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Dental Tribune Belgium Edition (French) No. 4, 2017

8 Dental Tribune édition belge Septembre 2017 Concevoir de vrais sourires avec des outils numériques Drs Eduardo Mahn, Gustavo Mahn, Carlos Cáceres, Luis Bustos, Chili, et Christian Coachman, Brésil Les matériaux dentaires et les procédures -cliniques ont changé radicalement au cours des dernières décennies. Il est probable que les pro- grès majeurs des vingt dernières années ont été réalisés dans les domaines de l’implantologie et de la den-tisterie adhésive, mais la princi- pale révolution est sans conteste le développement de la dentisterie numérique. Quoique ces changements aient certainement facilité les diagnostics et certaines -procédures, les bases, notamment les aspects fonctionnels et biologiques, demeurent essentielles. En même temps, nous avons profi té d’améliorations remarquables dans les matériaux céramiques et composites, qui nous ont aidés à répondre aux de- mandes esthétiques de nos patients. créons un plan occlusal -incliné ou une ligne médiane de l‘arcade dentaire ma- xillaire décalée par rapport à la ligne médiane -faciale, les résultats peuvent être extrêmement -décevants. Une condition fondamentale pour satisfaire ces demandes est la connais- sance approfondie des -paramètres esthétiques faciaux et dentaires. Le -clinicien doit pouvoir cerner la pro- blématique de chaque cas clinique et doit être en mesure d’élaborer un plan de traitement approprié qui aborde le cas sous un angle pluridisciplinaire. Les proportions des dents doivent être considérées par rapport à l’esthétique gingivale et la physionomie du visage. À quoi rimerait en eff et la fabrication d’une merveilleuse facette directe, si les contours ou la texture de la restau- ration ne sont pas en harmonie avec les dents adjacentes ou si les zéniths gin- givaux sont visibles et manifestement asymétriques ? Par exemple, si nous Un autre point très important est l’analyse -appropriée du sourire du patient et les détails de l’image (Figs. 1 et 2). Il faut garder à l’esprit que la prise de photographies est souvent intimi- dante pour les gens, surtout au début de la séance, et d’autant plus si la personne qui prend les clichés n‘est pas un pho- tographe professionnel et si le cadre est celui d’un cabinet dentaire. Il est donc -intéressant de fi lmer l’entretien tenu avec le patient sur les problèmes quo- tidiens courants, afi n d’éviter de passer à côté de certains aspects qui doivent entrer dans le plan de traitement. Au fi l de la conversation, le patient se déten- dra et il répondra par des sourires et des rires spontanés à une -réfl exion humo- ristique ou absurde que nous pourrions dire. Sur la fi gure 4, on peut voir la diff érence entre le sourire social, pris avec nos photographies traditionnel-les (Figs. 1 et 2), et le sourire instinctif qui a été saisi pendant l’enregistrement vi- déo. La fi gure 3 est une vue intra-orale qui montre clairement le diastème fl a- grant et les zones hypominéralisées des deux incisives centrales, mais aussi les zones dys-chromiques majeures sur les deux incisives latérales inférieures, qui avaient certainement besoin d‘un certain type de traitement. Pour ce cas clinique, si nous avions fondé notre plan de traitement sur la photographie du sourire social, nous n’aurions pas vu l’aspect des -incisives inférieures qui présentaient des colorations disgra- cieuses. L’analyse appropriée du sourire est suivie par l’évaluation faciale du pa- tient d’après les caractéristiques de ses dents. Le principe de la conception nu- mérique du sourire (DSD, de l’anglais Digital Smile Design) est d’établir un diagnostic des problèmes esthétiques d’un point de vue facial, et de pro- poser des choix de traitement fondés sur l’analyse numérique simplifi ée de quelques photographies, tout en facili- tant la communication entre les divers spécialistes de l‘équipe de soins. La première étape consiste à tracer des lignes horizontales ainsi que des lignes verticales. La -photographie est centrée, déplacée et tournée -jusqu‘à ce que la ligne bipupillaire soit hori- zontale. La ligne médiane faciale est ensuite vérifi ée. Puis les mêmes lignes sont superposées à une photo- graphie similaire, également centrée, mais qui cette fois a été prise après la mise en place d’écarteurs de lèvres (Figs. 5a–c). Ces photographies sont ensuite agrandies et analysées (Figs. 6 et 7). La ligne de la lèvre supérieure est délimitée et recréée en surimpres- sion sur la photographie prise avec les écarteurs de lèvres, afi n de marquer sa position (Figs. 8 et 9). Les proportions des dents sont alors mesurées et leurs contours idéaux sont dessinés (Figs. 9 et 10a). La fi gure 10b présente la situation dentaire isolée. Une photo- graphie prise depuis le bas est utilisée pour évaluer la position vestibulo-pa- latine des dents et elle est ajoutée en surimpression à l’analyse eff ectuée précédemment (Fig. 11). Dès que le clinicien connaît clai- rement les possibilités et les limita- tions de traitement, il est possible de concevoir une maquette de simulation (mock-up) numérique. Cette technique réduit sensiblement le temps au fauteuil et amène le patient à accepter plus faci- lement le traitement. Grâce à un logi- ciel aisément accessible, tel que Power- Point (Microsoft) et Keynote (Apple), ces simulations sont facilement et rapi- dement créées par toute personne ayant un minimum de formation. p10» 2 6 9 11 14 7 10a 12 8 10b 13 1 3 4 5

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