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Dental Tribune Édition Française

Dental Tribune Édition Française | Novembre 201422 CONFÉRENCE À VENIR SPÉCIALADF L’hygiène, l’asepsie et la stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables sont devenues au cours des deux dernières dé- cennies une préoccupation quotidienne du praticien soucieux d’assurer la qualité et la sécurité des soins qu’il prodigue. Par ailleurs la loi a confirmé sans aucune exception que « les professionnels de santé […] exerçant en dehors des établisse- ments de santé, veillent à prévenir toutes infections liées à leurs activités de pré- vention, de diagnostic et de soins. » (Art. L3114-6 du Code de la Santé Publique). De même les articles Article R4127-204 et 269 du Code de la Santé Publique stipu- lent clairement que le chirurgien-den- tiste ne doit en aucun cas exercer sa pro- fession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualité des soins et la sécurité des patients grâce à l’installation etlamiseenœuvredemoyenstechniques répondant aux règles en vigueur concer- nant l’hygiène. Pour assumer leurs obligations légales et leur statut juridique en cas de litige, les organismes nationaux tels que la Haute Autorité de Santé, la Direction générale de la Santé ou encore l’Agence nationale de Sécurité du médicament et des produits de santé (ex AFSSAPS) ont publié à l’a- dresse des praticiens des recommanda- tions sous la forme de guides qui, depuis l’arrêt du Conseil d’État du 27 avril 2011, sont considérées comme faisant partie des « données acquises de la science ». Ces recommandations entrent donc dans le champ de l’arrêt Mercier de 1936 et de- viennent des actes obligatoires enga- geant, en cas de non-respect, la responsa- bilité du praticien. Les différents concepts développés dans ces guides sont fondés sur les précautions standard qui doivent être mises en œuvre « par tout soignant lors de tout soin à tout patient quel que soit son statut infectieux » (Circulaire DGS/DH - n° 98/249 du 20 avril 1998). En médecine bucco-dentaire on distingue six précautions standard : • L’hygiène de l’équipe soignante : tenue, hygiène des mains, • La mise en œuvre des protections indivi- duelles : gants, masque, lunettes, • Le traitement des dispositifs médicaux (DM) réutilisables : critiques, semi-cri- tiques et non critiques, • L’hygiène de l’environnement : architec- ture et organisation des locaux, hygiène des locaux, • Le traitement des déchets d’activité de soins : DAOM, DASRI, déchets d’amalga- mes et de mercure, • La prévention des Accidents d’Exposi- tion au Sang (AES) : vaccination et for- mation du personnel. Auxquelles s’ajoutent des précautions complémentaires notamment en chirur- gie buccale. Le traitement des dispositifs médicaux réutilisables est sans aucun doute LE sujet qui a généré le plus de polémiques, de doutes et de fausses bonnes idées dans l’esprit des praticiens. Souvent par manque de formation (initiale et conti- nue) et de repères (règles de bonnes pra- tiques, normes) ceux-ci ont trop souvent eu recours à des « systèmes personnalisés auto-satisfaisants » qui, malgré tous les efforts consentis et les moyens financiers alloués, présentaient en fin de compte une efficacité toute relative ne leur per- mettant pas de garantir la qualité et la sé- curité des soins. Les Règles de Bonnes Pratiques de retraitement des dispositifs médicaux réutilisables critiques et semi-critiques : Calquées sur les règles de bonnes pra- tiques hospitalières, elles ne doivent pas Uneboucheentoutesécurité:la réglementationetlesrecomman- dationsenhygièneetstérilisation Responsable scientifique : Lucien Brisset Conférence D106 – Stérilisation –Vendredi 28 novembre – 12h30 – 15h00 Biofilm microbien développé sur un rotor de tur- bine et recouvert par un film de lubrifiant

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