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Labo Tribune Édition Française

LABO TRIBUNE The World’s Laboratory Newspaper · Édition Française MAI 2018 | VOL. 10, NO. 5 www.dental-tribune.fr PLANÈTE DENTAIRE Les progrès de l’imagerie médicale font de cette discipline un laboratoire des nouvelles méthodes scientifi ques pour le meilleur des patients en terme d’esthétique et de fonctionnalité. Chaque jour apporte son lot d’inno- vation. Restons à la page. INDUSTRIE Avec plus de 15 ans d’utilisation clinique le PEEK bénéfi cie d’un engouement croissant en raison des avantages uniques qu’il offre par rapport aux autres alternatives. Par moulage ou par injection, ce polymère a de beaux jours devant lui. ” Pages 21 | 22 CAS CLINIQUE Le montage diagnostique des dents et la CAD CAM nous permettent de concevoir une restauration de prothèse complète avec une grande précision et une esthétique incomparable. Une évolution technologique qui redonne de l’élan à cette discipline. ” Pages 24 | 25 | 26 Les matériaux thermoplastiques dans la technologie dentaire Claudia Herrmann, Allemagne Les matériaux thermoplastiques ont été utilisés dans l’aviation et dans l’ingénierie de l’espace depuis longtemps. Dû à des va- leurs élevées de résistance mécanique et un module d’élasticité bas, ils ont aussi de plus en plus commencé à remplacer le métal dans le secteur industriel, particuliè- rement dans l’industrie où le métal était le choix dominant jusqu’à présent. Les im- plants pour les disques intervertébraux, aussi bien que les prothèses de hanche et de genoux, sont réalisés en PEEK, un est chauffé, puis injecté dans le moufl e. Après une période de refroidissement, qui ne doit pas être plus courte que celle noti- fi ée, le prothésiste démoule la structure et la termine. Des fraises spéciales sont néces- saires car le matériau tend à devenir vis- queux lorsqu’on le taille. Il est très important de n’entraîner aucun métal. Si la prothèse était travaillée à l’aide d’un instrument habituellement utilisé pour couper du métal, des particules métal- liques infi mes pourraient se trouver incor- polymère thermoplastique. Quatre mil- lions d’implants ont été posés avec succès durant ces quinze dernières années. Ces dernières années, les matériaux ther- moplastiques ont été aussi employés en technologie dentaire. Cet article décrit un nombre de matériaux plastiques commu- nément utilisés, qui sont devenus des alter- natives à la fabrication de prothèses téles- copiques non métalliques. Il y a 15 ans, les premières tentatives afi n de fabriquer des prothèses télescopiques sans métal ont été réalisées, non sans pro- blème. Ces prothèses étaient réalisées par un processus de moulage par injection, en utilisant un polyamide (PA) au laboratoire dentaire. Un modèle en cire de la structure, la barre et les couronnes secondaires sont construites en une seule pièce, mises en moufl e et réalisées selon la technique de cire perdue. Le matériau plastique dispo- nible en laboratoire sous forme de granules porées dans la matière thermoplastique. La friction serait facilement contrôlée par le plâtre d’expansion. Les bonnes propriétés de frottement et la haute friction de la couronne secondaire nous ont particulièrement étonnés. Lors de l’insertion de la couronne secondaire sur la couronne primaire, celle-ci est stabilisée par friction et succion. Nos patients ont appré- cié le frottement aisé et la légèreté et le confort de la prothèse. Le module d’élastici- té du PA étant très bas, cela donne une fl exi- bilité au matériau et apporte une sensation agréable du port de la prothèse, qui ne donne pas au patient un sentiment d’avoir un corps étranger dans la bouche. (Figs. 1–3) Cependant ce module de faible élasticité s’est révélé être le plus grand inconvénient du matériau. Le module d’élasticité de tous les matériaux plastiques utilisés comme liant est très élevé, et cette différence si grande des modules d’élasticité ne permet pas un collage fi able dans le temps, quelque soient les moyens mis en œuvre par les techniciens de laboratoire. En conséquence, beaucoup de prothèses développent des fi ssures et des écaillements au niveau des collages après plusieurs mois et entraînent des décolorations à la surface de la prothèse, particulièrement chez des patients dont l’équilibre acido-basique a changé. FPM Peu de temps après le PA, l’industrie a lancé un matériau avec du FPM. Ce maté- riau thermoplastique fl uoro-polymère offre plus de fl exibilité mais moindre que le PA. Le module d’élasticité est marginale- ment plus élevé que celui du PA mais plus bas que celui du métal. De ce fait, des pro- blèmes semblables que ceux rencontrés sur les prothèses télescopiques en PA se sont produits. PMMA Nous avons obtenu de bons résultats avec le PMMA Poly (méthacrylate de méthyle). Cette matière plastique est très dure et in- fl exible. Elle existe en différentes couleurs et est utilisée en prothèse complète, pour la réalisation d’attelles occlusales, pour des prothèses transitoires à long terme, des cou- ronnes et des bridges. Ce matériau résiste à la plaque bactérienne et la décoloration est moindre. Le module d’élasticité du liant avec le PMMA est semblable, de ce fait les fi ssures et les écaillements ne se sont pas produits. Les patients qui avaient portés une prothèse télescopique en PA ou en FPM se sont plaints de l’inconfort de ce nouveau matériau et de la sensation d’avoir un corps étranger dans leur bouche (Figs. 4–6). Malheureusement des fractures de pro- thèse ont été signalées au bout d’un certain temps particulièrement à son extrémité 1 2 3 4

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