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Dental Tribune Édition Française

Dental Tribune Édition Française | Octobre 201518 Pour travailler convenablement, il faut faire preuve d’une certaine prévenance avec soi-même, particulièrement avec sa vue. L’usagedeluminairesinadaptés,insuffisants ou fatigants pour la vue, voire les trois en- même temps, a tout simplement des consé- quencesimmédiatessurlaqualitédutravail, sur la fatigue quotidienne et à moyen terme, surl’usuredesorganesetlevieillissementgé- néral. Il y a des économies qui se paient au prix fort : perte de productivité (exactitude et rapi- dité d’exécution des soins) reprisegratuitedetravaux(erreursdedia- gnostic et de choix de couleur) pathologies diverses et vieillissement pré- maturé. Pourtant,touscesmauxsontaisémentévi- tables. Il suffit de consacrer à l’éclairage l’at- tention qu’il mérite en prenant conscience qu’il a une incidence directe sur la qualité du travail et le bien-être. Passer à côté d’une pa- thologie en bouche parce qu’on a les yeux fa- tiguésenfind’après-midiouundébutdemi- graine,nepasserendrecomptequ’onnevoit pas bien, mal apprécier la couleur ou la géo- métrie d’une dent, être fatigué ou déprimé sont les conséquences d’un éclairage qui ne respecte pas certaines règles précises et nor- mées relatives : – aux niveaux d’éclairement en Lux, de tou- tes les différentes zones de la pièce – aux contrastes entre les différentes zones – aux éblouissements générés par les lumi- naires – à l’adéquation de la couleur de la lumière à l’exercice de la dentisterie La conception de luminaires adaptés et la miseenœuvredesolutionsd’éclairageeffica- cesetpertinentesdépendentétroitementde la prise en compte des résultats de très nom- breuses études scientifiques et médicales dontcellesdel’institutdelavisionàl’Hôpital de Quinze-Vingt. Une même salle de soin peutêtreéquipéetrèsdifféremmentavecdes résultats très contrastés. Comparaison luminotech- nique de deux différentes solutions d’éclairage pour une même salle de soin Lasalledesoinétudiéeest« standard ».Elle correspond àunminimumpourunexercice confortable et une circulation aisée  : l x L x h = 360 x 390 x 250 cm | 14m² | Cou- leurs selonrecommandationnormative (Pla- fond Blanc/mursclairs/solsombre).Lacom- paraison a été réalisée entre 2 solutions d’é- clairage différentes : 4 Dalles LED 600 x 600 en 6500 K – flux lumineux 14 360 lm – Éclairage direct uniquement – encastréesdansleplafondàlaverticaledela bouche 1x Albédo LED D65 en pure lumière du jour – flux lumineux 16 100 lm – éclairage direct & indirect combinés – suspendu à 210 cm du sol (hauteur sous lu- minaire) La comparaison des images de synthèse donne déjà une première idée des résultats Le niveau d’éclairement de la pièce est dé- terminantpourl’acuitévisuelle etlafatigue pupillaire. Il doit être suffisant au sens de la norme, pas seulement selon notre ressenti. L’œil humain est en effet un extraordinaire outil qui fournit 80 % des informations né- cessaires à l’exercice dentaire. Il « voit » de 1 lux à 100 000 lux. On a vite fait de se dire qu’onyvoitassez.Laréalitéestautre.Enden- tisterie le niveau d’éclairement « général » suffisant est normé : Visage du patient : 1 500 lux au moins Zonedetravail :unemoyennede1 000lux au moins dans un cercle de 1 m² centré sur laboucheà90 cmdusol.Aucunpointdela zone à ne doit être à moins de 700 lux. Zone de circulation (ensemble de la pièce, à 75 cm du sol)  : éclairement moyen de 500 Lux, au moins Ces valeurs sont à doubler en chirurgie Les contrastes et éblouissements dans la pièce Lescontrastesd’éclairemententresol,murs et plafond nécessitent des accommodations multiples. Ils sont la cause d’une importante fatigue pupillaire et provoquent des éblouis- sements,lesquels activentlasécrétiondecor- tisol qui augmente le degré de stress. Ceci est vrai tant pour l’opérateur assis et son assis- tante,quepourlepatientallongéquidoitgérer le contraste entre la brillance intense du pla- fonnieretleplafond.Lagênepourl’opérateur estmesuréeparl’indiceUGR.Plusilestfaible, mieuxc’est.Encabinetdentaire,l’UGRnorma- tifestaumaximumde16danslazonedesoin. Écarts entre la lumière du jour et la couleur de la LED Les LED blanches courantes utilisées dans les dalles LED sont des sources de lumière bleue sur lesquelles est apposée une couche de phosphore pour transformer une partie dubleuenjauneetenrouge.Lalumière« pa- rait » blanche, mais c’est une illusion d’op- tique : la distribution des couleurs, c’est-à- direl’intensitéaveclaquelleonretrouvecha- cune d’entre elles dans la lumière produite esttrèséloignéeduspectredelapurelumière du jour sur lequel notre œil s’est façonné. Ce spectre idéal de la lumière du jour est défini par l’illuminant normalisé CIE D65. Conclusion En matière d’éclairement, les deux systè- mes répondent aux exigences. Tout juste pour les 4 Dalles LED, largement pour l’al- bédo LED D65. Mais ce n’est pas un match nul.Ilyaunedifférenceimportanteenpuis- sance d’éclairement. Cette différence ex- QUE CHOISIR Plafonniers à LED : quelle solution choisir ? La tendance actuelle d’équipement en éclairage « d’ambiance » des salles de soin est très nettement d’expédier la question et de faire au moins cher en utilisant des dalles LED de tout acabit. Est-ce le bon choix ? Pas si sûr… Mr Jean -Marc Kubler 4 Dalles LED 600x600 Albédo LED D65 Valeurs normatives 4 Dalles LED 600x600 en 6500 K 1x Albédo LED D65 • Niveau d’éclairement : · Éclairage visage du patient · Éclairage zone de soin Niveau d’éclairement : min.1500 Lux min.1000 Lux Niveau d’éclairement : 1530 Lux 1360 Lux Niveau d’éclairement : 3100 Lux 2470 Lux • Contrastes & éblouissements : UGR max.:16 20.1 14.1 • Couleur de la lumière : ·Température : · Spectre de la lumière Niveau d’éclairement : 6500 K Niveau d’éclairement : 6500 K Niveau d’éclairement : 6500 K – flux lumineux 14360 lm – flux lumineux 16100 lm 1 lux à 100000 lux. On a vite fait de se dire Visage du patient : 1500 lux au moins • Contrastes & éblouissements : UGR max.:1620.114.1

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