Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

Dental Tribune Édition Française No.1, 2017

PRÉVOYANCE Dental Tribune Édition Française | Janvier 2017 13 cate. Le contrat de prévoyance souscrit per- mettra de reconstituer le revenu. Mais atten- tion à l’impact sur le pouvoir d’achat si en parallèle, une couverture n’a pas été prévue pour prendre en charge les frais fixes. Il est donc essentiel de chiffrer le poids des frais et de l’intégrer dans la couverture globale de prévoyance. En conclusion de cette première partie, rappelons : – qu’un audit est une démarche préalable indispensable – qu’un suivi dans le temps est une nécessi- té – que la mise en place de solutions indivi- duelles s’impose et qu’une check-list des bonnes questions à se poser doit être scru- puleusement suivie pour évaluer correc- tement les besoins, quantifier le coût à en- gager et éviter les pièges avant de choisir un contrat. II–Passonsmaintenantausecond axe de la protection sociale, la retraite. La retraite est une composante détermi- nante de la protection sociale du dentiste indépendant. Nul n’ignore aujourd’hui que les taux de remplacement du dernier revenu à la re- traite sont en baisse constante. Que dans le même temps, les cotisations augmentent, la part utile revenant à la constitution réelle de droits se réduisant. Chacun sait également que l’espérance de vie continue de s’allonger, impliquant le versement des retraites sur de plus longues périodes. Et depuis peu, le taux de revalori- sation des retraites est en baisse régu- lière. Décision historique, le législateur a dorénavant mis le retraité à contribution. On note d’ailleurs en 2015, pour la pre- mière fois une inversion de situation : les retraités ont un niveau de vie inférieur aux actifs. A titre de comparaison, savez-vous qu’un salarié cadre consacre environ 20 % de bud- get à sa retraite au travers de ses cotisations au régime général, ce à quoi il faut ajouter pour certains d’entre eux, des cotisations à des régimes facultatifs via leur entreprise, ce qui peut monter l’effort consacré à la re- traite à 3 % du salaire brut. Les estimations actuelles montrent qu’un dentiste qui prendrait sa retraite à 67 ans (âge légal) subirait une décote de revenu va- riant entre 50 et 60 % pour des revenus mé- dians (entre 60 et 90 K€)** Il y a donc urgence à se préoccuper de ces questions en leur donnant toute l’impor- tance qu’elles méritent et en définissant le plus tôt possible une stratégie de retraite. Stratégie qui devra envisager tous les dispo- sitifs possibles dans le cadre d’une vision glo- bale et évolutive de la situation du praticien. Anticiper les besoins futurs, c’est se donner l’opportunité de les maîtriser et non de les subir. La protection du conjoint est également au centre des débats, car les dispositions légales sur la réversion ont eu pour conséquence de réduire le champ de celle-ci à sa plus faible expression. Il en résulte qu’un conjoint dis- posant d’un minimum de ressources person- nelles (rente ou patrimoine) voit ses droits à réversion amputés, quand il ne les perd pas. Le durcissement des règles de réversion doit donc conduire le professionnel à rechercher des solutions protectrices pour son conjoint au travers de dispositifs facultatifs. Et ajou- tons que cette dimension sera d’autant plus pertinente qu’une différence d’âge impor- tante existera au sein du couple, un décalage de revenu aussi. Si l’on s’en tient à la solution du contrat de retraite complémentaire, un choix éclai- ré permettra de retenir la solution la plus adaptée c’est-à-dire, celle qui présentera les caractéristiques techniques les plus pro- tectrices. Mais un contrat de qualité n’est plus suffisant. Il faut aujourd’hui bien inté- grer l’idée que la retraite se pilote dans le temps. Et là encore, c’est au moyen de l’au- dit que l’on affinera ses objectifs dans la du- rée. Chacun doit devenir acteur de son contrat. On le voit bien, la protection sociale ne s’improvise pas. C’est aujourd’hui un do- maine complexe, qui fait appel à de