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Radiologie Tribune Édition Française No.1, 2018

RADIOLOGIE TRIBUNE The World’s Radiology Newspaper · Édition Française JANVIER 2018 | VOL. 10, NO. 1 www.dental-tribune.fr RADIOLOGIE MAGAZINE Chaque trimestre, retrouvez les nouvelles pertinentes de l’industrie, les tendances dans les procédures et techniques, les évè- nements et les informations relatives à l’éducation dans notre magazine interna- tional CAD/CAM digital dentistry. ” Page25 issn 1616-7390 Vol. 8 • Issue 4/2017 CAD/CAM international magazine of digital dentistry 42017 interview “Dentistry has finally arrived in the digital age” case report Screw-retained implant-supported restoration in the edentulous maxilla cone beam supplement Dynamic navigation for reliable and predictable flapless implant placement PLANÈTE DENTAIRE Outil de communication indiscutable, les radios permet- tent d’appréhender de façon globale et visuelle toute la sphère oro-buccale pour le patient. Chaque évolution technologique ap- porte un regard nouveau sur des pa- thologies qu’il faut savoir rechercher. ” Page 25 CAS CLINIQUE La dentisterie implantaire moderne en 3D permet d’établir le diagnostic et le plan de traitement tridimensionnel d’une arcade maxillaire. Le D. A. Ramirez navigue dans l’anatomie maxillo-faciale réelle de nos patients lors de la pose d’implants virtuels. ” Pages 26 | 28 | 29 | 30 | 31 L’importance d’une échelle radiologique préopératoire pour évaluer la diffi culté d’extraction chirurgicale d’une troisième molaire inférieure incluse Par le Dr Natalia Ribes Lainez et al. Objectif : l’étude visait à évaluer la corréla- tion entre le degré de diffi culté chirurgicale mesuré au moyen d’une échelle prédéfi nie et la durée opératoire totale, la durée d’os- tectomie et la durée de sectionnement de la dent. L’étude visait également à analyser le- quel parmi les facteurs en cause avait le plus d’incidence sur la durée opératoire totale. Matériaux et méthodes Une échelle radiologique préopératoire a été défi nie en fonction de dix paramètres. Une note comprise entre 1 et 3 a été attri- buée à chacun des paramètres, puis toutes les notes ont été additionnées. Des radiogra- phies panoramiques, prises chez des pa- tients ayant subi une extraction chirurgi- cale d’une troisième molaire inférieure, ont été analysées rétrospectivement et les du- rées opératoires ont été enregistrées. Une analyse statistique a été réalisée pour éta- blir les corrélations entre les paramètres de l’étude, l’échelle radiologique et les durées opératoires. Résultats Une ligne de Winter plus longue a aug- menté la durée de l’ostectomie tandis qu’une distance plus longue entre le ramus et la face distale de la deuxième molaire a permis d’écourter l’intervention. Une dys- morphie ou une division radiculaire a aug- menté la durée de l’ostectomie et la durée opératoire totale. La durée opératoire totale a également été prolongée en présence d’une couronne plus large et d’une distance moindre entre le ramus et la deuxième mo- laire. La seule variable corrélée avec la durée de sectionnement de la dent était la largeur de la couronne. Inclinaison de la troisième molaire : (à gauche) verticale ; (à droite) mésiale. (Images : Dr Natalia Ribes Lainez et al. ; JOSR 1/17). Conclusion La note fi nale était corrélée avec la durée de l’ostectomie et la durée opératoire totale. La durée de l’ostectomie était quant à elle in- fl uencée par la ligne de Winter, la distance entre le ramus et la deuxième molaire, ainsi que par la morphologie radiculaire. La du- rée de sectionnement de la dent dépendait de la largeur coronaire de la troisième mo- laire. Les paramètres les mieux corrélés avec la durée opératoire totale étaient la largeur coronaire et la distance séparant le ramus de la deuxième molaire. Note de la rédaction : l’article complet a été pu- blié dans le numéro 1/2017 du Journal of Oral Science and Rehabilitation. Il peut être consul- té gratuitement sur le site www.dtscience.com. Des scientifi ques découvrent que des radiographies dentaires peuvent révéler une carence en vitamine D Par Dental Tribune International Hamilton, Ontario, Canada : les dents hu- maines conservent des informations vitales sur la carence