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Implant Tribune Édition Française No.3, 2017

32 CAS CLINIQUE Implant Tribune Édition Française | Août/Septembre 2017 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Fig. 7 : Gouttière de protection de l’implant/Essix. | Fig. 8 : Vue axiale de l’implant. | Fig. 9 : Vue de la situation immédiatement après la pose de l’implant. | Fig. 10 : Gouttière Essix en place. | Fig. 11 : Implant après quatre mois – vue occlusale. | Fig. 12 : Couronne en zircone-céramique. | Fig. 13 : Nettoyage et traitement par un promoteur d’adhésion. | Fig. 14 : Couronne sur implant – vue occlusale. | Fig. 15 : Couronne sur im- plant – vue latérale. Pose de l’implant En préparation de l’implantation, un dernier examen clinique destiné à véri - fier l’anatomie de la crête (Fig. 5) et une se- conde CBCT ont été réalisés, afin d’évaluer l’alvéole greffée, les structures anato- miques adjacentes (Fig. 6), et de confirmer le plan de traitement implantaire établi avant l’extraction. Des empreintes ont éga- lement été prises pour permettre la fabrication d’une gouttière de protection de l‘implant (Fig. 7) destinée à être portée par le patient pendant l’ostéo-intégration de l’implant. Le patient a été anesthésié localement, une incision crestale a été pratiquée et l’os nouvellement formé a été dénudé. L’ostéo- tomie a été effectuée à l’aide de la trousse chirurgicale Zirkolith adaptée au système d’implant choisi, selon une séquence de fo- rage déterminée et sous une irrigation abondante. Durant les premières phases de l’intervention, une évaluation subjective a conclu à une qualité osseuse de classe III et c’est pourquoi l’ostéotomie a été intention- nellement sous-dimensionnée, afin de ga- rantir une stabilité primaire satisfaisante de l’implant. Ce dernier étant de type mo- nobloc, trois mesures consécutives de la stabilité implantaire ont été effectuées au moyen d’un périotest et enregistrées à une valeur moyenne de – 3,4 au moment de l’implantation. Deux sutures ont été réali- sées en mésial et en distal de la plateforme de l’implant (Fig. 9). Étant donné les pro- priétés physiques de la zircone et sa faible conductivité thermique, les piliers placés sur un implant monobloc en zircone-céra- mique peuvent être réduits et modifiés en bouche immédiatement après la pose, s’ils se prolongent verticalement au-delà de l’espace occlusal. On utilise à cet effet une fraise diamantée à grains fins, sous une ir- rigation abondante. Les craintes de produc- tion et de transmission de chaleur au com- plexe osseux péri-implantaire par suite de la préparation du pilier, ne se justifient donc pas. Dans la présente étude de cas, la préparation du pilier n’a pas été nécessaire. La gouttière de protection amovible (gouttière Essix [Fig. 7] ) a été immédiate- ment placée dans la bouche du patient, en évitant tout contact avec le pilier (Fig. 10). Le patient ayant refusé le collage d‘une fa- cette esthétique sur la face vestibulaire de la gouttière, il a reçu des instructions pos- register for FREE – education everywhere – no time away from and anytime the practice – live and interactive – interaction with webinars colleagues and experts – more than 1,000 archived across the globe courses – a focused discussion forum – a growing database (cid:82)(cid:73)(cid:3)(cid:86)(cid:70)(cid:76)(cid:72)(cid:81)(cid:87)(cid:76)(cid:715)(cid:3)(cid:70)(cid:3)(cid:68)(cid:85)(cid:87)(cid:76)(cid:70)(cid:79)(cid:72)(cid:86)(cid:3) and case reports – free membership – ADA CERP-recognized no travel costs credit administration Dental Tribune Study Club Join the largest educational network in dentistry! www.DTStudyClub.com ADA CERP is a service of the American Dental Association to assist dental professionals in identifying quality providers of continuing dental education. ADA CERP does not approve or endorse individual courses or instructors, nor does it imply acceptance