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today ADF Paris 25 November 2015

conférence en direct26 25 novembre · ADF Paris 2015 Notre rôle de chirurgien dentiste est de dépister,diagnostiquer,traiter,l’ensemble des anomalies biologiques, structurelles etfonctionnellesbuccodentaireetmandu- catrices, dans un contexte médical bien compris. Les anomalies de l’occlusion ou du fonctionnement de l’appareil manduca- teur (dysfonctionnements ou para onc- tions) font partie de son champ d’investi- gationetdetraitement.Qu’ils’agissedesi- tuations potentiellement pathogènes ou de pathologies avérées, les risques struc- turels,lesalgiesetleshandicapsfonction- nelsquiendécoulentméritenttoutenotre attention. D’autre part chacun de nos actes odon- tologiques restaurateurs a une consé- quence occlusale. La prise de conscience de ce rôle fonctionnel peut s’aborder dans les deux sens : – Nos restaurations participent aux fonc- tions qu’elles doivent ainsi maintenir ou réhabiliter. (Fig. 1) – Nos restaurations subissent les fonc- tionsetparafonctionsetdoiventpouvoir s’y intégrer et y résister. (Figs. 2 et 3) L’odontologiste ne peut donc soigner et restaurer l’organe dentaire isolément mais doit le replacer dans son contexte d’arcade, de fonctions occlusales, de fonc- tions manducatrices et de parafonctions éventuelles. De la première consultation, qui per- mettra le dépistage des anomalies, à la ré- alisationd’actesderestaurationdeplusou moins grande importance, l’objectif sera de normaliser les fonctions, éloignant no- tre patient de la zone de danger que repré- sentent les situations pathologiques ou simplement pathogènes et le rapprochant d’un modèle de normalité. L’occlusion fonctionnelle, est le rap- portd’occlusionnaturelouthérapeutique proche de la normocclusion (modèle théo- rique) ou respectant les caractères géné- raux des fonctions occlusales que sont – le centrage (antéposition physiologique inférieureà1mm)sansdéviationmandi- bulaire (Fig.4 a) – le calage obtenu par respect des caracté- ristiques de l’OIM (Figs. 4 a et b) – le guidage sans interférences en propul- sion(Fig.5a)commeendiduction(Fig.5b) Le maintien ou la restauration de cette occlusion fonctionnelle, permettant un fonctionnement harmonieux et ergono- mique de l’appareil manducateur est un gagedesantéetdestabilité,demoindredé- térioration des structures (y compris pro- thétiques) En abordant nos patients de façon «oc- cluso-consciente » et « occluso-active » chaqueétapedelapriseenchargedevient ainsi un vecteur d’amélioration fonction- nelle. Phase diagnostique : Elle a pour objectif de dépister les ano- malies structurelles et fonctionnelles au sein de l’appareil manducateur. – analyse et diagnostic de l’anatomie et de l’organisationocclusale:formed’arcade, dysharmonies dento maxillaire, égres- sions… (Figs. 6a et 6b) – analyse et diagnostic des fonctions oc- clusales: clinique ou instrumentale sur articulateur (Fig. 7) – dépistage des dysfonctionnements de l’appareil manducateur Bruit articulaire, Algie ou dyskinésie (anomalie de la cinématique mandibu- laire) sont des signes d’alerte qui doivent interpeller le praticien et déclencher l’in- dication d’une consultation occlusodon- tique plus approfondie. (Figs. 8, 9, 10, 11a et 11b) Thérapeutique initiale occlusodontique Elle a pour objectif l’amélioration du contexte anatomique et fonctionnel avant toute réhabilitation Elle peut prendre plusieurs formes : Séance DPC2 – La gestion de l’occlusion en omnipratique, tout simplement ! La gestion de l’occlusion en omnipratique,tout simplement ! Fig.1 : Traitement prothétique implanto et dento porté ayant permis de rétablir les fonctions occlu- sales calage (Fig. 1a) et de guidage (Fig. 1b) 1a 1b Fig.2:Fracturedecéramiquesurunecoifferécente liée aux contraintes excessives sur une coiffe anté- rieure (la perte de calage postérieur non traitée, une pente incisive trop élevées ont crée des con- traintes antérieures excessives.) Fig.3 : Ici Bris de céramique sur une canine prothé- tique lié aux parafonctions. 2 3 Fig. 4: L’OIM se réalise en relation centrée (4a) et of- freuncalagemandibulaireetdentaireoptimal(4b). 4a 4b Figs. 5a et 5b: En propulsion le guidage est réalisé par les dents antérieures et en diduction par les ca- nines homos latérales, assurant une désocclusion et une protection des dents postérieures. 5a 5b Fig.8:Déviationàgauchedel’ouverturebuccale ,associéeàuneréductiondeladiductionducoté opposé ,évoquant une limitation de translation condylienne et, confrontée au tableau clinique et aux résultats de l’anamnèse, une désunion condylo discale permanente à l’ATM gauche. Fig.9:Un volume et un recrutement important des muscles élévateurs à la crispation dents ser- rées,miseenévidenceparlapalpationévoquent une parafonction occlusale. Fig.10 : Des signes d’attrition sur les faces occlu- sales évoquent un bruxisme. Fig. 11 : Le diagnostic différentiel des usures de type attritionnelles (par frottement des dents antagonistes) ici matérialisées par le marqueur d’occlusion et érosives (d’origine chimique) ici plus cervicales est important. 9 8 10 11a 11b Figs. 6a et 6b : Certaines formes d’arcades et d’orga- nisation occlusale sont propices à la création d’an- omalies fonctionnelles.. 6a 6b

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