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Dental Tribune Édition Française No. 5, 2018

2 PLANÈTE DENTAIRE Dental Tribune Édition Française | Mai 2018 Le jubilé de l’Eludril Cette année, les Laboratoires Pierre Fabre Oral Care fêtent les 50 ans de la marque Eludril. C’est au cours d’un voyage outre- manche, dans les années 50, que Pierre Fabre, alors jeune pharmacien, est interpel- lé par les propriétés d’une molécule, un actif désinfectant et antiseptique appelé « chlorhexidine ». Cet antiseptique, appar- tenant à la famille des bisbiguandides chlo- rés, à large spectre d’action plus actif sur les germes à Gram positif qu’à Gram négatif, opère en altérant les protéines des membranes bactériennes. À cette époque, des études sont menées sur ses propriétés dans le cadre de recherches sur le palu- disme. Très visionnaire, dès les années 60, M. Pierre Fabre formule une solution anti- septique et traitante, sous la forme d’un bain de bouche destiné au traitement local des affections de la cavité buccale. C’est la naissance de la marque Eludril, symbole d’un nouveau segment de marché, celui des bains de bouche antiseptiques et traitants. Bien des années plus tard, ses propriétés ne seront plus à démontrer ; bactériosta- tiques ou bactéricides selon des facteurs tels que le pH ou la concentration. Elle sera alors utilisée pour diffé- rentes indications : cuta- nées, ophtalmiques et buccales. Eludril est une marque sur les segments OTC et remboursables des bains de bouche : elle détient 40 % de parts de marché tous statuts et tous marchés confondus en pharmacie (médicaments remboursés, non remboursés et cosmétiques). Selon l’Euro- monitor, Eludril s’affi che dans le Top 10 des marques de « soins buccodentaires » au ni- veau international, et fi gure en 5e position du classement européen. La marque bénéfi - cie d’un très fort taux de notoriété et de ré- putation : une personne sur deux connaît la marque Eludril en France. 58e édition du concours mondial pour l’avancement des étudiants et de leur travail dans la recherche dentaire Depuis presque 60 ans, Dentsply Sirona est partenaire du concours des étudiants pour l’avancement de la recherche dentaire et de son programme d’application (SCADA). Lan- cé en 1959 sous forme de joint-venture entre l’American dental association (ADA) et Dentsply Sirona, le SCADA incite les étu- diants à découvrir l’importance de la re- cherche dentaire, tout en leur offrant des opportunités pour améliorer leurs compé- tences et leurs carrières, dans le but de trou- ver des solutions inspirantes pour amélio- rer les soins dentaires. En 2017, l’American association for dental research (AADR) a uni ses forces à celles de Dentsply Sirona pour co-sponsoriser le programme co-sponsor SCADA. Chaque année, des étudiants pré-doctorants du monde entier s’affrontent au niveau local et national, dans l’espoir d’accéder au concours mondial fi nal pour y présenter leur re- cherche aux cô- tés des autres l a u r é a t s d e s concours natio- naux. Le SCADA comprend dé- s o r m a i s d e s programmes dans 39 pays et près de 7 500 étudiants ont déjà participé à des concours SCADA dans le monde entier. Dr Teresa A. Dolan « La recherche est essentielle pour déve- lopper la prochaine génération de solutions pour fournir des soins dentaires de qualité et, fi nalement, réaliser notre vision d’amé- liorer la santé bucco-dentaire dans le monde entier. Je suis incroyablement fi ère des étu- diants qui participent au SCADA et suis im- patiente de rendre hommage aux lauréats du concours de cette année » a déclaré Dr Teresa A. Dolan, vice président et Chief Cli- nical Offi cer de Dentsply Sirona. Recycler vos bagues et brackets tout en soutenant l’AOI En 2017, 64 088 bagues et brackets ont été adressés au laboratoire Ortho Clean ce qui a permis, dans le cadre du soutien qu’apporte Ortho Clean à l’AOI (Aide Odontologique In- ternationale), le versement de la somme de 5 000 €, en guise de contribution aux pro- jets Madagascar et Laos. Rappelons ici que les laboratoires Ortho Clean, certifi és ISO 9001:2015, sont au- jourd’hui leader européen du retraitement de bagues et brackets d’orthodontie. Depuis plus de 25ans, Ortho Clean propose les ser- vices de ses laboratoires en Europe et dans le monde entier, pour le retraitement des dis- positifs