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Esthétique Tribune Édition Française

32 CAS CLINIQUE Esthétique Tribune Édition Française | Juin/Juillet 2017 Restaurations composites directes complexes avec des ormocères dans la zone latérale : rapport de cas Dr Clarence Tam (Nouvelle-Zélande) 1 5 2 6 3 7 4 8 Fig. 1 : La situation de départ montre des restaura- tions volumineuses et une faible structure den- taire résiduelle. | Fig. 2 : Préparation achevée ; bords fortement biseautés comme solution alter- native à la réduction rectiligne en hauteur des cuspides. La base des cuspides présentait une épaisseur d’au moins 3 mm. La reconstitution oc- clusale doit être effectuée très soigneusement, afin de minimiser la contrainte latérale par extru- sion sur les cuspides. | Fig. 3 : Les dents sont sou- mises à une micro-abrasion par air avec 27 micro- mètres d’oxyde d’aluminium. Ensuite, un mordançage sélectif de l’émail est effectué avec Futurabond U. Les cuspides linguales sont reconstituées avec un ormocère « bulk fill » à base purement céramique (Admira Fusion x-tra, teinte U, VOCO). | Fig. 4 : Les arêtes marginales sont reconstituées à l’aide d’un système de matrices partielles (V3, Triodent, Dentsply Sirona). De cette manière, nous avons transformé un cas complexe de la classe II en un cas de la classe I. | Fig. 5 : Les lamelles buccales sont reconstituées une par une, à commencer par la lamelle mésio-buccale. | Fig. 6 : Après le durcissement complet de toutes les lamelles buccales, nous appliquons sur la base des lamelles une couche de FinalTouch (VOCO) dans la teinte marron à l’aide de la technique « Tam interlobe staining ». | Fig. 7 : La cuspide mésio-linguale est modelée et dégrossie à la brosse, afin de créer les invaginations dans les lamelles mésio-linguales et centro-linguales. La coloration marron est partiellement recouverte, de sorte qu’elle ne reste que légèrement visible et garantit un aspect naturel. | Fig. 8 : La cuspide disto-linguale est modelée et dégrossie à la brosse, afin de créer les invaginations dans les autres lamelles voisines et compléter la surface occlusale. La teinte reproduit très fidèlement la couleur naturelle. Finition des arêtes marginales avant la préparation de la dent 47. Le mordançage sélectif, le bonding et la restauration sont ensuite effectués manière similaire à la dent 46. | Fig. 9 : Situation immédiatement après l’intervention et avant l’application de détails d’hypominéralisation sur les bourrelets triangulaires. | Fig. 10 : Situation après l’application des détails d’hypominéralisation sur les bourrelets triangulaires avec FinalTouch en blanc. | Fig. 11 : Résultat final, avec intégration esthétique complète et légers points de contact centriques, sans interférences d’excursion fonctionnelles latérales. 11 9 10 Pour des raisons financières, les patients et les chirurgiens-dentistes sont aujourd’hui souvent contraints de faire appel à des maté- riaux de l’odontologie restauratrice pour la restauration d’importants défauts structu- rels, fonctionnels et esthétiques. Le présent cas montre comment il est possible d’effec- tuer une restauration préservant la subs- tance dentaire à l’aide d’un composite céra- mique organo-modifié innovant à stress de rétraction extrêmement faible et rétraction volumique minime. Pour assurer une grande longévité de la restauration, il est indispen- sable de garantir la fonction occlusale. Une femme âgée de 71 ans s’est présentée dans mon cabinet dans le but de faire rem- placer les obturations composites insuffi- santes et extrêmement volumineuses des dents 46 et 47. La couronne naturelle présen- tait encore une faible structure résiduelle, et la patiente ne souhaitait pas une élimination supplémentaire de substance dentaire. Pour des raisons financières, la patiente ne souhai- tait pas de remplacement prothétique (p. ex. restauration en céramique). Nous avons re- commandé à la patiente un onlay direct complexe en résine, lequel requiert une ré- duction à la fois fonctionnelle et non-fonc- tionnelle des cuspides. Le but de cette ap- proche alternative était de concevoir l’occlu- sion en tenant compte des forces et faiblesses du matériau utilisé ainsi que de celles de la structure dentaire résiduelle. Dental Tribune International ESSENTIAL DENTAL MEDIA www.dental-tribune.com Après l’administration d’une anesthésie locale avec 1 ampoule d’articaïne à 4 % adré- nalinée au 1:100 000e à la patiente, les dents ont été isolées par digue avant l’élimination des restaurations existantes. Afin de garantir une base dentinaire dure exempte de caries, trois contrôles consécutifs ont été effectués à l’aide d’un détecteur de caries (Caries Marker, VOCO). L’épaisseur des cuspides résiduelles a été mesurée : leur base présentait une épais- seur de 3 mm. Nous avons procédé à un fort biseautage des bords afin de pouvoir utiliser la plus grande quantité possible de matériau de restauration prévu, tout en réduisant de manière minimale les cuspides afin de pré- server une grande surface de contact. Pour les zones de cavités à traiter, aucun contact centrique ou autre contact fonctionnel éten- du n’était prévu. Les préparations ont été soumises à une micro-abrasion par air avec 27 micromètres d’oxyde d’aluminium. Puis, nous avons ef- fectué un mordançage sélectif de l’émail à l’acide orthophosphorique concentré à 33 % et procédé à un bonding avec Futurabond U (VOCO). Les cuspides linguales de la dent 46 ont été modelées à main libre avec Admira Fusion x-tra, un matériau composite « bulk fill » à base purement céramique, dans la teinte universelle. Nous avons procédé à un élargissement occluso-centré progressif des cuspides par incréments de 2 mm. Le plus important était de ne pas appliquer le matériau « bulk fill » en « bulk », afin d’as- surer à tout moment au cours du procédé

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