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Dental Tribune Édition Française No. 3, 2018

16 CAS CLINIQUE CAD/CAM Édition Française | Mars 2018 7 9 11 8 10 12 13 14 15 16 Fig. 7 : Préparation de la prise d‘empreintes. Coiffes d‘empreinte pour porte-empreinte fermé montées sur les implants. | Fig. 8 : Une empreinte prise sur un porte-empreinte individuel - matériau d‘empreinte Impregum. Répliques d‘implant avec coiffes d‘empreinte mises en place dans l’empreinte. | Fig. 9 : Piliers scannés au niveau de la région antérieure pour la conception des couronnes télescopiques. | Fig. 10 : Conception des couronnes télescopiques primaires en oxyde de zirconium. | Fig. 11 : Vue en transparence permettant d’observer l’épaisseur des parois des couronnes, ainsi que la position des piliers. | Fig. 12 : Cou- ronnes télescopiques secondaires fabriquées en acétal, avant le collage dans la restauration. | Fig. 13 : Couronnes télescopiques primaires fabriquées en zir- cone, emballées et marquées. | Fig. 14 : Transfert des piliers du modèle dans la bouche au moyen d’un motif en résine. | Fig. 15 : Piliers vissés avant le montage des couronnes télescopiques primaires. | Fig. 16 : Prothèse télescopique provisoire de type squelettique. la procédure d’augmentation au moyen de blocs osseux et d’un biomatériau, il est dé- conseillé d’utiliser une prothèse fonctionnel- lement instable, car elle pourrait endomma- ger le matériau d‘augmentation et fausser le pronostic relatif à l’intégration de la greffe. Dans ce cas, on peut envisager une prothèse provisoire maintenue par des couronnes té- lescopiques, car l‘ensemble des charges sera transféré aux dents ou aux implants, et pas à la muqueuse. Contrairement aux prothèses ordinaires en résine acrylique ou de type squelettique, les prothèses téléscopiques ne présentent aucune instabilité fonctionnelle. Étude de cas Un patient de 62 ans possédant encore certaines dents utilisait une prothèse ordi- naire en résine acrylique. Il souhaitait sur- tout en changer en raison de la mobilité de l’appareil et de la plaque palatine qui lui causaient un inconfort. Une radiographie panoramique ainsi qu’un cliché CBCT ont été pris afin d’obtenir une représentation du tableau clinique, et de parvenir à un dia- gnostic le plus précis possible. Pendant l’élaboration du plan du traite- ment, nous avons proposé quelques solu- tions prothétiques, dont des restaurations provisoires et définitives au moyen des dents encore présentes, et de diverses com- binaisons d’implants. L’analyse des clichés CBCT (Figs. 3–6) a permis de conclure qu’un traitement implantaire pouvait être entre- pris au niveau du secteur antérieur du maxillaire sans autre intervention supplé- mentaire. Toutefois, l’atrophie importante des secteurs latéraux et le niveau bas du plancher des sinus maxillaires gauche et droit requéraient une procédure d’augmen- tation osseuse (élévation du plancher sinu- sien) pour pouvoir réaliser l’implantation. Il est apparu clairement que le traitement de ce cas demanderait plus de temps et, dans l’intervalle couvrant le début du traitement jusqu‘à la mise en place et l’acceptation de la prothèse définitive, nous nous devions d’of- frir au patient une restauration provisoire qui lui assurerait du confort. Pleinement in- formé des avantages et des inconvénients des diverses solutions, le patient a choisi une restau ration sur huit implants avec arma- ture combinée, piliers vissés et couronnes télescopiques. L’utilisation de couronnes té- lescopiques dans le secteur antérieur du maxillaire nous a permis de proposer une restauration provisoire très confortable, sous forme de prothèse partielle maintenue par quatre couronnes télescopiques. Chaque traitement doit commencer par un plan bien préparé. Chez la plupart des patients, l’aspect après le traitement est toujours très important et c‘est pourquoi il est nécessaire d’effectuer une analyse intra- orale permettant d’évaluer la structure sta- tique de la bouche, ainsi qu’une analyse de la dynamique labiale lorsque les dents sont visibles durant le sourire et la phonation (Figs. 1 et 2). Nous avons analysé les aspects esthé- tiques de façon à pouvoir obtenir un équi- libre idéal entre l’esthétique blanche (dents) et rouge (gencives). Il va de soi que, chez les patients édentés, la configuration des dents ainsi que la reconstruction des tissus atro- phiés serviront de support aux lèvres, et cet aspect doit être pris en compte. Il est pos- sible de réaliser cette analyse en fonction de la restauration utilisée par le patient. Ce cas a d’abord requis un assainissement maxil- laire avant la fabrication d’une prothèse provisoire en résine acrylique. Ensuite, dans la phase suivante, les im- plants ont été mis en place. Conformément aux résultats des examens CBCT, une éléva-

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