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Dental Tribune Édition Française

Dental Tribune Édition Française | Novembre 2014 CONFÉRENCE À VENIR être considérées par le praticien comme « des contraintes annexes » mais comme des repères fiables, lui permettant d’orga- niser en toute sécurité et avec toute l’effi- cacité règlementaire voulue le retraite- ment des dispositifs médicaux contami- nés au cours des soins par le sang, la salive, le pus ou les débris tissulaires. Ainsi la chaine de production d’instru- ments stériles au sein du cabinet dentaire libéral est articulée autour des trois éta- pes indissociables que sont la pré-désin- fection,lenettoyageetlastérilisationpro- prement dite. Au fil des ans, les industriels ont pro- posé aux chirurgiens-dentistes de très nombreux équipements destinés à dimi- nuer les non conformités et atténuer l’ef- fet chronophage, répétitif et surtout non reproductible des procédures manuelles exécutées par le personnel du cabinet dentaire. C’est ainsi que sont apparus des équipe- ments de pré-nettoyage (cuve à ultrasons, générateurs de vapeur), de nettoyage (la- veurs désinfecteurs) ou de stérilisation (soudeuses, autoclaves à vapeur d’eau sa- turée) associés à des systèmes informa- tiques permettant de tracer les procédu- res de retraitement des dispositifs médi- caux conformément à la réglementation en vigueur en France. Trop souvent présentés comme des ma- chines « miracles », « uniques » voire « ré- volutionnaires », « validées par des ex- perts », testées dans des « universités de renom »puisqu’étrangèrescertainsdeces équipements mettaient en œuvre des procédés qui n’avaient qu’un rapport lointain avec la réglementation française eteuropéenneenmatièrederetraitement des dispositifs médicaux. Pour éviter cet écueil, les organismes de normalisation (AFNOR, CEN) ont mis en place des normes permettant au praticien de sécuriser d’une part les procédures de production et d’autre part de sécuriser les investissements. Ces normes représen- tent donc des critères de choix que tout praticien devrait avoir à l’esprit avant toute décision d’acquisition. Une fois ces équipements identifiés, il convient de les intégrer dans la chaine de production grâce à des procédures de qua- lification (opérationnelle et de perfor- mances) démontrant, qu’une fois instal- lés et utilisés conformément à leur mode opératoire, ils fonctionnent de façon constante conformément aux critères prédéterminés par le praticien. Malgré cela le retraitement de certains dispositifs médicaux comme les porte-in- struments rotatifs contaminés au cours des soins reste pour le moment un pro- blème non résolu soit que les automates de traitement proposés ne réalisent pas uneprocéduredenettoyagevoiredestéri- lisation conforme aux règles de bonnes pratiques soit que l’efficacité du traite- ment notamment des surfaces internes de ces dispositifs n’a pu être démontrée par des tests adéquats. Il faudra donc at- tendre l’arrivée d’une nouvelle généra- tion de laveurs désinfecteurs lubrifica- teurs sécheurs (LDLS) spécialement dé- diés aux porte-instruments rotatifs et conformes à la norme EN 15883 – 1 et 2 pour trouver une solution à cet épineux problème. La recrudescence des procédures juri- diques envers les praticiens les amène, en cas de litige, à devoir prouver, pour chaque acte réalisé, la qualité et la confor- mité des DM et matériaux utilisés au cours des soins. Pour ce faire une traçabi- lité des procédures de retraitement doit être mise en place. Contrairement à certaines idées reçues, c’est avant tout une démarche d’organisa- tion comportant un enchaînement d’éta- pes organisé autour d’enregistrements successifscomportantunniveaudedétail optimal, réaliste, simple et efficace por- tant sur la totalité de la procédure de re- traitement et non pas sur la traçabilité in- dividuelle d’un instrument (T2I) impossi- ble à réaliser en routine dans un cabinet dentaire libéral. Souvent considérée comme une corvée, la traçabilité dans laquelle l’informatique prend à l’heure actuelle une importance grandissante, est pourtant le seul moyen pour le praticien de démontrer, en cas de litige, ses bonnes pratiques concernant le retraitement des dispositifs médicaux. Le traitement d’un dispo- sitif médical non critique : l’unit dentaire. Loin de constituer une tâche annexe l’entretien de l’unit dentaire fait l’objet ac- tuellement d’une attention toute particu- lièreenraisondurisqueavérédecontami- nationcroiséeparl’eautransitantdansles circuits internes utilisée pour le refroidis- sement des instruments rotatifs ou pour la détersion du champ opératoire. D’autre part, le système d’aspiration, vecteur de liquides biologiques, d’eau ou de particules diverses contaminées, offre des conditions idéales pour la proliféra- tion des germes et la formation d’un bio- film microbien qui pourront, soit par contact soit par reflux dans la cavité buc- cale du patient être à l’origine, là encore, d’une contamination croisée au cours des soins. Unmauvaisentretiendecescircuitsim- pacte bien évidemment tous les efforts consentis pour le traitement des disposi- tifs médicaux critiques et semi-critiques utilisés sur cet unit. Des procédures de surveillance (analyse des eaux aux points d’entrée et aux points d’utilisation, net- toyage des conduits d’aspiration dans un laveur désinfecteur…) devront être mises en place avec une périodicité écrite et ar- chivée planifiant les entretiens journa- liers, hebdomadaires ou mensuels. Enfin la contamination des surfaces ex- ternes de l’unit par contact ou par l’air ou encore les gouttelettes contaminées gé- néréeslorsdessoinsferal’objetd’unepro- cédure de traitement soit par un net- toyage désinfectant entre chaque patient soit par un bio-nettoyage en début ou en fin de journée. La règlementation, les règles de bonnes pratiques, les normes sont des guides et des références édictées pour faciliter et organiser le travail de l’équipe soignante qui assurera en les respectant la sécurité et la qualité des soins qu’elle dispense. Références : 1. Infections liées aux soins réalisés en de- hors des établissements de santé : guide de prévention, DGS, 2006 2. Guide de prévention des infections liées aux soins en chirurgie dentaire et en stomatologie. Ministère de la santé, DGS, juillet 2006 3. Grille d’évaluation pour la prévention desinfectionsassociéesauxsoins,Asso- ciations Dentaire Française, 2013 4. Conditions de réalisation des actes d’implantologie orale : environnement technique, HAS, 2008 Conscient que la couleur n’est pas le seul critère important pour un rendu esthétique optimal de vos céramiques, investissezdansunappareildemesurefiableetinnovantpourlaprisedevosteintes. sous 14 jours* Sa tisfait ou re mboursé appareil pour regarder la télévision ? A l’heure du numérique, utilisez-vous toujours cet A essayer sur notre stand, 4M17, au Congrès ADF du 24 au 29 nov. Le Spectro Shade Zfx, est le seul teintier à éditer des cartographies détaillées des céramiques à utiliser sur l’ensemble de la dent, assurant une reproductibilité parfaite de la restauration finale. 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