of credit hours by boards of dentistry. topératoires et a pu rentrer chez lui. L’im- plant a été évalué tous les 30 jours pendant 4 mois. Un périotest a été réalisé à chaque visite et les résultats consignés. Les der- niers tests effectués avant la phase de restauration indiquaient une nette amélio- ration, avec des valeurs allant jusqu’à – 5,3, ce qui témoignait d’une stabilité plus que suffisante,5 pour aborder cette phase. Restauration Quatre mois après la pose de l’implant, l’examen clinique (Fig. 11) et la confirma- tion de la stabilité adéquate de l’implant, ont mené à la décision d’utiliser une cou- ronne en zircone-céramique, afin d’obtenir une restauration à la fois fonctionnelle et esthétique (Fig. 12). En d’autres termes, la restauration serait constituée d’une cou- ronne en zircone revêtue de porcelaine pressée. L’excès de tissu mou qui recou- vrait le bord de l’implant a été éliminé au moyen d’une diode laser, des empreintes conventionelles ont été prises avec un ma- tériau en polysiloxane de vinyle de faible et moyenne viscosités. Après avoir reçu la couronne du laboratoire dentaire, il restait le problème de coller deux céramiques, à savoir le pilier et la couronne, d’une ma- nière prévisible. L’intrados de la couronne a été décontaminé avec la pâte de nettoyage Ivoclean (Ivoclar [Fig. 13] ) et le pilier a été nettoyé à l‘alcool. Les deux éléments ont ensuite été traités par un promoteur d’ad- hésion (Z-Prime – Bisco [Fig. 13] ) puis fina- lement, collés au moyen d’un ciment verre ionomère, modifié par adjonction de ré- sine. Le patient a été satisfait du résultat es- thétique et fonctionnel de ce remplace- ment dentaire, entièrement sans métal (Figs. 14 et 15). Conclusion Les implants dentaires représentent une solution de remplacement de dents ab- sentes, dont les résultats sont excellents et prévisibles. Le titane et les alliages de ti- tane ont longtemps été considérés comme le matériau de référence en implantologie dentaire. Toutefois, avec le temps, les inter- ventions se sont multipliées et l’éventail de personnes exposées à cette technologie et aux matériaux s’est fortement élargi. Le nombre de fabricants et de protocoles de fabrication s’est donc accru, mais égale- ment la prise de conscience des diverses ré- actions des patients aux matériaux et de la réponse des matériaux au milieu dans le- quel ils sont placés et doivent fonctionner. Il est maintenant bien connu et décrit que les alliages métalliques, placés dans l’orga- nisme ou le milieu buccal, subissent une oxydation au fil du temps. Les produits de cette oxydation/corrosion peuvent entraî- ner une toxicité des métaux, un échec spontané de l’implantation et d’autres pro- blèmes de santé chez le porteur. La re- cherche d‘autres solutions, de matériaux plus stables et moins toxiques est inces- sante et aujourd‘hui, qu’il s’agisse de la res- tauration ou d’une pose directe d’un im- plant, il est démontré que les biocéra- miques, en particulier la zircone, sont un matériau valable et éprouvé en implantologie dentaire. Il est donc néces- saire pour les cliniciens de se mettre au diapason de ce mouvement, car il apparaît que les demandes et les attentes de nos pa- tients ont également évolué dans ce sens. Note de la rédaction : une liste complète des références est disponible auprès de l’éditeur. Article paru dans le magazine DTstudy club 3/2015. Le Dr Sammy S. Noumbissi, exerce à Silver Spring, Maryland depuis 2009. Il a accompli trois années d’études postuniversitaires avancées en implantologie dentaire à l’université Loma Linda. Sa spécialisation porte essentiellement sur les implants dentaires non- métalliques. Il est le président et le fondateur de l’International Academy of Ceramic Implantology. Miles of Smiles Implant Dentistry 801 Wayne Avenue, Suite #G200 Silver Spring MD 20910 États-Unis www.milesofsmilesdental.net

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