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Dental Tribune Édition Française No. 4, 2018

24 CAS CLINIQUE Implant Tribune Édition Française | Avril 2018 peuvent être strictement liées à la friction entre le transporteur de l’implant et le man- chon, plutôt qu’entre l’implant et l’os. Principales complications chirurgicales Les déviations entre le plan initial virtuel et la position finale des implants ont été évaluées dans une revue de la littérature ré- cente.26 Les différences au niveau du point d’entrée de l’implant dans l’os variaient de 0.91 mm à 1.35 mm (moyenne 1.13 mm, DS 0.31), au niveau de l’apex, ces différences va- riaient de 1.13 mm et 1.79 mm (moyenne 1.46 mm, DS 0.46), et les dif férences en termes d’angulation de 2.60° à 6.53° (moyenne 4.56°, DS 2.77). Principales complications postopératoires Les taux de survie des implants posés par chirurgie guidée, sont comparables à ceux des implants posés par méthode tradition- nelle (taux d’échec de 2.53 pour cent) après un minimum d’un an. L’inflammation des tissus mous (mucosite péri-implantaire) est la com plication biologique principale. Une péri-implantite était présente dans 13.7 pour cent des cas.27, 28 Complications prothétiques Le taux de survie prothétique était de 83.9 à 100 pour cent après un minimum d’un an.26 La complication la plus fréquente était la fracture de la prothèse.28, 29 Conclusions Les avances en médecine dentaire visent à augmenter la prédictibilité des traitements et servent aussi à améliorer la qualité de vie des patients. L’avénement des nouvelles technologies nous permet d’optimiser les données du patient ayant pour objectif de trouver le plan initial idéal pour les meil- leurs résultats. Les systèmes de chirurgie guidée nous permettent de faire une plani- fication compréhensive du traitement im- plantaire, en intégrant restauration et chirurgie. Malgré une courbe d’apprentis- sage importante, ces systèmes nous per- mettent d’augmenter la précision du place- ment des implants, de réduire le temps opératoire, et de diminuer l’incomfort pour le patient. Cependant, nous devons bien connaître les détails de cette philosophie de traitement, pour pouvoir donner les meil- leurs résultats possibles aux patients. Note de la rédaction : une liste complète des références est disponible auprès de l’éditeur. Dr Jose Manuel Reuss, a fait ses études de médecine dentaire à l’université Complutense de Madrid. Il a obtenu un diplôme de troisième cycle en implantologie à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il est titulaire d’une bourse de recherche accordée par l’académie améri- caine de dentisterie implantaire (AAID – American Academy of Implant Dentistry). Il est professeur associé à l’université Complutense de Madrid et à l’université San Pablo CEU de Madrid. Il mène sa re- cherche dans les domaines de l’implantologie, de la chirurgie guidée et de la préservation des tissus péri-implantaires mous et durs. Il est membre de l’académie américaine d’ostéo-intégration (AO – Academy of Osseointegration), de l’académie euro- péenne de dentisterie esthétique (EAED), de l’acadé- mie espagnole de prothèse dentaire et d’esthétique (SEPES – Sociedad Española de Prótesis Estomatoló- gica y Estética), et de l’académie espagnole de paro- dontologie (SEPA – Sociedad Española de Periodon- cia). Actuellement, il travaille dans une clinique pri- vée à Madrid. 5 6 Fig. 5 : Ostéotomie sans décollement de lambeau à travers le guide. | Fig. 6 : Pilier définitif individualisé selon les informations contenues dans le guide chirur- gical. La fiabilité du système de chirurgie guidée, nous permet un positionnement précis de l’implant et en conséquence, la possibilité de fabriquer la prothèse avant que l’implant n’ait été posé. La chirurgie guidée permet la mise en place des implants avec un niveau de confiance relativement élevé. Si l’anatomie le permet, les implants peuvent donc être posés en toute sécurité, sans lambeau (« flapless »). Si le volume osseux est suffi- sant, et si aucune autre modification de l’anatomie n’est né cessaire, le chirurgien n’a aucun besoin de décoller le lambeau. Les conséquences d’un décollement de lam- beau sont amplement décrites dans la litté- rature. Le décollement du périoste entraîne un processus inflammatoire qui entraîne une résorption partiale de la surface de l’os, des niveaux plus élevés d’inflammation, des malaises, des douleurs, une cicatrisation plus longue. Souvent, la chirurgie guidée permet la pose des implants en toute sécuri- té sur des sites où uniquement des chirur- giens hautement qualifiés pourraient effec- tuer une telle procédure. En termes de durée de traitement, la litté- rature décrit que l’utilisation de la chirurgie guidée permet une réduction du temps opé- ratoire. Même si le clinicien doit consacrer plus de temps à la préparation du cas, le temps réel au fauteuil est considérablement réduit. Ceci peut être partiellement dû à l’inutilité du décollement d’un lambeau, et à la préplanification des ostéotomies, qui élimine la nécessité de contrôler le geste exact de l’incision. Outre