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Labo Tribune Édition Française

24 CAS CLINIQUE Labo Tribune Édition Française | Mai 2018 La prothèse amovible à l’époque du numérique Dr Gualtiero Mandelli, Guiseppe Salvato et Carlo Borromeo, Italie 1 5 2 6 Fig. 1 : Situation initiale – vue de profil de la patiente. | Fig. 2 : Situation initiale – vue de face. | Fig. 3 : Essayage de la prothèse provisoire. | Fig. 4 : Situation intra-orale après la pose des implants et avant leur désenfouissement. | Fig. 5 : Montage diagnostique des dents sur les empreintes préliminaires après la réalisation des occlusogrammes et des modèles montés dans l’articulateur. | Fig. 6 : Reproduc- tion du montage diagnostique des dents au moyen d’une résine transparente. | Fig. 7 : Prothèse repro- duite en résine transparente et positionnée dans la cavité orale après l’avoir perforée en fonction des positions des transferts d‘empreinte. | Fig. 8 : Empreinte définitive prise au moyen de la prothèse repro- duite. | Fig. 9 : Guide en résine renvoyé au laboratoire après avoir été positionné dans la cavité orale et joint pour vérifier la position des implants et celle des répliques dans le modèle. | Fig. 10 : Modèle destiné à vérifier la position des implants, réalisé à l’aide du guide en résine. Le problème majeur qui incite les patients à nous consulter est un maxillaire édenté. Leur aspect les amène à souhaiter une res- tauration fonctionnelle dont ils attendent surtout une apparence esthétique. L’éva- luation des tissus mous du visage, fron- taux et latéraux, dénote une importante réduction du support labial, induite par une rétraction osseuse centripète. De plus, le manque de support osseux dans le plan sagittal et le plan vertical réduit le degré d’exposition dento-gingivale en cas de plan de restauration de la partie péripro- thétique au niveau de la crête osseuse (Figs. 1 et 2). Compte tenu des paramètres susmen- tionnés, la solution proposée à la patiente était une restauration prothétique amo- 3 7 9 4 8 10 vible implanto-portée qui allait permettre de répondre aux exigences esthétiques ; au départ d’une maquette diagnostique de postionnement des dents, le but était d’utiliser la fausse gencive de la prothèse, pour parvenir à une « reconstruction pro- thétique » de l’os atrophié et favoriser ainsi un support labial approprié. La séquence opératoire visait donc à vé- rifier le support des tissus mous à l’aide d’un essayage intra-oral du montage dia- gnostique, réalisé sur un modèle conçu à partir d’une empreinte préliminaire à l’al- ginate (Fig. 3). L’esthétique a été vérifiée puis approu- vée par la patiente qui, très motivée, sou- haitait une solution prothétique amovible sans la zone du palais et cependant suffi- samment stable. Une reproduction du montage diagnos- tique a permis de guider la pose des im- plants dans les endroits les mieux appro- priés et en nombre suffisant, pour obtenir une prothèse amovible sans palais, garan- tissant la stabilité et l’esthétique. Durant l’intervalle de temps nécessaire à l’ostéo- intégration, la patiente a porté une pro- thèse provisoire occupant les zones adjacentes aux implants. Après la période d’ostéo-intégration, les implants ont été examinés ainsi que la gencive. Celle-ci s’est révélée bien cicatri- sée. Le reste du traitement était également supposé suivre tous les conseils qui avaient été donnés à la patiente dans le cadre de son ressenti du port de la restau- ration provisoire. Toutes ces informations sont primor- diales pour améliorer l’esthétique et les as- pects fonctionnels au cours de la dernière phase du traitement. Une nouvelle empreinte à l’alginate a donc été prise pour fabriquer un porte- empreinte individuel, afin d’élaborer un modèle de la gencive édentée et un occlu- sogramme préliminaire destiné au mon- tage des modèles en articulateur, au moyen d’un arc facial. Au terme de la première phase, un montage diagnostique des dents permettant de rétablir l’esthétique et la fonction adéquate a été élaboré (Fig. 5). Ces paramètres ayant été définis, le montage diagnostique a été reproduit dans une résine transparente à l’aide des masques en silicone (Fig. 6), puis cette reproduction a été percée de façon à faire coïncider les per- forations avec les positions des implants, de façon à permettre la prise d’une em- preinte définitive en relation centrée ayant la même dimension verticale que le mon- tage diagnostique (Figs. 7 et 8). Après la fabrication du maître-modèle, un guide en résine a été créé en vissant les transferts sur le modèle et en les connec- tant au moyen de résine ajourée autour de chaque implant ; le chirurgien-dentiste a replacé le guide dans la bouche de la pa- tiente et s’est assuré de la position correcte des implants dans l’empreinte. Le guide ayant été renvoyé au laboratoire, un petit modèle a été élaboré au moyen des nou- velles répliques d’implant ; ce modèle est important pour vérifier l’adaptation pas- sive et la précision des structures (Figs. 9 et 10). Le même modèle a servi à vérifier la précision du positionnement des ré- pliques dans le maître-modèle. À ce stade du traitement, les modèles, les implants et le montage diagnostique ont été scannés, afin d’obtenir toutes les informations per- mettant de vérifier les espaces disponibles, ainsi que le nombre et la position des im- plants ; c’est à partir de ce moment seule- ment qu’il est possible de planifier correc- tement un projet prothétique en fonction des espaces disponibles ; ceci suppose éga- lement le choix des attaches appropriées, qui garantiront une rétention satisfai-

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