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Dental Tribune Belgium Edition (French) No. 1, 2017

Dental tribune The World’s Dental Newspaper . édition belge Mars 2017 www.dental-tribune.com 4ième année - n°9 Bimensuel, 4ème année, 2017 – P919141 - bureau de dépôt Bruxelles X - ne paraît pas en juillet - Editeur responsable: P.C. Maters, Chaussée d’Alsemberg 842, 1180 Bruxelles IDS 2017 : Nouvelle édition de la journée carrière « Career Day » ... pag.4 Regénération des dents grâce à un médicament contre Alzheimer ... pag.5 Ce numéro vous est offert grâce à la collaboration des sociétés suivantes: BESCAN, FDI, GC, IMAGINA, ULTRADENT, VOCO, WOHD Pourquoi avoir recours à un guide chirurgical pour placer un implant ? Lien entre bruxisme et génétique ? Dr Luc Manhès & Dr Guillaume Fougerais, France Lors d’une pose d’implant, plusieurs impératifs sont à respecter pour obtenir le résultat escompté et s’assurer d’une innocuité totale de notre geste. Le recours à un guide chirurgical va nous permettre de satisfaire nos exigences, pour améliorer nos résultats en terme d’esthétique, de placement des implants, mais aussi pour sécuriser notre geste et le rendre reproductible. Lors d’une chirurgie implantaire, il est indispensable de respecter les obs- tacles anatomiques se trouvant à proxi- mité du site à implanter, afin de ne pas nuire à notre patient pendant la phase chirur gicale. Les dents bordant l’éden- tement seront exposées pendant la mise en place d’un implant. Dans de nom- breuses situations, l’espace disponible entre les racines pour placer un implant est réduit, mais permet malgré tout, la mise en place de ce dernier (Fig. 1). Par contre, le risque de collision entre un foret et une dent n’est pas exclu. Le recours à un guide chirurgical per met- tra de s’affranchir de ce risque, car le forage respectera parfaitement la plani- fication (Figs. 2 et 3) et garantira une mise en place sécurisée entre les racines (Fig. 4). Nous serons également confrontés à des éléments nerveux, notamment au niveau mandibulaire, avec le nerf alvéolaire inférieur. Ce dernier consti- tue un obstacle majeur et il conviendra de respecter une distance de sécurité minimale de 2 mm. La difficulté du forage sera donc dans la gestion de la profondeur du logement implantaire. Le nerf pouvant alors être lésé ou sec- tionné par le passage d’un foret non contrôlé, avec des conséquences impor- tantes pour le patient. L’utilisation d’un guide chirurgical associé à des forets à butée (fixe ou réglable) nous permettra de réaliser un forage en toute sécurité, même dans des situations qui, à main levée, seraient risquées ou difficilement réalisables (Figs. 5–6b). Concernant les cavités sinusiennes, autre obstacle qu’il faut respecter, elles seront le plus souvent comblées pour placer des implants, si le volume osseux disponible est trop faible au niveau de la hauteur. Dans les cas où le comblement sinusien ne peut être réalisé ou n’est pas souhaité par le patient, il conviendra d’optimiser les volumes osseux adé- quats, en avant ou en arrière des sinus. L’utilisation d’un guide chirurgical permettra de placer les implants par- faitement en adéquation avec la plani- fication implantaire (Figs. 8–10). Un autre intérêt pour l’utilisation d’un guide chirurgical, concerne le projet prothétique. Il est souvent com- pliqué et difficile de placer les implants 1 3 2 4 Fig. 1 : Planification d’un implant de 3,5 mm de diamètre dans un espace réduit. | Fig. 2 : Vue 3D de l’axe implantaire (jaune) au centre de la dent à extraire avec une proximité importante des dents adjacentes. | Fig. 3 : Planification implantaire avant extraction. | Fig. 4 : Guide chirugical en place après extraction pour passage du foret pilote 2 mm. à mains levées, en étant certains d’avoir respecté leur placement en fonction des dents à remplacer, et donc en res- pectant le projet prothétique élaboré en amont. La possibilité de figurer la forme des dents à remplacer sur le cone-beam à partir d’un projet pro- thétique virtuel (Figs. 11a–b), va nous permettre de positionner nos implants parfaitement, selon le type de prothèse choisie (scellée ou vissée) (Fig. 12). Le guide chirurgical nous permettra alors de placer les implants, en respectant notre projet prothétique (Fig. 13). Dans les cas d’extraction implan- tation immédiate, une des difficultés réside dans le placement de l’implant dans l’alvéole. En effet, l’implant sera placé dans une position plus palatine que la racine, pour anticiper la résorp- tion osseuse vestibulaire postextrac- tionnelle (Fig. 