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Dental Tribune Edition belge No.1, 2016

3 Dental Tribune édition belge Mars - Avril 2016 Fig. 1 : Déminéralisation mandibulaire bilatérale péricanalaire (entre les flèches rouges), avec élargissement du canal et du foramen mentonnier (flèche magenta). | Fig. 2a : Lacune de STAFNE. Panoramique. Lacune ovalaire, angulaire gauche, au contact de la corticale basilaire, à contours nets (flèches). | Fig. 2b : Lacune de STAFNE (même cas). Cone beam. Lacune ouverte en lingual, à distance de la corticale vestibulaire, à limites nettes, corticalisées (flèches). | Fig. 3a : Granulome apical de 16. Lacune apicale (flèches rouges) de la racine mésio-vestibulaire, en rapport avec un canal MV2 non traité (flèche jaune). | Fig. 3b : Granulome latéral de 14. Lacune para-radiculaire (flèches rouges), alimentée par un canal radiculaire latéral (flèches jaunes). Une autre étiologie, iatrogène (fausse route d’un forage ou d’un tenon), est fréquente. | Fig. 3b : Résorption interne (ou granulome interne). Lacune centro-radiculaire (flèches), à développement centrifuge. | Fig. 4a : Kyste extensif de 23 à développement distal (flèches). | Fig. 4b : Dysplasie cémento-osseuse au stade I. Lacune apicale, sur dent vivante. L’évolution par calcification centrale puis centrifuge confirme le diagnostic. Fig. 5a : Kyste péricoronaire de 38. Kyste volumineux (flèches), s’étendant jusque 36 incluse et en distoversion coronaire, soufflant les corticales basilaire et crestale. | Fig. 5b : Kyste marginal postérieur de 38. Développé dans la région angulaire (flèches), en distal d’une dent de sagesse en désocclusion et bien limité par un liseré dense. | Fig. 5c : Kyste marginal antérieur de 38. Développé en mésial de la dent de sagesse, se confondant avec une alvéolyse interdentaire. | Fig. 6a : Kyste traumatique en 12 et 11. Trauma- tisme dans l’enfance ayant motivé une dévitalisation. Kyste (flèches) apparu secondairement, 10 ans après. | Fig. 6b : Kyste traumatique de 11. Traumatisme survenu lors de la croissance de la racine. Dilatation du canal pulpaire et du foramen apical. | Fig. 7 : Kyste résiduel. A distance d’une extraction de 16, kyste résiduel extensif (flèches). | Fig. 8a : Kyste nasopalatin. Panoramique. Découverte fortuite d’une formation faite de deux lacunes arrondies centrales (flèches). | Fig. 8b : Kyste nasopalatin. Cone beam (même cas). Kyste (flèches) développé aux dépens du canal palatin antérieur, atteignant le ligament alvéolaire de 21. | Fig. 9a : Kyste globulomaxillaire. Panoramique. Douleur inter-apicale 13-12. Image Claire mal limitée entre les apex de 12 et 11 (flèches). | Fig. 9b : Kyste globulomaxillaire. Cone beam. Kyste interapical 13-12 (flèches)_à la jonction des bourgeons faciaux médian et latéral, lysant les corticales et les ligaments alvéolaires de 14 et 13. | Fig. 10 : Kératokyste. Volumineux kyste (flèches rouges), mesuré à plus de 75 mm de grand axe, indolore et de diagnostic fortuit, soufflant la corticale linguale et refoulant le canal mandibulaire (flèches jaunes), stigmate de sa lente évolution. | Fig. 11 : Améloblastome. Scanner (envahissement des parties molles). Kyste monoloculaire, envahissant les parties molles (flèches rouges) et refoulant le canal mandibulaire (flèches jaunes). Diagnostic histologique. Fig. 12 : Kyste essential. Kyste de découverte fortuite sur un panoramique. Antécédent lointain dans l’enfance de chute sur le menton sans conséquence immédiate. Exérèse chirurgicale sans récidive. | Fig. 13 : Kyste périodontal latéral. Kyste de découverte fortuite sur un panoramique, entre les racines de 14 et 13, soufflant la corticale vestibulaire (flèches). et par l’OPT et les RA_; · parfois mis en évidence ou confirmés par le CB. On distingue quatre formes cliniques : – Granulome apical (Fig. 3a) : granu- lome inflammatoire développé dans l’espace desmodontal périapical, l’image est celle d’un croissant radio-clair bien limité qui devient globalement arrondi ou ovalaire. Son évolution spontanée se fait volontiers vers le kyste périapical. – Granulome latéral (Fig. 3b), latérora- diculaire et granulome inter-radiculaire : ils sont dus à un canal radiculaire secondaire ou une fissuration volontiers iatrogène, par exemple due à un tenon divergent ou un forage mal contrôlé… – Résorption interne ou « granulome » interne (Fig. 3c) : Favorisé par une hyperplasie pulpaire chronique, il est responsable d’une résorption interne de la dentine puis de l’émail qui entraîne parfois une perforation de la dent. Cet aspect est nettement distingué en cone beam des résorptions externes, ne tou- chant pas la pulpe, ce qui n’est pas tou- jours clair en radiologie conventionnelle. – Kyste périapical, radiculodentaire ou apical (Fig. 4a) : c’est le plus fréquent des kystes des maxillaires ; il est formé d’une collection liquidienne contenant des cristaux ce cholestérol et bordée par un épithélium stratifié non kératinisé et entouré de formations conjonctives serrées. Inflammatoire, il est appendu à l’apex d’une dent mortifiée ou dévi- talisée. Il est souvent sous-estimé ou ignoré par les radiographies