Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

today ADF Paris 25 November 2015

conférence en direct 27ADF Paris 2015 · 25 novembre – Harmonisation des arcades (coronoplas- ties,orthodontie,prothèse...)(Figs.12aet 12b) – Optimisation des fonctions occlusales (équilibration occlusale, collages, pro- thèse,) – Réduction des contraintes générées par l’appareil maducateur sur les dents: prise en charge du bruxisme par une gouttière occlusale, – Traitement des dysfonctionnements de l’appareil manducateur (musculaires et/ou articulaires) par thérapeutique oc- clusodontique Conception de la restauration La conception intellectuelle de la res- taurationapourobjectifdeconcevoirune réhabilitation en cohérence avec les ob- jectifs et contraintes fonctionnelles. Les besoins biologiques et structurels du pa- tient. Par exemple, dans un projet prothé- tique important, le choix des piliers den- taires et implantaires doit prendre en compte les forces exercées (patient bruxo- mane par exemple) et les antagonistes (les contraintes exercées sur une restauration prothétique maxillaire sont différentes si l’antagoniste est une prothèse amovible complète ou un bridge complet sur im- plants), les capacités mécaniques des sup- ports... etc. Les objectifs occlusaux (fonction de centrage, calage et guidage) seront globa- lement toujours les même, des nuances existent en fonction des supports (dento implanto portée ou muco supporté) et de leur qualités intrinsèques; particulière- ment pour les fonctions de guidage (guide antérieur, fonction de groupe, unilatérale- ment ou bi latéralement équilibrée ...) Mise en œuvre de la restauration Elle doit être guidée par des méthodes simples à mettre en œuvre : prémontage de dents amovibles, wax up et moke up… (Figs. 13 et 14) Elle doit faire appel à des techniques d’enregistrement de l’occlusion adaptées àlasituationcliniqueetàlapositionderé- férence choisie. (Figs. 15 à 17) Elle doit mettre en œuvre un simula- teur de l’occlusion, qui optimisant le tra- vail du laboratoire, réduit les échecs, les modifications / réfections et le temps d’é- quilibration en bouche. Intégration de la restauration L’utilisation d’une méthode appropriée de contrôle de l’intégration occlusale des restaurations permet d’optimiser les ré- sultats. Une bonne connaissance du comporte- ment des indicateurs d’occlusion permet de rendre efficace cette phase délicate. Selonleurépaisseur,letypedesupport lesmarqueursd’occlusiondonnentdesré- sultats différents qui peuvent être trom- peurs. (Figs. 18a et 18b) Exemple: Méthode de contrôle de l’intégration prothétique d’une coiffe postérieure en O.I.M.avecunguideantérieurfonctionnel – contrôle et validation de l’insertion de la pièce prothétique – contrôleetvalidationdescontactsproxi- maux – matérialisation des contacts sans l’élé- ment prothétique en O.I.M.: Contacts A – matérialisation des contacts avec l’élé- mentprothétiqueenO.I.M.:contactsBet correction occlusale jusqu’à superposi- tion des contacts A et B – contrôle des trajectoires en propulsion: absence de contact – contrôle des trajectoires en diduction: désocclusion modérée du coté tra- vaillant et plus importante du coté non travaillant. Maintenance occlusale L’évolution au fil du temps, de l’arcade, le vieillissement des matériaux biolo- giques ou restaurateurs, l’évolution des fonctions, ont un impact sur les restaura- tions et la qualité de leur intégration. Uncontrôle/équilibrationocclusalepé- riodique est nécessaire. Cette périodicité étant variable selon la situation clinique, de 6 mois à 1 an. En prothèse implanto portée, cette maintenance est d’autant plus importante que l’ankylose implantaire ne permet ni mobilité physiologique compensatrice, ni adaptation structurelle par micro-dépla- cements, et que l’absence de propriocep- tionnepermettrapasl’adaptationcinéma- tique mandibulaire. Toutes les étapes de la prise en charge d’unpatientdudiagnosticinitialàlamain- tenance, permettent l’expression d’une approche occluso-consciente, qui, favori- santlamiseenplaceetlastabilitéd’uneoc- clusion fonctionnelle, la réduction des contraintesauseindel’appareilmanduca- teur débarrassé de ses dysfonctionne- ments ou de ses parafonctions favorise l’é- tat de santé bucco dentaire et manduca- teur et la stabilité à long terme de nos res- taurations. Fonction Classification Type d’anomalie Exemples d’étiologie occlu- sale Efficacité masticatoire Anatomie occlusale Incoordination des arcades Courbes de compensation Anatomie occlusale ineffi- cace Absence de congruence des faces occlusales anta- gonistes Délabrement coronaire Malocclusion (Cl II,occlu- sion 1dent sur 1dent Égression,ingression Centrage Transversal Sagittal Vertical Déviation mandibulaire en OIM OIM en antéposition exces- sive (>1mm) Rétro position mandibulaire en OIM Perte de DVO Excès de DVO Prématurité Prématurité Délabrement coronaire Attrition,Édentement Calage Instabilité de l’occlusion Instabilité mandibulaire Mobilité dentaire Migration dentaire OIM imprécise Perte de calage postérieur Absence de calage anté- rieur Édentement antagoniste Diastème,innoclusion Édentement,versions Béance,surplomb Guidage Interférence occlusale Postérieure (guide antérieur afonctionnel) Antérieure (guide antérieur dysfonctionnel) Pente de guidage faible, abrasion,béance,égres- sion ou malposition d’une dent postérieure Pente incisive abrupte Fig. 7 : Tableau récapitulatif des anomalies des fonctions occlusales. Fig. 12 : Traitement orthodontique préprothétique paravulsiond’uneincisivemandibulaireetaligne- mentpermetd’optimiserlesrelationsocclusaleset devaliderleprojetthérapeutique(icibridgeprovi- soire maxillaire en place). Fig. 12 a: Avant traitement. Fig. 12 b: Après traitement. 12a 12b Fig. 13: Céraplastie permettant la réalisation. Fig. 14: Ici la réalisation d’un montage directeur à la mandibule et au maxillaire permet de valider pas à paslaréalisationdubridgecéramo-métalliqueman- dibulaire. 13 14 Fig.15:Enregistrementdel’occlusionparunmordu en silicone pour une petite restauration prothéti- que intercalaire en O.I.M., le calage étant assuré. Figs. 16a/b/c: Base d’occlusion pour enregistre- ment de la relation centrée dans un cas d’une res- tauration complète en relation centrée. Fig. 17: Réalisation d’un FGP dans le cas d’une res- tauration unitaire intégrée à une fonction de groupe. 16a 15 16b 16c 17 Figs. 18 a et b: Les marqueurs d’occlusion ont un comportement différent selon leur épaisseur le type d’encre et de support: 18a : soie, 200μm 18b: plastique 30μm. 18a 18b Fig. 19 : Une restauration mandibulaire im- planto-portéemontreauboutde14ansdefonc- tion des signes d’adaptation : usure, microfrac- ture, équilibration occlusale... un vieillissement optimisé. 19 DENTAL TRIBUNE The World’s Dental Newspaper · Édition Française www.dental-tribune.fr

Pages Overview