Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

Dental Tribune Édition Française No. 4, 2018

IMPLANT TRIBUNE The World’s Implant Newspaper · Édition Française AVRIL 2018 | VOL. 10, NO. 4 www.dental-tribune.fr CAS CLINIQUE La fi brine riche en plaquettes (A-PRF), représente une nou- velle génération de facteurs de croissance dérivés du sang. Cet article décrit une technique simple et reproductible de recouvre- ment radiculaire à l’aide du concept FASTP. Très prometteur ! ” Pages 15 | 16 CAS CLINIQUE Aujourd’hui il est possible de concevoir vir- tuellement le design des infrastructures en fonction des propriétés mécaniques des matériaux désirés, des préparations dentaires et des différentes émergences implantaires. Le monde en 3D continue son ascension. ” Pages 18 | 20 | 21 ZOOM Le rôle d’une suture est d’accompagner la cicatrisation en offrant un soutien aux tissus, pendant toute la phase critique. Le choix d’un fi l de suture s’avère diffi cile et dépend de nom- breux critères et exigences. Florilège des différents matériaux. ” Pages 26 | 27 L’ADN du tartre dentaire révèle que l’homme de Néandertal ingérait des analgésiques naturels © Petr Student/Shutterstock.com m o c . k c o t s r e t t u h S / a k a j r o B © i Adélaïde, Australie/Liverpool, Royaume-Uni : L’étude de l’ADN fossile prélevé sur la plaque dentaire calcifi ée des hommes de Néandertal – l’espèce éteinte du genre Homo la plus proche de l’homme contemporain - brosse un nouveau tableau de leurs comportements, de leurs régimes alimentaires et de leur évo- lution. Une équipe de chercheurs internatio- nale a analysé des échantillons d’ADN conte- nu dans la plaque dentaire de quatre Néan- dertaliens découverts dans des sites archéolo- giques de Belgique et d’Espagne, datés de 42 000 à 50 000 ans. Ces échantillons ont ré- vélé le comportement complexe de nos an- cêtres, notamment leur connaissance des médicaments à base de plantes, et leurs diffé- rents modes alimentaires. Selon les chercheurs, l’ADN préservé dans la plaque dentaire des néandertaliens est une source notable d’information sur le compor- tement et la santé des anciens hominiens. L’analyse des échantillons de l’ADN a appris aux chercheurs que l’homme du Néandertal, découvert dans la grotte de Spy en Belgique, consommait du rhinocéros laineux, du mou- ton sauvage européen (moufl on) et des champignons sauvages. Par contre, celui de la grotte d’El Sidrón en Espagne semblait plutôt pratiquer une alimentation végétarienne, constituée de mousses, de champignons, de pignons de pin et d’écorce d’arbre. Aucun signe de consommation de viande n’était dé- celable. Ces résultats démontrent les régimes alimentaires très différents, adoptés par ces deux groupes. « La plaque dentaire piège les micro- organismes qui colonisent la bouche ainsi que les pathogènes que l’on trouve dans les voies respiratoires et gastro-intestinales. Elle piège également les petits débris d’aliments demeurés entre les dents - ce qui préserve l’ADN pendant des milliers d’années » a expli- qué l’auteur principal de l’étude, le Dr Laura Weyrich, récompensée du prestigieux prix Australian Research Council Discovery Early Career Research Fellow du centre australien ACAD (Australian Centre for Ancient DNA) de l’université d’Adélaïde. Elle a ajouté « C’est toutefois un Néanderta- lien d’El Sidrón qui nous a offert l’une des dé- couvertes les plus surprenantes. Il souffrait d’un abcès dentaire toujours visible sur l’os de la mâchoire. La plaque avait également piégé un parasite intestinal connu pour être responsable de diarrhée aiguë. L’homme était donc réellement malade. Il mangeait du peuplier qui contient de l’acide salicylique aux propriétés analgésiques (le principe actif Traitement implanto prothétique avec fl ux numérique en live sur youtube. La technologie Dentsply Sirona 100 %, du début à la fi n du traitement Après le succès du streaming en live pour la mise en place de deux implants, Dentsply Si- rona XiVE, réalisée à l’aide d’un guide chirur- gical SICAT OPTIGUIDE le 6 décembre 2016 par le Dr Gerhard Werling, implantologue ex- périmenté qui utilise CEREC depuis long- temps, plus de 30 000 spectateurs supplé- mentaires de la vidéo ont été enregistrés pour la synthèse du traitement prothétique fi nal. L’implant a été planifi é lors de la première séance, à partir d’un scan CBCT réalisé à l’aide de l’unité de radiographie Orthophos SL 3D. La prise d’empreinte numérique de la situa- tion intra-orale a été réalisée avec la camera CEREC Omnicam et l’unité d’imagerie CEREC AC, qui a été utilisée pour créer la proposition de conception prothétique. Ces données CFAO ont alors été superposées dans le logi- ciel de conception Galileos Implant avec les données de radiographie 