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Dental Tribune Édition Française

Dental Tribune Édition Française | Novembre 201424 CONFÉRENCE À VENIR On peut difficilement concevoir notre exercice sans l’apport de l’imagerie médi- cale. Elle est devenue un outil indispensa- ble pour compléter l’examen clinique et préciser nos diagnostics et nos thérapeu- tiques. De nombreuses techniques sont à notre disposition. Elles doivent permettre une vued’ensembledesdeuxmaxillairesetdes articulations temporo-mandibulaires. L’imagerie conventionnelle en 2D reste une technique d’examen indispensable, fa- cileàutiliseretpeuirradiante.Ellerépond,la plupart du temps, aux questions que l’on se pose, mais elle a pour inconvénient une superposition des structures anatomiques qui conduit régulièrement à une lecture par défaut des zones superposées, elle présente denombreuxartéfacts,ouencoreunedistor- sion des mesures linéaires. De plus en plus souvent, nous faisons appel à une imagerie sectionnelle, le scan- ner, le « cône beam » (CBCT Cône Beam co- muted Tomography) l’IRM pour avoir une lecture tridimensionnelle répondant aux exigences d’optimisation des examens radiologiques, aux principes de la radio- protection conformément au principe ALARA (As Low As Reaonably Archievable) tout en montrant d’excellents résultats . Cette séance abordera l’imagerie sous différents aspects, le choix de l’indication d’un examen en tenant compte de l’irra- diation, de ses résultats prévisibles et des particularités de la lecture. Pourrépondreàcesquestions,laséance sera organisée autour de quatre ateliers abordant ces différents thèmes. Ils seront animés par des chirurgiens-dentistes et des radiologues afin d’avoir les deux pointsdevue,celuidupraticienetceluidu radiologue. Le premier atelier, encadré par le Dr J. Treil (radiologue) et le Dr D. Maret (chirur- gien-dentiste) donnera les avantages et inconvénients du scanner et du CBCT en insistant sur la méthode de lecture et l’i- dentification des structures anato- miques. L’apparition des CBCT dans les cabinets dentaires met en avant le fait qu’une for- mation professionnelle en imagerie CBCT est indispensable. En imagerie maxillo-faciale, plusieurs champsd’explorationpeuventêtreutilisés en CBCT. Les petits champs (inférieurs à 10 cm), les champs moyens (entre 10 et 15 cm) et les grands champs (supérieurs à 15 cm). Si les petits champs sont indiqués pour l’endodontie de par leur haute résolution, les moyens et grands champs couvrent l’ensemble des indications du massif fa- cial. L’ensemble des images est dorénavant à disposition du praticien sous forme CD Rom en format DICOM (format universel DI- COM (Digital Imagery for Communication in Medicine) associés à un « viewer 3D » (lecteurs DICOM). L’atelier sera orga- nisé autour de la mani- pulation de fichiers de données DICOM (DATA) àl’aidede« viewer3D ». Plusieurs fichiers se- ront proposés et étu- diés : endodontie, parodontie, orthodon- tie, implantologie… Un atelier présenté par le Dr L.Hauret (radiologue) et le Dr M.Meyer (chirurgien- dentiste) montrera, à partir de cas cli- niques que, dans de bonnes mains, le cône beam permet de répondre aux questions de la dentisterie moderne. – Traumatologie : fracture ou fissure sur dent déjà traitée, lésion osseuse adja- cente modifiant le traitement. – Implantologie : obstacle anatomique, densité osseuse, chirurgie guidée. – Endodontie : anatomie et dénombre- ment des canaux pulpaires, qualité du traitement. – Pathologie tumorale : bilan pré-chirur- gical et tentative d’approche histolo- gique. – Orthodontie : localisation et dénombre- ment des éléments dentaires, recherche de rhizalyse et d’ankylose. – Pathologie dento-sinusienne intriquée : identification de fistule dento-sinu- sienne, migration intra-sinusienne de pâte d’obturation