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today ADF Paris 25 November 2015

conférence en direct4 25 novembre · ADF Paris 2015 L’érosion dentaire est un problème pré- occupant lorsque l’on considère la santé à long terme de la denture. Cette pathologie est de plus en fréquente dans la popula- tion et touche enfants et adultes, les dents temporaires comme les dents permanen- tes. Elle est retrouvée chez plus de 50% de la population adulte dans les pays indus- trialisés.Elleestdoncdevenuenotre«nou- vel ennemi». L’usure dentaire qui en résulte peut êtremajoréepardubruxismeoufavorisée par des anomalies de l’émail comme les hypominéralisations des incisives et des molaires (MIH). Elle peut conduire à une exposition de la dentine voire de la pulpe avec douleur, perte de dimension verti- cale et perturbations fonctionnelles no- tamment. Il est donc primordial d’en connaîtrelescausesetlesmécanismes,de pouvoirreconnaîtrelessujetsàrisques,de savoir la prévenir, la détecter précoce- ment et d’être capable de prendre en charge les dents atteintes. Le but de cette séance sera de permettre aux praticiens de répondre à ces objectifs. Il existe des personnes plus à risque que d’autres de présenter des érosions dentaires. Les lésions proviennent de l’in- teraction de facteurs chimiques, biolo- giques et comportementaux. Certains troubles de la santé, certains médica- ments peuvent y être associés. Les ré- flexes gastro-œsophagiens sont plus fré- quents qu’on ne le pense généralement. Des études récentes montrent qu’ils sont présents chez une majorité de patients présentantdesérosionsdentaires.Laqua- litéetquantitédesalive,lacompositiondu biofilm recouvrant les dents et bien sûr la qualitédecesdernièressontautantdefac- teurs à prendre en compte. Le comporte- mentalimentaireestégalementunfacteur favorisant, avec notamment les boissons consommées,lafréquenceetlerythmede leur prise. L’érosion dentaire peut être as- sociée à des éléments aussi différents que les sodas, les jus de fruits, les boissons énergisantes des sportifs, certains thés ou les tablettes de vitamine C. Le chirurgien- dentiste doit donc savoir poser les bonnes questions pour être efficace lors de son interrogatoire. Il est tout aussi important pour le prati- ciendesavoirdétecterleslésionsàleurdé- but. Elles peuvent se retrouver au collet des incisives chez l’adulte (Fig. 1) ou au sommet des cuspi- des des molaires temporaires (Fig. 2). Danslesstadesplus avancés, elles concerneront les prémolaires ou les faces palatines des dents antérieures. Leurpriseenchargepréventiveourestau- ratrice dépend de l’atteinte, du type de dent et de l’intensité de cette atteinte. Le temps n’est plus où le fluor était la seule molécule citée pour la prévention. L’inté- rêt de cette séance est de faire le point sur les nouvelles avancées dans ce domaine. Nos possibilités de restauration des dents atteintesmettentenœuvrel’ensembledes principesdeladentisterieconservatricea minima, basée sur le contrôle des facteurs de risque, les gestes chirurgicaux peu in- vasifs, l’adhésion des restaurations, l’utili- sation de composite ou de céramique de dernière génération et le rétablissement du confort et du sourire des patients (Fig. 3).L’objectifdecetteséanceestdemontrer que ces traitements, plus ou moins com- plexes, sont accessibles à tout praticien formé. Pourévoquercesdifférentsaspects,ila étéfaitappelàtroisconférenciersdontles compétences permettent d’appréhender la compréhension des mécanismes de l’é- rosion dentaire et la prise en charge chez des patients de tous âges. Le Pr Adrian Lussi est responsable du Département de Prévention/Dentisterie Restauratrice/ Dentisterie pédiatrique de la Faculté den- taire de Berne (Suisse). Expert mondial le plus reconnu dans ce domaine, il est l’au- teur de plus de cent articles internatio- naux sur le sujet, traitant aussi bien de l’aspect fondamental que de détection et d’interception ou de traitement restaura- teur. Ses deux interventions, en anglais, auront pour thèmes «le diagnostic et les facteursderisquedel’érosiondentaire»et «la prévention de l’érosion». Elles seront complétées par celles de deux conféren- ciers français qui viendront nous montrer quelles solutions ils proposent, respecti- vement chez l’enfant et l’adulte: le Dr Alexia Marie-Cousin (Maître de conféren- ces en Odontologie pédiatrique à la Fa- culté de Rennes) et le Dr Franck Decup (Maître de conférences à la Faculté de Pa- ris-Descartes en odontologie conserva- trice/endodontie). Au final, cette séance se veut interac- tive pour permettre aux praticiens dans l’assistance d’échanger avec les interve- nants. La présence d’un animateur, le Pr Louis-Frédéric Jacquelin (Faculté de Reims), aidera à faire passer les messages et interrogations du public. Conférence B36 - L’érosion dentaire,le nouvel ennemi ? Interprétation simultanée français-anglais L’érosion:le nouvel ennemi? ABONNEZ-VOUS DÈS MAINTENANT! ABONNEZ-VOUS AVEC QR www.dental-tribune.com STUDY CLUB NEWSLETTER ÉDUCATION DENTAL TRIBUNE NEWSLETTER SUPPORT NUMÈRIQUE DENTAL TRIBUNE JOURNAL CAMPAGNE DE PRESSE Fig. 1: Lésions érosives au collet d’incisives chez l’adulte. (Cliché Pr A. Lussi, Berne) Fig.2:Lésionsérosivesdesdentstemporairesmajoréesparunbruxismechezunen- fant de 9 ans. Les lésions de MIH de la première molaire permanente favorisent l’u- sure érosive précoce de cette dent. (Cliché Pr J.L. Sixou et Dr A. Marie-Cousin, Ren- nes) Fig. 3: Prise en charge de lésions d’érosion chez l’adulte. (Cliché Dr F. Decup, Paris- Descartes) 1 3 2

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