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Dental Tribune Édition Française No. 5, 2018

4 EXPÉRIENCE CONDOR Dental Tribune Édition Française | Mai 2018 Scanner intra-oral Condor : L’histoire d’une revolution Applications CFAO dédiées aux laboratoires Pendant la phase d’apprentissage, les inlays, onlays et overlays sont les premières applications à privilégier. Ci-contre, un cas modélisé sur la dent 47, la matière utilisée (composite) ne nécessite pas la réalisation de modèle ce qui allège le process et la factu- ration prothétique. La réalisation de bridge est une des appli- cations adaptées sur dents vivantes (pas de geur cervicale, il est nécessaire de réaliser une couronnoplastie sur la dent 44, ce qui garantit une réalisation prothétique fiable. douleur pour le patient), ici un bridge 3 élé- ments antérieur en zircone multi-layer qui ne demande toujours pas de modèle. L’empreinte optique Condor sert égale- ment à la planification implantaire et sim- La réalisation de couronne nécessitera da- vantage de pratique. L’enregistrement de la limite couronne/gencive doit être visible afin que Condor puisse enregistrer correcte- ment cet endroit critique. Pour le cas sui- vant, vous pouvez constater que la limite est sous-gingivale. Le praticien a préféré poudrer très légèrement le sulcus, afin de donner tous les points de repères néces- saires au logiciel, permettant d’obtenir une définition la plus précise possible. plifie le workflow. Le cas ci-contre, traité avec le logiciel Exoplan (expérimental) dé- montre la facilité à superposer le Dicom et les empreintes optiques malgré les arté- facts, permettant une planification précise de la pose de l’implant Kontact. Il sera pro- chainement possible de réaliser des vis de cicatrisation sur-mesure, en amont de la chirurgie ou juste après, afin de garantir une émergence parfaitement adaptée à la dent à réhabiliter. Pour ce cas, nous pouvons utili- ser Condor comme un outil de communica- tion entre le prothésiste, le chirurgien- dentiste et le patient. Ici, la place prothé- tique proximale étant plus étroite que la lar- Ce cas réalisé en zircone multi layer Nori- také ne demande pas la réalisation d’un modèle, qui n’apporterait rien à notre work- flow. La caméra Condor, ainsi que les logi- ciels de modélisation, sont assez précis pour pouvoir s’en passer. Les enregistrements implantaires : gestion simplifiée avec Condor. Pour garantir la prise de vue avec Condor, différents scanbodies en PEEK sur base Titane seront bientôt mis à disposition des chirurgiens-dentistes, pour les implants Biotech Dental, mais aussi pour différentes marques d’implants et plateformes. Ils seront identiques à ceux qu’utilisent les prothésistes dans leurs scanners, ce qui sim- plifiera les workflow numériques et évitera de nombreuses erreurs. Nous fournissons aux laboratoires des bibliothèques implan- taires adaptées à chacune des CAO utilisées. Ces bibliothèques sont spécifiques à notre process Circle de fabrication qui allie la pro- duction additive métallique (Chrome Cobalt et Titane) avec l’usinage, garantissant ainsi la précision parfaite de nos pièces implan- taires. De plus, elles contiennent les spécifi- cités indispensables à la réalisation d’un modèle avec l’intégration des analogues déjà utilisés dans la coulée des modèles, en plâtre. Pas de nécessité d’acheter de nou- veaux analogues spécifiques souvent plus onéreux. Les laboratoires dentaires sont les clients exclusifs de notre centre de production Circle. Actuellement 470 laboratoires en France ont pris cette direction et de nouveaux labo- ratoires nous rejoignent tous les jours. La relation chirurgien-dentiste/prothé- siste doit aujourd’hui être basée sur le tout numérique. L’empreinte optique Condor permet la réali- sation de nombreux cas prothétiques sans rupture technologique. Ce qu’il est nécessaire de connaître côté laboratoire : Le scanner intra-oral Condor produit des fichiers PLY (couleur) et des fichiers STL (gris). Exporter ces fichiers est gratuit et ne nécessite pas de logiciels d’export ou d’im- port spécifiques. C’est ce que l’on appelle un système ouvert. Les mises à jour sont égale- ment gratuites, aussi bien côté laboratoire que chirurgien-dentiste. Le tableau ci-contre reprend les différents logiciels dentaires permettant la modélisa- tion de nos prothèses. Seuls deux logiciels permettent d’intégrer des fichiers PLY : Exocad et Dental Wings. Dental Wings accepte les fichiers PLY mais ne restitue pas encore la couleur. L’apport de la couleur est un véritable avantage lors de la modélisation car plus réaliste. La limite de préparation devient plus visible avec la gencive. Pour les autres CAO, les fichiers STL seront nécessaires. Les exports à privilégier sont les fichiers en occlusion permettant au laboratoire de gérer le rapport intermaxil- laire dans leurs logiciels, à l’identique de celui de la bouche du patient. Les deux ar- cades arriveront ensuite en bonne position. Pour analyser les modèles en sortie du serveur Condorscan pro, il est possible d’uti- liser les fichiers soclés en sortie de la Condor, sans que cela nécessite l’utilisation d’un lo- giciel Model Builder. Un vrai avantage pour les cabinets dentaires ou laboratoires équi- pés d’imprimantes 3D, qui pourront échan- ger avec leurs patients ou clients, à l’aide d’un élément physique. Le tableau suivant reprend la majorité des applications prothétiques possibles avec Condor.

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