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today ADF Paris Nov. 25, 2016

zoom ADF Paris 2016 · 25 novembre 20 „ Cet article fait suite à une première partie (today ADF 2) traitant de l’intérêt des biomaté- riaux dans la régénération osseuse, de leurs in- teractions avec le vivant et de leurs modes de cicatrisation. A travers quelques cas cliniques nous avons évoqué des situations quotidiennement rencon- trées et des propositions de solutions apportées à nos patients. Les techniques proposées sont multiples, fai- sant appel la plupart du temps à des connais- sances anatomiques, physiologiques, chirurgi- cales et technologiques. Il paraît important de choisir la technique la plus fiable, reproductible qui va nous donner les meilleurs résultats en réduisant au maximum les risques et les compli- cations. Certes les outils radiographiques nous renseignent sur la morphologie des défauts à traiter, mais les chirurgies restent cependant opérateur dépendant. Les cas présentés insistent sur l’importance des biomatériaux dans la régénération des dé- fauts osseux de petites et moyennes impor- tances au maxillaire. Nous proposons dans cette deuxième partie de présenter d’autres situations plus ou moins complexes au maxillaire et à la mandibule. Gestion d’une perte de substance maxil- laire tridimensionnelle étendue dans un site d’extractions anciennes par greffe d’apposition autogène Les édentations anciennes non compensées, les échecs de thérapeutiques implantaires, posent quelquefois le problème de l’effondre- ment total des crêtes osseuses. La limite des bio- matériaux est atteinte. Le recours à un prélève- ment autogène extra buccal est nécessaire pour envisager une reconstruction osseuse. L’exa- men minutieux des volumes osseux, l’anticipa- tion réfléchie de la gestion tissulaire nous per- mettent d’aborder sereinement la chirurgie. Il faudra prendre en considération plusieurs facteurs : – Expliquer au patient les raisons de notre choix et l’informer de la nécessité d’un deu- xième site opératoire extra buccal (la quantité osseuse disponible en bouche étant limitée). La chirurgie ne pouvant être effectuée que sous anesthésie générale. – Obtenir l’agrément du patient de ne pas porter d’appareil amovible durant toute la durée de cicatrisation pour éviter toute mobilisation et perte du greffon. – Les risques infectieux inhérents à la chirur- gie. – L’éventuel risque de résorption du greffon et la nécessité de corrections secondaires – La nécessité d’intervenir en milieu hospitalier et les suites opératoires consécutives au pré- lèvement et à la greffe Le traitement des secteurs mandibulaires ré- sorbés sera considéré en fonction de la localisa- tion sur l’arcade dentaire, de l’exigence esthé- tique, de l’origine, de l’étendue et de l’ancien- neté de l’édentation. La régénération des défauts horizontaux ne présente pas de difficultés particulières hormis la bonne anticipation dans la gestion des tissus mous ; les incisions larges étendues permettront de couvrir facilement la zone régénérée. Les Greffes Osseuses d’apposition latérale consistent à appliquer le plus souvent vestibu- lairement, un bloc cortico-spongieux autogène, allogène ou xénogène ou des granules de bioma- tériaux, ou un broyat d’os, ou une association de certains de ces matériaux. Ces procédures bien menées aboutissent toutes à un résultat similaire. Le plan de traite- ment sera évalué en fonction de la nature et la vascularisation du site receveur, de la qualité du tissu gingival de recouvrement. Gestion d’une perte de substance horizontale dans le secteur incisivo canin Régénérer l’os perdu, sculpter la gencive pour mieux réhabiliter prothétiquement 2ème partie Dr Elias KHOURY, Dr Georges KHOURY 1 2 3 4 Perte de substance tridimensionnelle 5 6 7 8 9 10 11 Fig. 1: Panoramique préopératoire mettant en évi- dence un volume osseux défaillant et des implants pré- cédemment posés pour stabiliser un appareil com- plet. Fig. 2: Aspect de la crête osseuse avant la greffe autogène. Fig. 3: Cone beam mettant en évidence la crête maxillaire résorbée. Fig. 4: Crête osseuse mise à nu en prévision de la greffe d’apposition. Fig. 5: Site de prélèvement pariétal et comblement par du Palacos pour renforcer la voute crânienne. Fig. 6: Apposition et im- mobilisation des greffons par des vis d’ostéosyn- thèse. Fig. 7: Préparation du site sous sinusien avec soulevé de la membrane. Fig. 8: Biomatériau MP3 (Osteobiol) mélangé au broyat d’os pour régénérer la région sous sinusienne et remplir les espaces vides au- tour des plaques cortico spongieuses. Fig. 9: Re- couvrement de la greffe par une membrane collagénique (Covamax® ). Fig. 10: Sutures hermétiques non ten- sives. Le patient avait accepté préalablement le non port d’un appareil complet provisoire. Fig. 11: Radio pano- ramique post opératoire immédiate. Fig. 12: Panora- mique réalisée après la pose des implants dans le vo- lume osseux crée. Fig. 13: Coupe 3D au niveau d’un des sites greffés montrant l’intégration des greffons. 12 13 1 Perte de substance horizontale dans le secteur incisivo canin. 2 3 4 5 6

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