3D, afi n d’aligner virtuellement le plan chirurgical et le plan prothétique, et ont permis de concevoir le guide chirurgical SICAT OPTIGUIDE. Au cours de la deuxième séance, le Dr Wer- ling a posé les implants XiVE basés sur le guide chirurgical OPTIGUIDE. Une fois posés, il a immédiatement utilisé le SiroLaser Blue comme un biostimulant, car la lumière laser bleue garantit une coagulation rapide, réduit le nombre de germes et de bactéries et assure une meilleure cicatrisation des plaies, tout en réduisant les douleurs postopératoires. La troisième séance comportait la pose de la res- tauration prothétique fi nale, après un temps de cicatrisation approprié, et une nouvelle vé- rifi cation de la position de l’implant et de la cicatrisation par l’image intraorale numé- rique, avec le capteur Xios XG Supreme. La prothèse fi nale a été créée au cours de la même séance, avec deux couronnes vissées. Vous retrouverez facilement la vidéo (syn- thèse complète du cas du patient, de la situa- tion initiale jusqu’à la restauration fi nale) sur la chaîne YouTube de Dentsply Sirona. de l’aspirine), et nous avons également pu détec- ter une moisissure (le peni- cillium, un antibiotique na- turel) qui n’était pas pré- sente dans les autres échantillons ». Les différences d’ali- mentation ont en outre été associées à un changement général de la composition du microbiote buccal et cette évolution marquante semble être corrélée avec la consommation de viande. « Non seulement nous pouvons maintenant accé- der directement à la preuve de ce que man- geaient nos ancêtres, mais les différents ré- gimes alimentaires et modes de vie semblent également se refl éter dans la fl ore commen- sale qui colonisait la cavité buccale des Néan- dertaliens et des hommes contemporains » explique Keith Dobney, professeur de l’uni- versité de Liverpool et coauteur de l’étude. « Les changements majeurs de notre alimen- tation ont cependant modifi é considérable- ment l’équilibre de ces communautés micro- biennes en quelques milliers d’années, et Le tartre dentaire de l’homme de Néandertal révèle l’utilisation d’anal- gésiques naturels. ceci continue à avoir des conséquences fondamentales sur notre santé et notre bien- être ». L’étude, intitulée « Neanderthal behaviour, diet, and disease inferred from ancient DNA in dental calculus [Comportement, régime alimentaire et affections de l’homme du Néandertal déduits de l’ADN fossile du tartre dentaire » a été publiée le 20 avril dans la re- vue Nature. Elle a été menée par l’ACAD, en collaboration avec l’université de Liverpool au Royaume-Uni. Henry Schein fi gure encore en 2018 parmi les World’s most ethical compa- nies, nommées par l’institut Ethisphere Pour la septième année consécutive, Henry Schein a été distinguée par l’Institut Ethisphere, l’un des leaders mondiaux pour ce qui est de défi nir et de favoriser des normes de pratiques commerciales éthiques, comme l’une des World’s Most Ethical Companies (so- ciétés les plus éthiques au monde) pour 2018. Cette distinction récompense les entreprises faisant preuve d’intégrité dans leur écosys- tème. 23 pays représentant Au total ce sont 135 entreprises qui ont été distinguées, et 57 branches différentes. Les résultats sont générés en cinq catégories principales : programme éthique et conformité (35 %), citoyenneté et responsabilité d’entreprise (20 %), culture éthique (20 %), gouvernance (15 %) et leadership, innovation et réputation (10 %). Seule société parmi les distributeurs du secteur de la santé a avoir été récompensée, Timothy Erblich, CEO d’Ethisphere a félicité « Henry Schein, tout spécialement, a été une voix puissante en élargissant l’accès aux soins pour les populations défavorisées dans le monde entier. Je félicite l’équipe de Schein pour leur place méritée parmi les World’s Most Ethical Companies » a t-il déclaré. « Chez Henry nous sentons honorés distin- Schein, nous très d’être gués parmi les World’s Most Ethical Compa- nies pour la septième fois (…). Cela renforce notre engagement d’être à la hauteur de notre responsabilité en tant qu’entreprise ci- toyenne, en le rendant bien aux profession- nels et aux collectivités que nous servons », a commenté Stanley M. Bergman, Chairman of the Board et CEO chez Henry Schein. « Depuis notre création en 1932, nous poursuivons l’idéal “doing well by doing good”, et nous res- tons convaincus que la vraie réussite peut être réalisée tout en étant au service des be- soins de la société, en nous conformant constamment aux normes éthiques les plus exigeantes, en bâtissant notre succès sur la confi ance et la coopération”. Une récompense bien méritée pour des initiatives engagées que nous ne manquons pas de relayer ici. Bravo !

Sommaire des pages