en vitamine D, et des anthro- pologues canadiens ont à présent découvert qu’une simple radiographie dentaire per- met de déceler ce problème grave mais sou- vent non diagnostiqué. La possibilité d’iden- tifi er des personnes qui auraient souffert d’une carence en vitamine D présente un in- térêt considérable pour mieux comprendre les facteurs susceptibles d’avoir compromis la santé de nos ancêtres. Les Prs Megan Brickley, Lori D’Ortenzio et leurs collègues, chercheurs de l’université McMaster, avaient déjà découvert que les dents humaines conservent une trace claire et permanente d’une carence grave en vita- mine D. Cette trace apparaît dans les couches de la dentine sous forme d’anomalies mi- croscopiques, et leur interprétation peut s’avérer extrêmement utile pour déterminer précisément quand des personnes, même celles qui vivaient il y a plusieurs siècles de cela, étaient soumises à des niveaux trop faibles de lumière solaire dont dépend la pro- duction de vitamine D dans l’organisme. La trace est préservée par l’émail, qui pro- tège les dents contre les éléments exté- rieurs, contrairement aux os du squelette qui y sont exposés et se dégradent. La re- cherche des anomalies est toutefois compli- quée, par l’obligation d’ouvrir la dent pour examiner les motifs qui matérialisent la trace de la vitamine D sur la durée d’une vie. Une autre diffi culté est le nombre limité de dents provenant de personnes décédées, dont on peut disposer pour une étude. Pour éviter le gaspillage de précieux spé- cimens, les chercheurs se sont efforcés d’isoler les dents, aux fi ns d’une étude plus approfondie. L’utilisation de radiographies pour examiner la morphologie facilement observable des cornes pulpaires a permis aux chercheurs de mettre en évidence un motif constant et reconnaissable, qui pou- vait s’avérer utile tant pour leurs études de dents ancestrales que pour des personnes susceptibles de ne pas être conscientes de leur carence en vitamine D. Chez une personne en bonne santé, la pulpe dentaire ressemble à une arche coif- fée de deux oreilles de chat. Par contre, chez une personne ayant souffert d’une carence grave en vitamine D, la pulpe a un aspect asymétrique et resserré, qui res- semble généralement à une chaise à dos- sier rigide. Au terme d’une recherche précédente, D’Ortenzio et Brickley avaient évoqué l’exis- tence de ce motif reconnais- sable, et leur étude des dents ancestrales et contemporaines a confi rmé que les images ra- diographiques sont des indica- teurs invariables et fi ables d’une carence antérieure. « Ce moment fut vraiment Radiographies dentaires simples comparant une dent contempo- raine saine avec un spécimen ancestral affecté par une carence en vitamine D. (Images : université McMaster) celui de s’écrier eurêka ! Ce n’était pas sim- plement que cela semblait différent, c’était différent » se remémore Brickley, titulaire de la Chaire de Recherche du Canada en Bio-archéologie des Maladies Humaines. « Je pense que ce travail est réellement im- portant. Il était davantage destiné à étudier nos ancêtres mais il pourrait aussi fort bien contribuer aux soins de santé actuels ». « Étant donné les conséquences poten- tiellement graves d’une carence en vita- mine D – particulièrement en termes de santé osseuse – savoir s’il y a eu une carence peut permettre d’identifi er des personnes confrontées à des problèmes récurrents, de façon à prévenir une aggravation des patho- logies » ont déclaré les chercheurs. Si les ra- diographies dentaires ordinaires indiquent un problème, des tests hématologiques peuvent confi rmer la présence d’une ca- rence. En savoir davantage sur la carence en vita- mine D persistante, peut également per- mettre de défi nir le meilleur équilibre entre degré de protection contre les rayons UV nocifs et niveau suffi sant d’exposition so- laire qui permette aux personnes de main- tenir un taux adéquat du nutriment essen- tiel. L’étude, intitulée « The rachitic tooth: The use of radiographs as a screening technique » [Dents rachitiques : l’utilisation de radiogra- phies comme technique de dépistage] a été publiée en ligne le 7 novembre dans la revue International Journal of Paleopathology.

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