conven- tionnelles, surtout aux molaires maxil- laires où à la superposition des racines s’ajoute celle des sinus. Le CBCT précise_: – leurs rapports sur les dents voisines, l’os et les corticales, ainsi que les obs- tacles anatomiques, canaux mandibu- laires et sinus, réalisant parfois l’aspect d’un kyste « extensif »; – leurs complications infectieuses : sinusites dentaires et ostéites ; – l’évaluation endodontique : résorp- tion apicale, fissuration, présence d’un 4èmecanal sur une molaire maxillaire,configuration canalaire… Le diagnostic différentiel d’un granu- lome ou un kyste apical comprend la dysplasie cémento- osseuse au stade I, lacunaire (Fig. 4b) : les tests de vitalité sont en faveur d’une dent vivante et l’évolution se fait vers le condensation centrale (stade II) puis centrifuge (stade III) de la lésion apicale. 2. LES KYSTES PERICORO- NAIRES (Fig. 5a) ou coronodentaires, dentigères ou folliculaires : sont les plus fréquents après les kystes apico-den- taires. Dus au développement anormal du sac péricoronaire d’une dent incluse en règle permanente, souvent canine maxillaire ou dent de sagesse (DDS), ils sont d’évolution lente, · découverts de façon le plus souvent fortuite, à l’occasion d’un OPT, 1 2a 2b 3a 3b 3c 4a 4b 5a 5b 5c 6a 6b 7 10 8a 11 8b 12 9a 13 9b · parfois à l’occasion d’une complication inflammatoire (accident de DDS) ou d’une voussure localisée. – le cone beam précise les caractéris- tiques du kyste : radioclaire, homogène, à contours nets, de forme le plus sou- vent arrondie ou ovalaire, englobant la couronne de la dent incluse (parfois partiellement), ses dimensions et ses rapports avec les corticales, les obstacles anatomiques et les dents adjacentes, avec parfois effet de masse importants. En cas d’extraction ignorant l’existence d’un kyste péricoronaire, celui-ci peut évoluer pour son propre compte et s’étendre dans l’alvéole (kyste péricoro- naire résiduel), voire dans un sinus où il peut mimer une sinusite. – le kyste éruptif peut être considéré comme une variété de kyste dentigère extra-osseux, survenant chez l’enfant, à l’occasion de l’éruption d’une dent, déciduale ou permanente et disparais- sant après éruption. – Le kyste marginal postérieur ou paradentaire (Fig. 5b) se développe en distal d’une dent de sagesse mandibu- laire aux antécédents de péricoronarite, dans la région angulaire et apparait bien limité par un liseré de condensa- tion osseuse ; · moins fréquent est le kyste margi- nal antérieur (Fig. 5c), pouvant se confondre avec une alvéolyse interden- taire ; · plus rare encore est le kyste marginal latéral. 3. LE KYSTE TRAUMATIQUE (Fig. 6) correspond en fait à un kyste radiculodentaire à développement lent, dû à un traumatisme apical responsable d’une nécrose pulpaire, parfois traitée au moment du diagnostic (Fig. 6a). En cas de traumatisme survenant au cours de la croissance de la dent, le canal radiculaire et son méat peuvent rester dilatés (Fig. 6b). Le kyste traumatique est parfois confondu avec le kyste « essentiel » (Fig. 12) dont il serait une variante étiologique. 4. LE KYSTE RESIDUEL(Fig. 7) Après extraction d’une dent porteuse de kyste radiculodentaire et de curetage incomplet, le kyste peut évoluer pour son propre compte sur plusieurs années, devenir volumineux et se compliquer. III. Images radioclaires pathologiques d’origine extra- dentaire Elles peuvent être soit de diagnostic facile, soit évocatrices,soit peu spécifiques. 1. IMAGES DE DIAGNOSTIC FACILE, LES KYSTES FISSU- RAIRES, embryonnaires, dus à la prolifération d’éléments épithéliaux dans les zones de fusion caractéris- tiques, sont souvent diagnostiqués par la radiologie standard. – kyste naso-palatin(Fig. 8)(partie antérieure de la suture médiane), assez fréquent, il élargit le foramen incisif et peut réaliser une lacune en forme de carte à jouer; – kyste globulomaxillaire (Fig. 9) (jonction des bourgeons faciaux médian et latéral), entre incisive latérale et canine, avec effet de masse sur les dents qui sont vivantes ; il peut être considéré comme un équivalent de fente ; – kyste médio-palatin : (partie médiane de la suture longitudinale), rare, il se développe à bas bruit ; – kyste médiomandibulaire : très rare, symphysaire. 2.IMAGES RADIOCLAIRES EVOCATRICES Elles ne peuvent que faire suspecter la lésion, le cone beam permettant en outre une étude descriptive; le diagnos- tic final n’est souvent qu’histologique avec de fréquentes surprises. KERATOKYSTE ODONTOGE- NIQUE (kyste épidermoïde ou épidermique), assez fréquent, en règle mandibulaire postérieur (Fig. 10). Il est Indolore, d’évolution lente et de découverte souvent radiologique. Au CB, la lacune est de tonalité homogène, de taille variable, à contours nets arron- dis ou polycycliques, s’accompagnant d’une rhizalyse des dents à son contact, soufflant les corticales et refoulant le canal mandibulaire. AMELOBLASTOME (Fig.11) Prolifération épithéliale de cellules dentoformatrices sans composante mésenchymateuse, de fréquence proba- blement sous-estimée, c’est une tumeur bénigne à_potentiel malin local, par ses » 710

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