véri- tables compétences, qui doivent s’entrecroi- ser pour la recherche de la meilleure effica- cité. Et on touche là au cœur de la dimen- sion de conseil qui ne peut s’exprimer que dans le cadre de l’inter professionnalité. Pour être accompagné de la meilleure fa- çon dans la compréhension de l’organisa- tion de la protection sociale et dans le dé- dale des offres de tous les acteurs de l’assu- rance mieux vaut aujourd’hui que le profes- sionnel indépendant fasse confiance à d’autres professionnels, souvent indépen- dants comme lui. Mais aussi aux conseils prodigués par les instances représentatives de sa profession. Sénèque au 1er siècle l’avait déjà compris, en considérant que «la pré- voyance des maux qui nous peuvent arri- ver, en adoucit la rigueur». Me Karine Guatel · DESS droit des assurances · Institut des assurances de Paris · Gérante de Prométhée expertise et courtage, membre du groupe Sofraco. Cabinet de courtage spécialisé en protection sociale du dirigeant et du professionnel indépendant,créé en juillet 2011. · Son domaine de compétences : (Retraite,Prévoyance,Mutuelle,Epargne) · Pavillon Voltaire,17 rue Léon Martine 92290 Châtenay- Malabry · P :06.64.3367.66 Les dentistes travaillent sous un éclairage artificiel puissant (scialytique et plafonnier) dont les effets physio-biologiques sur les yeux et les biorythmes peuvent être délé- tères. La technologie des LED «à lumière froide» multiplie les risques. Cet état de fait alarme les autorités et les instances normatives. La plupart des LED froides présentent en effet une pointe de bleu HEV toxique dans leur spectre. En raison de la nature intrinsèque du spectre de la LED froide, le critère D65 de- vient un critère distinctif sensible. D65, c’est l’abréviation de la définition normative de la lumière du jour, dont le nom complet est «Illuminant normatif D65 de la CIE». Il est utilisé par toutes les instances normatives sans exception. La conformité au D65 s’ap- précie par le respect de 2 critères complé- mentaires et indissociables: – le respect du domaine de chromaticité, c’est à dire une température de couleur proche de 6500K – le respect de la répartition spectrale, c’est-à-dire qu’il faut que la proportion de toutes les couleurs du spectre soit simi- laire à celle de la lumière du jour naturelle. Ce critère est fondamental: s’il n’est pas rempli, c’est la porte ouverte à une forte pointe de bleu et à l’altération de la vision des couleurs. De nombreux fabricants trouvent commode de s’arroger l’argument D65 en présentant la conformité au seul premier cri- tère de «chromaticité» … qui est rempli par la plus basique des dalles LED à 6500K ! La réalité est toute autre : les ap- pareils présentant ce seul critère de chromaticité ne sont pas conformes au D65 et présentent une forte pointe de bleu toxique. Hormis une solution spectrale- ment identique au D65, mieux vaut alors choisir des LED à tem- pérature de couleur inférieure à 5000K, car alors la toxicité du bleu HEV est écartée. Si vous envisagez de vous équi- per d’un luminaire qui vous per- mette de réaliser, en toute sécurité, vos prises de couleur au fauteuil ainsi que toute la dentisterie esthétique en vraie lumière du jour, il est incontournable de faire un choix avisé entre les produits offerts sur le marché. Afin d’éviter toute déconvenue amère, éliminez tous les éclairages à LED 6500K sans certification officielle, ainsi que ceux ne disposant que de la conformité au seul «domaine de chromaticité» du D65. La vraie conformité, complète, d’un éclai- rage à l’illuminant D65 est une garantie pour la santé (yeux, biorythmes) et pour la réussite des choix de couleur et de maquil- lage. Un dentiste averti en vaut deux. Jean-Marc KUBLER, expert international ISO/ AFNOR pour l’éclairage dentaire. LED, Toxicité du bleu, D65 : le piège de la chromaticité à 6500K et la publicité trompeuse www.dental-tribune.com Dental Tribune International The World’s Largest News and Educational Network in Dentistry Dental Tribune Édition Française | Janvier 201713

Sommaire des pages