ces paramètres, la chirurgie guidée offre d’autres avantages liés à l’aspect pro- thétique de l’implant. La chirurgie peut être effectuée sur un modèle, permettant au prothésiste de connaître la position exacte des implants. Si une mise en fonction im- médiate des implants est prévue, le prothé- siste peut même créer la restauration provi- soire sur la base de ce modèle. En cas de res- taurations implantaires plurales, une conception spéciale ainsi que des pièces spéciales doivent être utilisées. Ces compo- sants offrent une certaine « souplesse d’adaptation » et permettent l’assise de la prothèse, même si une anomalie mineure est présente. Le concept de préfabrication de la prothèse présente l’avantage évident de réduire la durée du temps de traitement. Étant donné qu’aucune empreinte n’est né- cessaire, et que le besoin d’ajustement est généralement réduit au minimum, le clini- cien peut réaliser la restauration tempo- raire dans un temps beaucoup plus court, par rapport à la méthode classique de prise d’empreinte et de fabrication de prothèse provisoire. D’autre part, un pilier définitif peut être créé après obtention du « modèle guidé ». Un élément prothétique définitif peut être adapté à l’anatomie du patient. Il est aussi possible de montrer au patient les modifications de l’anatomie que le clini- cien a prévues. Après la mise en place, le clinicien aura uniquement besoin d’effec- tuer les réglages nécessaires. L’avantage de l’utilisation de piliers définitifs au mo- ment de la chirurgie, est défini dans la lit- térature et se rapporte principalement à deux aspects : La connexion du pilier ne se fait qu’une seule fois. Plus le nombre de connexions et déconnexions est important, plus le risque register for FREE – education everywhere – no time away from and anytime the practice – live and interactive – interaction with webinars colleagues and experts – more than 1,000 archived across the globe courses – a focused discussion forum – a growing database (cid:82)(cid:73)(cid:3)(cid:86)(cid:70)(cid:76)(cid:72)(cid:81)(cid:87)(cid:76)(cid:715)(cid:3)(cid:70)(cid:3)(cid:68)(cid:85)(cid:87)(cid:76)(cid:70)(cid:79)(cid:72)(cid:86)(cid:3) and case reports – free membership – ADA CERP-recognized no travel costs credit administration Dental Tribune Study Club Join the largest educational network in dentistry! www.DTStudyClub.com ADA CERP is a service of the American Dental Association to assist dental professionals in identifying quality providers of continuing dental education. ADA CERP does not approve or endorse individual courses or instructors, nor does it imply acceptance of credit hours by boards of dentistry. de perte osseuse péri- implantaire margi- nale existe.19, 21 Des matériaux tels que le titane ou la zir- cone sont plus biocompatibles que ceux uti- lisés dans les res tau rations temporaires tra- ditionnelles.22, 23 Cela pourrait être lié à une réponse de cicatrisation plus contrôlée, à une accumulation de plaque minimale et à une meilleure préservation de l’os et du tissu mou. Frais L’utilisation de la chirurgie guidée en- gendre des coûts supplémentaires. Une li- cence de logiciel annuelle doit être achetée par l’utilisateur, et chaque guide comman- dé signifie un coût supplémentaire pour la procédure. Cependant, une planification et des gestes précis éviteront au clinicien de commettre des erreurs cruciales. En outre, les procédures peuvent être simplifiées si l’os disponible est limité, et l’anatomie peut être maximisée par une pose de l’implant conservatrice et précise, à travers un guide. Limitations La chirurgie guidée est une discipline qui exige une solide expérience.24 Le clinicien doit apprendre à pratiquer la chirurgie gui- dée en plus de ses connaissances des concepts d’implantologie et ses aptitudes chirurgicales. Les limitations peuvent venir du système lui-même. Dans certains systèmes, la dis- tance entre la plate-forme de l’implant et le gabarit de guidage est fixe. Si l’implant est positionné trop profondément, le gabarit s’enfonce dans l’espace interne, ce qui em- pêche le guide de prendre appui. La pré- sence de structures métalliques dans la cavité buccale, cou - ronnes, peut produire des artefacts radiolo- giques,25 ce qui peut non seulement provo- quer une déformation des images, mais aussi entraver la lecture de l’anatomie par le logiciel et le traitement des données Dicom relatives au guide et au wax-up . telles que des Le wax-up doit aussi être précis. Un dia- gnostic complet, assorti d’un plan prothé- tique viable, limite le besoin d’improviser ou de corriger les erreurs liées à une mau- vaise planification. Une fois le wax-up inté- gré dans le système, le positionnement de l’implant virtuel doit tenir compte de l’os disponible et/ou des tissus mous, de l’exis- tence ou non d’une modification de l’anato- mie clinique. Entre les complications plus fréquentes se trouve la manque de stabilité primaire.26 À titre d’exemple, s’il y a friction pendant le placement de l’implant à travers le manchon, des valeurs élevées de couple

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