Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

today ADF Paris 26 November 2015

bonne pratique 15ADF Paris 2015 · 26 novembre LePrVaninirésumequelacouleurd’une dentestlerésultatdel’interactionentreles caractéristiquesphysiquesdel’émailetde ladentineaveclalumière.Auniveaudel’é- mail, ce sont les ondes courtes (donc bleues) qui prédominent, alors qu’au ni- veau du corps dentinaire ce sont les ondes plus longues qui prévalent en créant une couleur jaune orangée. Quelles sont donc ces interactions physiques qui font qu’une lumière dif- férente de la lumière du jour donnera lieu à une détermination différente donc inexacte de la couleur ? Luminosité Il s'agit de la distance depuis le noir Elle s’apprécie par les différents ni- veaux de gris. C’est en passant une photo en noir et blanc qu’on est censé apprécier lecritèredeluminosité.Or,onvoitbiensur laphotodesbonbonspasséeenN&B,quele rouge et le vert ont la même luminosité. Maisl’œilvoitbienmoinslesrougesqueles verts! Si le rouge parait aussi lumineux que le vert ici, c’est parce que la lumière qui les éclaire est trop rouge (halogène)! Lors d’une prise de teinte dans la même si- tuation,lapartdel’émailserasous-évaluée et la part de dentine surestimée. De retour à la lumière du jour, la prothèse sera trop jaune par rapport aux dents naturelles. La luminosité observée est donc dépen- dante du spectre de l’éclairage utilisé. Teinte C’est la détermination de la couleur au sens courant du mot. On compare le tentier avec la dentine, au 2/3 de la dent à cause de la proportion entre les masses d’émail et de dentine. Un éclairage spectralement trop orangé (halo- gène)jauniralacouleurobservée,unspec- tre trop bleu exagérera la vision de l’émail et «blanchira» l’aspect. Un éclairage spec- tralement incomplet (fluorescent) rendra invisible les couleurs manquantes. C’estdoncbienlespectredelalumière quirendl’observationdelacouleurexacte ou non. Saturation C’est la mesure de l’intensité de la couleur. C’est la mesure de l’intensité de la cou- leur. Elle se mesure sur la dentine de la dent taillée. Elle est directement proportion- nelle à l’intensité des couleurs présentes dans le spectre. Si ce dernier comprend plusdejaune-rougequelalumièredujour, ladentineapparaitraplussaturée.Lescou- leurs bleues de la lumière ont un rôle mi- neur car elles sont absorbées par la den- tine, mais une LED blanche standard «dés- aturera» la couleur de la dentine. Encore une fois la répartition spec- trale est l’élément déterminant de l’obser- vation Forme de la dent,opacité, transparence,états de surface et opalescence. La vision de la topographie des formes de la dent est déterminée par la réflexion/transmission de la lumière. La lumière a donc une incidence directe sur la vision des surfaces, des volumes obser- vés et des effets optiques. Ces critères ne peuvent pas être correctement évalués sous éclairage directionnel, car les rayons de lumière vont alors tous dans la même directionetseréfléchissentdelamêmefa- çon.Aucontraire,lalumièreextérieureau Nord étant multidirectionnelle, les diffé- rences d’angles des rayons permettent de voirlesformes,lesdegrésdetransparence etd’opalescence.Plusl’éclairageintérieur sera multi-directionnel (donc avec part in- directe importante), mieux on verra les ef- fets optiques. La diffusion de la lumière dans la pièce, les niveaux de contrastes, la gêne globale de l’opérateur par l’éclairage, la brillance de la surface éclairante, l’orientation des rayons lumineux, les ombres provoquées par le luminaire ainsi qu’évidemment la courbe spectrale des sources changent l’appréciation des couleurs. L’observation sous une vraie lu- mièredujour(naturelleouartificielle) est donc la condition pour obtenir des résultats exacts. A la condition que le spectre de la lumière naturelle, continu et uniforme (illuminant D65), ainsi que la diffusion de la lumière soient parfaitement reproduits. Un plafonnier reproduisant fidèlement le spectre de la lumière du jour et organi- sant l’éclairage de la salle de soin/zone de travailcommeleferaitlalumièrenaturelle du Nord, est un outil incontournable en dentisterieesthétique.Ilpermettraaupra- ticien de pérenniser systématiquement l’i- dentification exacte des caractéristiques des dents naturelles, de les communiquer auprothésiste;etàcedernierd’approcher fidèlementettrèsrapidementlareproduc- tion souhaitée, sans multiplier maquilla- ges et cuissons. Prise deTeinte :c’est la lumière qui prime Choix des couleurs exact et pérenne, au fauteuil et à toute heure ! La détermination de la couleur nécessite l’identification de plusieurs critères.Clark,à l’origine du teintier classique en pré- sentait trois:luminosité,teinte et saturation.Aujourd’hui,les spécialistes en considèrent cinq (PrVanini) voire plus (Dr René Serfaty et Dr Gilles Laborde).Sont dorénavant pris en compte des critères tels l’opacité,la transparence,l’opalescence. Caractéristiques spectrales de la lumière du jour C’est un ensemble d’une infinité de longueurs d’ondes (les couleurs). Son segment visible est compris entre l’vio- let (430μm) en deçà duquel il y a les ul- tra-violets,etlerougefoncé(680μm)au- delà duquel il y a les infra-rouges. L’aspect de la lumière du jour est dit blanc.Leslongueursd’ondevisiblesont +/- la même participation au spectre complet. Ce spectre de la lumière du jour est défini par le Comité Internatio- nal de l’Eclairage (CIE) comme Illumi- nant D65. Maisl’œilhumainnevoitpaslescou- leurs avec la même acuité: il perçoit mal les bleus et les rouges, beaucoup mieuxlesverts,jaunesetorangés.Donc un observateur placé sous un éclairage ayantunspectredifférent,percevrales couleurs autrement. Par exemple, le spectre de nos bon- nes vieilles lampes à filament ou celui des halogènes favorisera la vision des oranges-rouge quand celui d’une LED blanches classique exagérera la vison du bleu. ©Aperture75/Shutterstock.com

Pages Overview