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Dental Tribune Edition belge No.2, 2016

Mai-Juin 2016 www.dental-tribune.com 3ième année - n°5 Dental Tribune The World’s Dental Newspaper . Edition belge Trimestriel, 3ème année, mai-juin 2016 – P919141 - bureau de dépôt Bruxelles X - ne paraît pas en juillet - Editeur responsable: P.C. Maters, Chaussée d’Alsemberg 842, 1180 Bruxelles – www.dental-tribune.com Problèmes endodontiques pressants Dr Antonis Chaniotis, Grèce Le scellement du système des canaux radiculaires avec un matériau durable et her- métique aux bactéries, est une garantie de réussite du traitement endodontique sur le long terme. C’est évidemment « plus facile à dire qu’à faire » allez-vous ré- torquer, si l’on considère la nature complexe de l’anatomie dentaire en question. L’étude de cas suivante démontre pourtant qu’une obturation fiable du système canalaire, ne requiert parfois qu’une pression quelque peu inhabituelle, à savoir une pression ­ négative. Scanner de plaques intra-orales Si petit, si performant... p.11 Résorption osseuse modérée p.5 Ce numéro vous est offert grâce à la collaboration des sociétés suivantes: BESCAN, CARESTREAM, CMD, COLTENE, IVOCLAR, JOHNSON & JOHNSON, OWANDY, P&G, SD2, ULTRADENT. Après la mise en forme et le net- toyage du canal, l’endodontiste cherche à sceller efficacement l’espace préparé. Pour y parvenir, un certain nombre de matériaux de haute fluidité, permet- tant une obturation rapide, sont déjà disponibles sur le marché. Pourtant, la présence de canaux multiples, de ­ canaux accessoires indétectables ou de ramifications latérales, compliquent la création d’un joint permanent, contre les bactéries et les liquides ­ susceptibles de réintégrer le système des canaux ra- diculaires. Des irrégularités, telles que des culs-de-sac ou des isthmes, ne sont pas aisées à iden­ tifier, encore moins à obturer correctement. Une nouvelle technique, très simple, faisant inter- venir des instruments standards, peut cependant aider les praticiens à effec- tuer le travail en un rien de temps. Tout ce dont on a besoin est un matériau de scellement de très haute fluidité et une nouvelle canule d’aspiration, spécia- lement conçue pour l’endodontie, qui permet de créer un peu de pression né- gative. Mon dernier cas endodontique en donne la preuve. Étude de cas Un patient âgé de 50 ans a été adres- sé à mon ­ cabinet d’endodontie pour une évaluation et le ­ traitement éventuel de sa seconde prémolaire ­ supérieure gauche. La dent était douloureuse à la percussion et la région vestibulaire était manifestement enflée. Le test de vitalité pulpaire par le spray réfri- gérant Endo-Ice s’est avéré négatif. La radiographie a en outre révélé une lésion périapicale ­ associée à une racine extrêmement courbée (Figs. 1 Dynamique de l’irrigation dans le cadre du traitement endodontique Prof. Anil Kishen, Canada La dynamique de l’irrigation traite du profil du flux, de la pénétration, du renou- vellement de l’irrigant et des forces générées dans l’espace du canal radiculaire. Les modes actuels d’irrigation endodontique comprennent l’irrigation par aiguille de seringue traditionnelle ou par des techniques physiques, telles que l’irrigation par pression négative apicale ou l’irrigation sonique/ ultrasonique. Vu que la nature de l’irrigation influe sur le flux de l’irrigant jusqu’à la longueur de travail (LT) et sur l’interaction de l’irrigant avec la paroi canalaire, il est indispensable de comprendre la dynamique de l’irrigation associée aux diverses techniques d’irrigation. Les irrigants endodontiques sont des liquides antimicrobiens utilisés pour la désinfection des biofilms microbiens présents dans le canal radiculaire. Le processus consistant à faire circuler des irrigants endodontiques à l’intérieur du canal radiculaire est appelé irriga- tion. La finalité générale de l’irriga- tion canalaire est d’inhiber les biofilms bactériens et les endotoxines ainsi qu’à dissoudre les résidus tissulaires et la boue dentinaire (effets chimiques) dans les canaux radiculaires. Le but est éga- lement de faire circuler l’irrigant dans tout le système canalaire afin de déta- cher les structures des biofilms puis de débarrasser les canaux des débris par un rinçage (effets physiques). Alors que l’efficacité chimique est influencée par la concentration de l’antimicrobien et sa durée d’action, l’efficacité physique dépend de la capacité de l’irrigation à générer des forces d’écoulement idéales dans tout système canalaire. L’efficacité ultime de la désinfection endodontique dépend de l’efficacité tant chimique que physique.1–3 Il est important de comprendre que même l’irrigant le plus puissant ne » p.4 » p2 » p.3 Ergonomie des pédales Il est bien connu que les praticiens subissent un cer- tain nombre de troubles spécifiques liés à leur sys- tème musculo-squelettique. Au moins 86 % des pra- ticiens souffrent, tous les ans, de douleurs cervicales et dorsales.1 C’est la raison pour laquelle différentes recherches se sont intéressées à leur position de tra- vail dans le but d’optimiser et de réduire l’apparition de ces problèmes musculo-squelettiques. Si le fauteuil et le siège d’opérateur ont été l’objet de nombreuses études sur ce point, il est rarement envisagé que ce modeste élément, la pédale, puisse être concerné par l’ergonomie, bien qu’elle soit en usage pratique- ment continuel tout au long des trai- tements. Une nouvelle approche pour les chercheurs Le Dr Caroline Gerhard2 s’est atta- quée à cette lacune dans son exposé sur les principes régissant les différents types de commandes au pied (pédales) des units dentaires et leurs actions sur la colonne vertébrale et la répartition des pressions sur le pied. Ses conclusions indiquent que toutes les pédales testées amènent le praticien à prendre, à un certain degré, des posi- tions anti-physiologiques. Mais la rota- tion glissée de XO Care est la meilleure, celle qui cause le moins de troubles (cette conclusion est basée sur les résul- tats mesurés et sur la perception subjec- tive des participants à l’étude). Analyse de ce travail Soixante-trois candidats ont été retenus pour cette étude. Leur âge était compris entre 19 et 71 ans ; ils étaient répartis en 3 groupes égaux en nombre. Les participants du groupe 1 n’avaient aucune expérience médicale et n’avaient donc jamais utilisé

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