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Implant Tribune Édition Française No.3, 2017

24 CAS CLINIQUE Implant Tribune Édition Française | Août/Septembre 2017 les implants.10 Choquet a souligné l’impor- tance de la position apico-coronaire pour la préservation des papilles et une étude ré- trospective lui a permis d’observer la pré- sence de la papille dans 100 % des cas lorsque la distance entre le point de contact interproximal et la crête osseuse mesurait 5 mm. Plus exactement, le col de l’implant doit être positionné entre 2 mm et 4 mm au-dessous de la zone médio-faciale de la gencive libre.11 Bashutski12 et Grunder13 conviennent que, dans le sens vestibulo-pa- latin, l’implant doit être inséré de façon à préserver au moins 2 mm de table externe de l’os alvéolaire. Les facteurs affectant la récession de la muqueuse entourant des implants den- taires unitaires immédiats ont également été analysés dans le cadre d’un examen sys- tématique.14 Selon les auteurs, dans des cas exigeant un niveau esthétique élevé, le choix doit se porter sur des implants sous-dimensionnés qui doivent être posi- tionnés sur une ligne virtuelle passant par le cingulum afin de favoriser la croissance des tissus durs et mous (Figs. 1a–c). Importance du biotype Une condition indispensable à toute res- tauration implantaire dans la zone intéres- sée par l’esthétique est la présence d’un tissu mou épais autour de l’implant. Le biotype de la gencive permet de définir l’épaisseur du tissu gingival dans le sens vestibulo-palatin et il en existe deux types principaux : mince et épais.23 La différence entre les deux bio- types est évaluée par la visibilité d’une sonde parodontale au travers du tissu gingival : si la sonde est visible, le biotype est considéré comme mince ; si elle n’est pas visible, le bio- type est qualifié d’épais. Une étude menée par Kan et al. a analysé la dimension de la muqueuse péri-implan- taire après une année de mise en charge d’implants unitaires, posés en deux temps dans le maxillaire antérieur . Les résultats de l’étude ont démontré une dimension plus importante de la muqueuse en pré- sence d’un biotype péri-implantaire épais comparativement à un biotype mince.24 On a également évoqué l’existence d’une corrélation directe entre le biotype gingival et la prédisposition à la récession de la gen- cive après des actes chirurgicaux et restau- 5a 5b 5c Figs. 5a–c : (a) Le grand axe de l’implant correspond à une ligne virtuelle passant par le bord incisif de la future restauration, ce qui permet l’obtention d’un AE physio- logique. (b) Le grand axe de l’implant correspond à une ligne virtuelle passant par le cingulum de la future restauration. (c) L’implant est positionné davantage en palatin, ce qui crée une zone de contre-dépouille défavorable qui compliquera l’élimination du ciment. 6a 6b 6c Figs. 6a–c : (a) Échec de la restauration par une couronne céramo-métallique implanto-portée au niveau du site dentaire 26. (b) Évaluation radiographique. (c) Dépose de la couronne et de l’implant. La présence indécelable de ciment a été à l’origine de l’échec. rateurs. La littérature s’accorde à recon- naître l’influence de l’épaisseur du tissu mou sur le taux de survie des implants et la réussite du traitement à long terme. Pour augmenter l’épaisseur du tissu mou, Fu et al. ont proposé une approche fondée sur les principes de la triade esthétique et du PDP, où « P » représente la position de l’implant, « D » le design de l’implant et « P » la conception prothétique.15 Selon ces auteurs, les facteurs clés sont l’utilisation d’implants intégrant le concept du « Platform-Swit- ching » ou d’implants cylindriques, la pose des implants en position plus palatine et apicale, et la conception de modèles prothé- tiques au profil concave afin de réduire la perte de l’os et des tissus mous péri-implan- taires. Dental Tribune International ESSENTIAL DENTAL MEDIA www.dental-tribune.com

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