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today ADF Paris Nov. 25, 2016

conférence en différé ADF Paris 2016 · 25 novembre 28 „ De nos jours, la place de l’assistante a beau- coup évouée au sein de nos équipes dentaires. Trop souvent confinées à des tâches ménagères (Fig. 1) elles devraient désormais occuper une place prépondérante dans l’activité de nos cabi- nets. L’augmentation de notre charge de travail en matière de stérilisation, traçabilité combinées à des contraintes économiques toujours plus grandes fait qu’aujourd’hui, un praticien peut mettre en péril l’équilibre financier de son entre- prise dès lors qu’il occupe son temps à des tâches qui ne sont pas rémunératrices. C’est là que l’as- sistante intervient. Devenir le maillon indispensable de l’équipe pourrait se résumer à faire de l’assistante le chef d’orchestre de cette symphonie que nous nous apprêtons à jouer lorsque nous commen- çons notre journée de travail. Cela commence par l’organisation même du soin. Une bonne connaissance de l’acte permet dans un premier temps de préparer, à l’avance, l’ensemble des dispositifs médicaux et autres consommables nécessaires à la thérapeutique. Rassemblés dans un bac de couleur spécifique à une famille de soins (Fig. 2) (rouge pour la chirurgie par exemple, vert pour l’endos etc.). Ces bacs pré- sentent deux avantages directement quanti- fiables : – Il n’est plus nécessaire d’ouvrir une multitude de tiroirs au cours du soin pour trouver l’ins- trumentation et la médication nécessaire à l’acte. Le temps passé au fauteuil est désor- mais du temps de traitement rémunérateur. Toute la préparation de l’acte a été réalisée en amont. – Les surfaces souillées par le soin sont limitées car il n’est plus nécessaire de chercher l’instru- mentation avec nos gants souillés (Fig. 3). L’as- sistante, lors du reconditionnement de la salle de soins réalisé entre deux patients, n’aura plus à décontaminer et désinfecter tous les tiroirs et surfaces qui n’auront pas été souillées par le soins. Une bonne connaissance du soin permettra aussi à l’assistante d’anticiper le geste du prati- cien. Ici encore un avantage directement appli- cable à l’optimisation du travail : – Le fait de ne plus avoir à quitter les yeux de la zone de travail va permettre au praticien de ne plus subir les accommodations oculaires suc- cessives qui contribuent grandement à sa fa- tigue générale en fin de journée. (Fig. 4) L’établissement et la rédaction pour chaque acte d’un protocole de soins vous permettra d’avoir une connaissance parfaite de ce que votre praticien attend de vous au moment «T». Il devra décrire précisément la liste des dispositifs médi- caux, consommables et médication nécessaires au soin ainsi que le rôle précis de chacun, pour chaque étape du même soin. Ces protocoles (Fig. 5) sauront évoluer dans le temps au grès des com- plications rencontrées et des solutions que vous aurez trouvées avec votre praticien (Dispositifs médicaux à prévoir en supplément en cas de complication ainsi que la conduite à tenir par les protagonistes) L’orchestration de la journée passe aussi par une bonne gestion de l’agenda où tous les moyens techniques disponibles devront être pris en compte. Ce peut être par exemple l’associé du praticien qui a pris une semaine de congé et qui vous autorise à utiliser son fauteuil. Vous allez alors pouvoir prévoir l’utilisation des deux fau- teuils disponibles qui permettront d’effacer vir- tuellement de l’emploi du temps l’espace dévolu au nettoyage du fauteuil qui sera réalisé pendant que le praticien débutera le soin sur l’autre fau- teuil que vous lui aurez préalablement préparé. Une autre optimisation de l’agenda passe par le regroupement des soins. Pour chaque patient traité, il faudra consacrer un temps certain pour nettoyer et désinfecter la salle de soins et la rendre ainsi disponible pour le soin suivant. Il faudra aussi consacrer du temps pour traiter l’ins- trumentation utilisée. Nous pourrons même être amené à changer dans la journée les bains de pré-désinfection trop souillés. Il faudra aussi réa- liser autant de cycle de stérilisation que la capa- cité de votre stérilisateur vous le permet. Bref, plus vous multipliez le nombre de patients dans la journée, plus vous multipliez les frais sans pour autant augmenter la rentabilité horaire du cabinet. (Fig. 6) Une bonne gestion de l’agenda doit passer par un regroupement des soins pour voir un mini- mum de patients pour un maximum de soins réa- lisés. Elle doit passer aussi par une bonne ventila- tion du type de soins : mettre trois traitements de même nature à la suite ne peut s’envisager que si vous êtes en accord avec ce choix et que vous ne subissez pas le hasard du calendrier. Sinon plu- sieurs conséquences peuvent en découler : – Fatigue du praticien – Risque de manque de plateaux techniques (vous n’avez que deux boites de chirurgie im- plantaire et pour le troisième acte à réaliser, la première boite n’est pas encore sortie du stéri- lisateur). C’est pourquoi la matérialisation par un code couleur, identique aux bacs, de la famille d’actes sur le calendrier (Fig. 7), vous permettra d’un seul coup d’œil, de visualiser les actes qui ont déjà été programmés pour la demie journée concernée et d’apprécier l’opportunité d’intégrer ce patient pour ce créneau horaire il est intéressant de ma- térialiser sur le cahier de rendez vous les espaces où le praticien n’a pas besoin de votre aide au fauteuil, cela vous laissera ce temps pour d’autres actes : stérilisation, discussion avec le prothé- siste , etc. Mais le moment où vous deviendrez le véri- table maillon indispensable du cabinet, c’est le jour où vous sauverez l’après midi de travail de votre praticien. Qui n’a pas été confronté aux ca- prices de la technologie? Une connaissance som- maire de votre équipement peut vous permettre, facilement, en utilisant des techniques simples de communications que sont Face time ou Skype, de contacter les services techniques (Fig. 8). Sous leur direction bienveillante vous pourrez alors, sans risque, réaliser des manœuvres de diagnos- tic qui permettront d’affiner la recherche de la panne. Ils seront alors en mesure de vous faire exécuter soit une réparation simple comme le pourrait être le changement d’un fusible, soit d’in- tervenir promptement au cabinet avec la pièce défectueuse dont vous aurez participé à la détec- tion. Aujourd’hui plus que jamais, nous pouvons af- firmer que la place de nos assistantes dans le ca- binet dentaire devient un maillon indispensable au bon déroulement de notre activité de soins. Devenir le maillon indispensable au cabinet dentaire UN POINT C76 – Jeudi 24 novembre –14h – Responsable scientifique : Jean-Paul Mangion – Modératrice: Martine Comas – Intervenants : Roland Zeitoun, Dominique Munoz, Noémie Verrier Fig. 1 : Le rôle de l’assistante ne se borne t’il qu’a l’en- tretien des surfaces? 1 Fig. 2 : Toute la logistique du soin , servie sur un plateau … qui plus est en couleur. Fig. 3 : Difficile d’imaginer la contamination manu portée. Fig. 4 : Le travail à 4 mains. 3 4 2 Fig. 5 : Protocole de soins. 5 Fig. 6 : Agenda papier surchargé : difficile de s’y retrouver. Fig. 7 : Avoir une vision immédiate de l’acte et du temps dévolue à l’hygiène. 6 7 Fig. 8 : Les nouvelles technologies aux service du cabi- net time. 34

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