dentaire. – Articulation temporo-mandibulaire : analyse osseuse. – Pathologie lithiasique salivaire : recher- che d’obstacle à type de calcul. L’indication principale de l’imagerie médicale reste le diagnostic des lésions radio-claires, mixtes et condensantes des maxillaires. Bien souvent ces pathologies sont asymptomatiques. Un atelier, encadré par le Dr S. Catros et par le Dr V. Pannerec (chirurgiens-dentis- tes universitaires) abordera la méthodo- logie d’interprétation de ces images afin de poser un diagnostic de présomption et avoir une conduite à tenir adaptée. Analyse du contraste, analyse des limi- tes, interpréter les rapports avec les dents voisines, voire l’agressivité des lésions et leurs situations anatomiques, identifier les critères de bénignité et de malignité. A partir d’exemples documentés les confé- renciers décriront les images issues de radios panoramiques ou d’imageries sec- tionnelles afin de passer en revue les kys- tes inflammatoires, les kystes de dévelop- pement, les tumeurs bénignes des maxil- laires (radio claires et radio denses) ainsi que les faux positifs. Enfin,unatelierspécifiquementdédiéà l’IRM,avecleDrA.Ait-Ameur(radiologue) et le Dr S. Lerici (chirurgien-dentiste) per- mettra de comprendre les dérangements intra articulaires, luxation discale réduc- tible et irréductible, arthrose temporo- mandibulaire. Cet examen, qui nous est peufamilier,reposesurlespropriétésma- gnétiques des noyaux atomiques. En effet, la lecture habituelle des images parabsorptionderayonsXestdifférentede noshabitudes.Lescontrastessontinversés, les structures les plus denses et minérales contenant très peu d’atomes d’hydrogène génèrent peu ou pas de signal. Cet examen est donc réservé à l’étude du disque mandi- bulaire et à son placement par rapport au condyle mandibulaire. L’IRM doit rester un examen de deuxième intention. Son indication est justifiée en cas d’échec des thérapeu- tiques mises en œuvre. L’image est obtenue en plaçant le sujet dans un champ magnétique intense (1,5 tesla) associé à 2 antennes tête, émettant et recevant le signal IRM. Après avoir dé- fini le champ, et choisi la pondération, quatre acquisitions, à différents degrés d’ouverture (de la relation centrée à l’ou- verture maximale) permettent de suivre le disque durant la cinétique mandibu- laire. Les coupes sont de 2 mm d’épais- seur, une au pôle latéral, une au vertex condylien, une au pôle médial. L’interprétation nécessite une bonne connaissance de l’anatomie de l’ATM, sa- voir reconnaître les muscles présents sur l’image afin d’orienter correctement les coupes et de connaître les différentes pa- thologies intra articulaires. Il est in- dispensable que le chirurgien dentiste puisse faire son interprétation person- nelle de l’examen afin de la corréler à ses données cliniques. Durant cet atelier, de nombreux cas se- ront discutés et interprétés avec le regard du chirurgien dentiste pour les données cliniques et celui du radiologue afin d’op- timiser la communication entre prati- ciens (le chirurgien dentiste précisant les signes cliniques et ce qu’il recherche avec cet examen, et le radiologue qui choisira unepondérationouparfoisunscannerou CBCT qui répondra mieux aux attentes du praticien). La rotation des conférenciers, lors de cette séance, doit permettre à l’ensemble des participants de faire une mise à jour de leur connaissance en imagerie médi- cale. Imagerie:unproblèmepeuten cacherunautre Responsable scientifique : Jean-Marie Marteau Conférence D106-Radiologie-Samedi 29 novembre – 09h00 – 11h30 IRM luxation discale irréductible.IRM luxation discale irréductible. Résorption interne. Planification chirurgie guidée. Pourdevenirundenos testeurscontactezpar mailDrLaurenceBURY laurence.bury@ dental-tribune.com SPÉCIALADF

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