d’orthodontie, afi n de réduire les tonnes de déchets qui s’accumulent jour après jour. Après avoir enlevé les colles, grâce à un procédé exclusif de dissolution chimique à froid, chaque bracket et chaque bague sont vérifi és un à un, à chaque étape du reconditionnement. L’AOI est une ONG qui contribue à l’amélio- ration de la santé bucco-dentaire des popula- tions défavorisées. En 30 ans, l’association a évolué. Elle a acquis un savoir-faire et une ex- pertise reconnue, grâce à son expérience ac- quise dans différents pays (France, Haïti, Bur- kina Faso, Mali, Niger, Madagascar, Cam- bodge, Laos, etc.). L’association accompagne des dynamiques locales et travaille en réseau avec les différents acteurs concernés : profes- sionnels, universitaires, institutionnels. L’opération se poursuivant en 2018, il suf- fi t pour y participer d’envoyer vos bagues et brackets à : Ortho Clean Opération AOI 5 Impasse Jeanne d’Arc, Bassins 35565 Carbon Blanc Courriel : marc@ortho-clean.com Faisons les patienter intelligemment Colgate en partenariat avec le Société fran- çaise de parodontologie et implantologie orale (SFPIO), nous offre une solution origi- nale pour motiver nos patients à maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire. Il vous suffi t de télécharger les nouvelles vidéos pé- dagogiques depuis le site de la SFPIO ou de Colgate www.colgatetalks.com, et de les dif- fuser sur un écran en salle d’attente et nos patients oublieront même que nous sommes en retard ! Les vidéos se déclinent en trois versions : la vidéo complète fait un peu plus de 7 mi- nutes, la version plus courte 1 minute et 20 secondes, et enfi n 2 minutes 20 secondes pour le brossage interdentaire. Didactiques, les vidéos passent en revue les techniques de brossage, l’origine de la plaque dentaire et son impact sur les maladies parodontales, ainsi que des conseils sur l’utilisation du matériel en brossage interdentaire (fi l den- taire, brossettes, bâtonnets, et.). Bref, juste ce qu’il faut pour faire patienter vos pa- tients d’une façon intelligente. Que pensent les Français de leur santé gingivale ? La santé bucco-dentaire des Français est in- discutablement liée à leur santé générale. Pour sensibiliser et accompagner aux bons réfl exes d’hygiène bucco-dentaire au quoti- dien, l’Union française pour la santé buc- co-dentaire (UFSBD), en partenariat avec les laboratoires Pierre Fabre Oral Care, ont lan- cé, pour la deuxième édition de la cam- pagne de sensibilisation et d’éducation : Le printemps du sourire, une grande enquête online, menée auprès de 32 421 Français du 8 décembre 2017 au 20 janvier 2018, via Facebook, Twitter, Internet. Cette étude a été construite autour de trois grandes théma- tiques : L’état des connaissances des personnes in- terrogées entre la santé générale et la santé bucco-dentaire, leur degré d’identifi cation des signes précurseurs des maladies paro- dontales, et leur pratique d’hygiène au quo- tidien. 93 % des répondants se considèrent en bonne santé générale et 68 % en bonne san- té bucco-dentaire. D’une manière générale, les répondants sont très positifs sur leur état de santé globale, plutôt trop même ! In- terrogés sur leur connaissance du lien entre la santé générale et la santé bucco-dentaire, seulement 59 % déclarent le connaître. La sphère buccale semble manifestement « détachée » du corps pour de nombreux ré- pondants, alors même que les interactions avec la santé générale sont aujourd’hui scientifi quement prouvées (diabète, mala- dies cardio-vasculaires, risque d’accouche- ment prématuré, etc.). Le saignement des gen- cives n’est pas perçu comme un signal d’alerte bucco-dentaire puisque 64 % des répondants dé- clarent que leurs gencives sont en bonne santé alors que 76 % ont les gencives qui saignent régulière- ment au brossage. 30 % des Français dé- clarent souffrir de gingivites, prémices de la maladie parodontale et 29 % déclarent souf- frir d’une mauvaise haleine (deuxième signal d’alerte d’une maladie parodontale). À côté de cela, en cas de gencives doulou- reuses ou qui saignent, 22 % déclarent ne rien faire et seulement 9 % se rendent chez leur dentiste. Les résultats sont indéniables : l’opinion publique française n’est vraiment pas assez sensibilisée aux problèmes paro- dontaux.

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