14). Cela nécessitera de forer la corticale palatine de l’alvéole, avec dans la plupart des cas, un foret qui aura tendance à glisser le long de celle-ci, pour finir avec un implant trop vestibulaire. Le guide chirurgical nous permettra de réaliser un forage dans la bonne position, sans risquer de voir l’implant une fois en place, trop ves- tibulaire. Dans ces cas-là, la séquence complète de forage sera réalisée avec le guide, ainsi que le placement de l’im- plant. Une couronne provisoire sera également vissée (mise en charge im- médiate) pour optimiser la cicatrisation des tissus mous péri-implantaires, et gérer au mieux la temporisation esthé- tique (Figs. 15–18). Autre paramètre important de la chirurgie implantaire : la possibilité de reproduire le même geste et d’être certain que notre implant sera parfai- tement placé, quel que soit le moment où il est mis en place. Malheureuse- ment, ce dernier point est très opéra- teur dépendant et nous ne pouvons pas assurer à 100 % que tous nos implants seront parfaitement en adéquation avec nos planifications, surtout si nous les plaçons à main levée. L’intérêt de la chirurgie guidée sera alors de pou- voir reproduire le placement d’un ou plusieurs implants à n’importe quel moment, et par un opérateur expéri- menté ou au contraire peu expérimen- té. En effet, le geste chirurgical étant guidé, l’opérateur interviendra » p.2 by Dental Tribune International TEMUCO, Chili : De nouvelles recherches menées au Chili suggèrent que certaines formes de bruxisme pourraient être génétiquement déterminées. L'étude a montré que le bruxisme du sommeil était plus de deux fois plus fréquent chez les porteurs d'une muta- tion dans un gène du récepteur de la sérotonine. Des recherches précédentes ont suggéré que des neurotransmetteurs du système nerveux central pour- raient être impliqués dans la genèse du bruxisme. Ainsi, des médicaments tels que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine déclenchent des épisodes de bruxisme chez cer- tains individus. Dans le but de mettre en lumière un lien entre sérotonine et bruxisme, un groupe de chercheurs de l' University of the Frontier (UFRO) au Chili a évalué plusieurs gènes liés à la sérotonine chez 130 patients atteints d’une certaine forme de bruxisme. Dans le groupe d'étude, 61 patients souffraient de bruxisme dans la jour- née, 26 durant les phases de sommeil et 43 ont été diagnostiqués dans les deux cas. En comparant le profil génétique des personnes souffrant de bruxisme aux 59 patients sains, les chercheurs de l’UFRO ont constaté une diffé- rence significative dans le 5-HT2A, un sous-type du récepteur 5-HT2 qui appartient à la famille des récepteurs de la sérotonine. Les résultats suggèrent que les polymorphismes dans les voies séro- toninergiques sont liés au bruxisme du sommeil. Toutefois, comme la connexion à des gènes liés à la séro- tonine a été uniquement trouvée chez les patients souffrant du bruxisme du sommeil, alors qu’aucune autre asso- ciation génétique ne pouvait être iden- tifiée, les chercheurs ont concluent à la nécessité de recherches complémen- taires afin de clarifier et d’améliorer la compréhension actuelle de la physio- pathologie du bruxisme. L’étude intitulée « Genetic poly- morphisms in the serotonergic system are associated with circadian manifes- tations of bruxism » a été publiée dans le numéro de novembre du Journal of Oral Rehabilitation. Le bruxisme affecte un adulte sur cinq et plus d’un billion de personnes dans le monde entier. Cette patholo- gie peut être la source de dommages sévères sur la dentition et sur la restau- ration dentaire. Diverses études ont constaté que le bruxisme est plus fréquent chez les personnes souffrant de trouble du sommeil tel que des ronflements, des pauses de la respiration pendant le sommeil et de l’apnée du sommeil. En outre, cette pathologie pourrait égale- ment être associée à des troubles men- taux, à l’anxiété et au stress. Une plaque dentaire révèle les habitudes alimentaires des premières espèces humaines by Dental Tribune International / Bénédicte Claudepierre YORK, Royaume Uni/ BARCELONE, Espagne : Basée sur l’étude d’une plaque dentaire d’un homi- nidé, des scientifiques ont conclu que les premiers humains de la région avaient un régime alimentaire équilibré de viande et de plantes mais n'utilisaient pas le feu pour cuisiner. La recherche a une fois de plus démontré le potentiel du calcul dentaire pour stocker des informations sur l'alimentation et l'en- vironnement. » p.4

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