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Dental Tribune Édition Française

Esthétique Tribune Édition Française | Novembre 201444 BONNES PRATIQUES Cette lumière qui nous entoure La lumière s’étend sur des longueurs d’onde de 100 à 780 nanomètres. La gamme des UV du spectre électromagnétique est comprise entre 100 et 380 nm (Fig. 1). Cette plage est divisée en trois bandes spectrales : • Les UVC compris entre 100 nm et 280 nm, totalement absorbés par l’at- mosphère, • LesUVBcomprisentre280nmet315 nm, • LesUVAcomprisentre315nmet380 nm. Le spectre de la lumière visible, aussi connusouslenomderayonnementoptique, correspond à la section du spectre électro- magnétique visible à l’œil humain. Il couvre les longueurs d’onde comprises entre 380 nm et 780 nm. Les longueurs d’onde comprises entre 380 nm et 500 nm, constituent la lumière visible de Haute Energie (lumière HEV), communément appelée lumière bleue. De par sa haute énergie, elle peut provoquer et accélérer des réactions photochimiques puis des lésions cellulaires rétiniennes. La lumière est essentielle La lumière visible, dite « blanche » est es- sentielle pour la perception des couleurs, des contrastes et l’acuité visuelle. Elle est également indispensable pour réguler de nombreuses fonctions non-visuelles. (Fig. 2) Cestâchesnon-visuellessontdéclenchées par un troisième photorécepteur découvert en 2002, les cellules rétiniennes ganglion- naires intrinsèquement photosensibles, ipRGC. Ces cellules utilisent un pigment as- socié à de la mélanopsine. Ce pigment ab- sorbeefficacementlalumièreautourde480 nm±15nm,labandespectralechrono-biolo- gique correspondant à lumière bleu-tur- quoise. Cette lumière bleu-turquoise est in- dispensable pour réguler de nombreuses fonctions non-visuelles, parmi lesquelles le cycle veille-sommeil, les fonctions cogniti- ves, l’équilibre psychomoteur et hormonal, le réflexe pupillaire, la température interne. (Fig. 3) Mais la lumière peut être nocive Lespropriétésabsorbantesdusegmentan- térieurdel’œiljouentunrôleimportantdans la détermination de l’exposition à la lumière de la rétine : • LesrayonnementsUV-Csontfiltrésparla couche d’ozone. • LacornéeabsorbelamajoritédesUV-B.Le cristallin absorbe les UVB résiduels et la plupart des UVA. • La proportion très faible des UVA attei- gnant la rétine diminue rapidement et fortementavecl’âge(ellen’est passigni- ficative après 20 ans). •Contrairement aux rayonnements UV, la lumière visible atteint la rétine dans de grandes proportions. La lumière de plus hauteénergieatteignantlarétineestlalu- mière bleue. (Fig. 4) Denouvellesrecherchessurlalumièreont permis d’identifier que : • La lumière bleu-turquoise est essentielle à notre bien-être. • Les UV peuvent occasionner de graves problèmes oculaires. • La lumière bleu-violet est nocive pour les cellules de la rétine et est ainsi un des fac- teursderisquedelaDMLA,avecl’âge,l’hé- rédité, le tabac et l’alimentation. D’où vient cette lumière bleu-violet ? Elle provient du soleil tout au long de l’an- née mais elle peut être aussi émise par les lampes fluo-compactes ou LEDs blanches froides des PC, Smartsphones, tablettes et système d’éclairage. Leschirurgiens-dentistesontétéidentifiés comme une frange de la population à haut risque. Nous sommes donc tous de plus en plusexposés.Seuleunedémarchedepréven- tion peut nous prémunir contre le risque de maladies des yeux. (Figs. 6, 7 , 8) L’identification précise du spectre d’action toxique de la lumière bleue Lesétudesscientifiquessurlatoxicitéréti- niennedelalumièrebleuesontnombreuses, néanmoins,ellesnepermettentpasdecarac- tériser la nocivité respective de chaque lon- gueur d’onde du bleu, et ne tiennent pas compte des conditions réelles d’exposition rétinienne. Pour pallier ces limitations, il y a 4 ans, Essilor et l’Institut de la Vision ont en- gagé conjointement un programme de re- cherche pour identifier très précisément : Le spectre d’action toxique de la lumière bleuesurunmodèleinvitrodeDMLA, dans des conditions physiologiques d’éclaire- ment. Ces tests photo-biologiques sont une première dans le domaine de l’optique oph- talmique. (Fig. 5) En conclusion Lerôledélétèredelalumièrebleuvioletsur l’œil est insidieux, chronique, cumulé sur plusieursannées.Uneprotectionestdoncre- commandée dès le plus jeune âge. Pour la première fois en optique ophtal- mique,l’efficacitéprotectriced’unverreaété testéeinvitro.CesverresproduitsparEssilor sontphotoprotecteursetphoto-sélectifs.Ils filtrent la lumière bleu-violet nocive, protè- gentdesUVtoutenlaissantpasserlalumière bleu-turquoise essentielle, et en assurant une transparence optimale sans altération du rendu des couleurs. VenezlestestersurlestandLissacOpticien Paris St Placide 2L30. Fig.4 : La lumière bleue et plus précisément la lumière bleu –violet est un des facteurs pouvant contri- buer à l’apparition de la DMLA. Fig.5 : Le modèle photométrique est un système d’illumi- nation fibré à LED qui permet de mesurer de manière rigoureuse le calcul de l’éclairement rétinien et développer un système spécifique d’illumination cellulaire. Fig.3 : l’insuffisance de transmission de bleu turquoise entraîne une mauvaise synchronisation avec une dérégulation des fonctions biologiques non visuelles,troubles du sommeil,troubles gastro-intes- tinaux,dépression,anxiété…. Fig.2 : La lumière visible gère les fonctions visuelles et non-visuelles. Les bleus du dentiste ! La lumière joue un rôle essentiel dans notre vie. Elle nous permet de bien voir et, contribue à notre bien-être. Mais, c’est aussi une des causes d’apparition de maladies des yeux comme la cataracte ou la dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA). Fig.1 : Ondes lumineuses visibles :on reconnaît les couleurs de l’arc-en-ciel (rouge,orange,jaune,vert, bleu,indigo,violet).

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