marquage et l’adaptation correcte a été vérifiée. | Figs. 24 et 25 : Après le retrait de la suprastructure, les zones rétentives des attaches ont été examinées au microscope ; les surfaces de contact inadéquates des attaches indiquent leur degré d’inefficacité. La cause est due à la présence sur la structure de certains points qui doivent être éliminés car ils contrarient l’insertion de la barre.

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